Paris, mardi 7 Floréal an 10 (1802). Lettre autographe signée à Talleyrand. 3 pages. (25x18,5 Cm). 2 feuillets. Intéressante lettre adressée, avec la mention "Pour lui seul", au Citoyen Talleyrand, Ministre des Relations Extérieures dans son hotel." Le principal motif de la lettre était de demander à Talleyrand, au moment où l'on procédait à la formation de plusieurs légations, l'appui en faveur du frère de Camille Jordan qui faisait déjà partie du ministère. Mais la lettre évoque également une "affaire" politique concernant Camille Jordan, sans doute les problèmes qu'il avait eu à la suite de la publication d'une brochure contre le Consulat: "Je me suis présenté deux fois chez vous avec Mounier pour avoir l'honneur de vous voir et pour vous remercier de l'intérêt que vous avez pris à moi dans une affaire qui s'est heureusement terminé (...) et plus loin: (mon frère) n'a plus à redouter je l'espère, le préjugé de mon nom, le Premier Consul m'aiant dit lui même il y a quelques jours que je devois être sûr qu'il ne gardait contre moi aucune impression défavorable..." Ecrivain et homme politique, Camille Jordan était ami de Mounier, de Madame de Staël et du philosophe de Gérando. Cachet de cire enlevé, avec un trou marginal atteignant légèrement le texte. Traces de plis.
Reference : 46523
Ultimo Capitulo S.L.
Monica Aguilo
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Conformes aux usages de la profession.
S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres.
Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
GIRODET-TRIOSON (Anne-Louis) peintre, illustrateur et graveur français (1767-1824)
Reference : 47C21
Très intéressante lettre relative à son installation au Louvre, dénonçant ses tourments de voisinage, revendiquant également l’insuffisance de son espace de travail et d’habitation qui lui a été attribué. « J’ai eu l’honneur de vous adresser le 6 floréal dernier une pétition à l’effet de vous représenter que l’appartement que j’occupe au Louvre au plus haut de l’escalier des archives n’était qu’une partie de celui dont ont successivement joui en entier les C[itoyens] Van et Vanloo. Je me trouve par la distribution particulière du local précisément privé des portions de ce logement qui me seraient le plus utiles. Savoir d’un atelier pour moi propre à peindre de grands tableaux d’histoire et d’un autre pour des élèves. ». Il précise qu’il a « passé sous silence », le peu d’épaisseur des cloisons et du plancher « qui me sépare de mon voisin », occasionnant une gêne insupportable, à la fois par « les cris et par le bruit affreux et continuel que font ses enfants immédiatement au dessus de la seule pièce dont il fut possible de faire un petit atelier. Ce bruit est tel que mes toiles et les modèles que j’ai sur ma table en tremblent. Plusieurs fois de l’eau répandue dans son appartement a traversé le plancher et s’est répandue dans le mien, est tombée sur la table où je dinais, sur un tableau auquel je travaillais alors, et a mouillé toute l’encyclopédie et plusieurs dessins posés par terre. Ce jour là mon petit atelier fut inondé. Plusieurs dignes de foi peuvent attester les faits. Une autre observation est que le C[itoyen] Hubert architecte du Louvre [Auguste Cheval de St Hubert, dit Auguste Hubert, architecte né en 1755-1798] qui était ami particulier de mon voisin l’a lors du partage de ce logement entre nous, l’a mis en possession d’une petite cave qui dépendait essentiellement de ma portion d’appartement et que le grenier qui devait être divisé entre nous deux ne l’est point encore. Mon voisin en jouit seul. On lui a fait un petit escalier en bois. Le C[itoyen] Hubert se disposait cependant à m’en faire construire un semblable et à me mettre en possession de ma portion, le grenier lorsqu’il vint à mourir ». Il lui rappelle qu’avant son retour en France, « la commission exécutive de l’instruction m’avait destiné outre un appartement infiniment plus commode que celui que j’occupe aujourd’hui […] J’étais alors à Gênes où une maladie de 5 mois me retenait encore lorsque le bruit de ma mort prochaine que l’on répandit engagea la commission à disposer de mon logement et de mes ateliers en faveur d’un autre artiste… ». Il espère que le ministre prendra en considération ses observations, afin d’accueillir sa demande, « celle d’un atelier où je puisse exécuter de grands tableaux d’histoire et d’un autre, destiné à former des élèves, soit dans le palais des sciences et des arts soit dans quelque maison Nationale ou un local suffisant à cet effet se trouverait disponible… ». Il termine en le priant d’ordonner la réparation de son grenier.
Paris, 26 ventôse an V (16 mars 1797); in-8, 1 p 1/3.
Lettre adressée au ministre de la guerre [Claude-Louis Petiet] concernant la démission d'un lieutenant du 3ème bataillon de la demi-brigade des Deux-Sèvres, dont Lecointe-Puyraveau (1764-1827) était le représentant au Conseil des Cinq-Cents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Bossange, Masson et Besson, s.d. (1803), in-8, 18 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Très rare. Signé par deux requérants N. L. J. Dupont (une des parties lésées) et le jurisconsulte Wiart aîné, ce placet demande l'autorisation de rejeter la donation effectuée par Jean-Baptiste-Alexis Wacrenier (1730-1803), rentier le Lille. Le cas était complexe : le sieur Wacrenier, annulant un premier testament du 28 Germinal an X [18 avril 1803], rédigé en faveur de sa famille dont sa soeur Thérèse-Florence, épouse de Nicolas-Joseph Dupont d'Ogimont (mort en 1821), en a fait un nouveau in extremis le 28 Fructidor an XI [15 septembre], portant donation universelle aux pauvres de la Commune de Lille. Sous le prétexte que ces nouvelles dispositions étaient provoquées par la maladie et à la peur de leur auteur, les requérants demandent que les administrateurs de Lille ne soient pas autorisés à bénéficier de ce testament.Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
30 X 23,5cm. Non daté. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Feuille double 30 X 23,5cm. env. pliée en quatre. Assez bon état.. . . . Classification : 100-Affiches Publicitaires
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