Londres et se trouve à Paris, chez Regnault, 1786. 2 tomes en 1 volume. (20x13 Cm). Basane marbrée de l'époque. Dos à nerfs orné. Coins et coiffes émoussés. Petits manques. Charnières et plats frottés. Cette traduction due à Marie Catherine Brissot est accompagnée de Notes originales du célèbre conventionnel Jean Pierre Brissot de Warville. Le tome II de cet ouvrage contient de nombreuses données sur l'Amérique (Canada) et particulièrement sur la guerre d'indépendance et l'organisation politique des nouveaux Etats-Unis. Mouillures aux premiers feuillets. Taches éparses.
Reference : 43889
Ultimo Capitulo S.L.
Monica Aguilo
C/Francesc Tàrrega, 19 - Sòtano 1ª
08027 Barcelona
Cataluña Spain
+33 973 037 007
Conformes aux usages de la profession.
GOLDSMITH (O.)Marie Catherine Brissot Jean-Pierre Brissot de Warville
Reference : 22806
(1786)
1786 Londres, 1786, 2 vol. in-8°, rel. pl. bas., mors fendus, coiffes émoussées, petits manques et épidermures sur les plats,texte bon. Le tome 2 contient des propos relatifs au règne de George III et la Révolution Américaine, description des colonies anglaises avant la révolution, guerre des colonies, constitution de l'Amérique
Première édition de cette traduction due à Marie Catherine Brissot et accompagnée de notes originales du conventionnel Jean-Pierre Brissot de Warville (1754-1793). Le tome II de cet ouvrage contient de nombreuses données sur l'Amérique (Canada) et particulièrement sur la guerre d'indépendance et l'organisation politique des nouveaux Etats-Unis. Olivier Goldschmidt (1728-1774), littérateur et historien anglais, est l'auteur du célèbre Vicaire de Wakefield.Cet ouvrage est intimement lié à Brissot de Warville (1754-1793), célèbre révolutionnaire. En effet, c’est lui qui en assura la diffusion. À la différence de nombreux autres révolutionnaires, la vie de Brissot (qui rajouta Warville à son patronyme, du nom du village – Ouarville – en Beauce, dans lequel il était né : Soboul, p. 153) n’a pas commencé avec la révolution : « emporté dans un tourbillon d’aventures médiocres, écrivain à gages, emprisonné pour dettes puis embastillé pour des pamphlets contre la reine publiés à Londres, compromis dans un complot organisé au Palais-Royal, il passe souvent la Manche (…) » (Tulard, p. 602). Sa rencontre avec le banquier Clavière aura une influence déterminante sur lui. On connaît ensuite le Révolutionnaire, fondateur de la Société des Amis des Noirs, membre de la Législative puis de la Convention, proche des Girondins, ce qui lui valut de monter sur l’échafaud. Intellectuellement, sans doute en raison de ses voyages, Brissot s’intéressa beaucoup au monde anglo-saxon. En témoignent diverses publications, dont cet ouvrage, paru une première fois en 1786, puis en 1790. Un double doute est né à propos de ce texte : sur son auteur, comme sur son traducteur. Paru en Angleterre sous le nom de Lord Lyttleton (v. par ex., en ce sens, Barbier, t. 3, p. 1284 ; Biographie Universelle, t. 5, p. 571 ; même Brissot y participe puisqu’il les attribue à « un pair d’Angleterre qui se distinguait par son éloquence dans la Parlement », v. préface, p. XXI), il est aujourd’hui communément admis que le livre est de Goldsmith (Chassang, Dictionnaire universel, p. 1145 ; Quérard, t. 1, p. 519 ; Michaud, t. 23, p. 34 ; Encyclopédie moderne, 2nde éd., p. 61). L’on s’est aussi interrogé quant au point de savoir si la traduction n’était pas de l’épouse de Brissot qui avait elle-même déjà traduit certains ouvrages (not. Quérard, t. 1, p. 521). Cependant, Brissot lui-même, dans ses mémoires, reconnaît avoir traduit l’ouvrage .L’ouvrage prend la forme de 74 lettres d’un père à son fils dont Brissot qu’il considère « comme le tableau le plus philosophique des révolutions qui ont agité l’Angleterre » (préface, p. XX). Elles retracent toute l’histoire de l’Angleterre, selon un plan chronologique après une première lettre fort intéressante sur « l’étude de l’histoire en général » (v. égal. la 3e sur l’origine des anglais). Ce recueil épistolaire est une véritable galerie de portraits : Guillaume le Conquérant, Richard Cœur de Lion, Richard III, Jean Sans Terre, Elisabeth, Charles Ier. L’on note également les très intéressants développements sur « les colonies anglaises avant la révolution » (t. 2, p. 332) et sur la guerre qui s’ensuivit. Etude très complète de l’Angleterre – et des colonies – traduit par un célèbre révolutionnaire : Brissot de Warville.