Paris, chez l'Auteur, 1834. 3 feuillets. 79 pages. 1 feuillet. (20x13 Cm). Dérelié. Rousseurs. Recueil de mémoires du célèbre chirurgien français, né à Baltimore, aux Etats-Unis, Philippe Ricord (1800-1889). Les textes réunis ici avait été publiés pour la plupart dans des journaux médicaux. Un des ces mémoires décrit un "speculum" inventé par Ricord et présenté à la Faculté Royale de Médecine de Paris. Il est illustré de 4 figures représentant l'appareil. Rousseurs.
Reference : 39683
Ultimo Capitulo S.L.
Monica Aguilo
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Conformes aux usages de la profession.
Précieux exemplaire de Cambacérès, relié en maroquin vert aux grandes armes de l’Archichancelier de l’Empire. Paris, J. G. Dentu, 1810.3 tomes en 3 volumes in-8 de : I/ (3) ff., viii pp., (1) p. de table, 394 pp., 1 planche dépliante en fin de volume, pages 5 à 12 reliées au mauvais endroit sans manque ; II/ (2) ff., 401 pp., 3 planches dépliantes en fin de volume ; III/ (2) ff., 452 pp., 1 planche dépliante en fin de volume, qqs témoins. Qq. rares piqûres.Plein maroquin vert, large dentelle dorée d’encadrement sur les plats, grandes armes dorées frappées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, tranches dorées. Reliures de l’époque.200 x 121 mm.
Édition originale d’un ouvrage de médecine très recherché.« L’ouvrage de M. Pelletan est le fruit d’une longue expérience : l’auteur le regarde comme une dette dont il ne pouvait se dispenser de s’acquitter : ‘J’écris’, dit-il, ‘parce que c’est mon devoir’. Voici l’idée qu’il nous donne lui-même de son travail : ‘Je n’ai jamais voulu entreprendre un traité complet sur aucune partie de mon art, soit parce que ce serait supposer que personne n’aurait encore écrit rien de bon sur le sujet que je voudrais traiter, ce qui répugne ; soit parce qu’il faudrait me résoudre à copier ce qui serait déjà écrit… J’ai donc pris le parti d’écrire des mémoires sur tous les points de chirurgie auxquels mon expérience et mes observations me semblent devoir ajouter quelque degré de perfection. J’ai suivi le plan de l’ancienne Académie Royale de Chirurgie, à laquelle notre art a dû son lustre et son élévation, … et j’ai puisé dans ma seule expérience personnelle. Tout ce que je raconte s’est passé sous les yeux de mes élèves vivans, et ils témoigneront que le mensonge ni l’exagération ne souillent jamais ma plume, ni ne compromettent la confiance publique que je réclame… ‘Mémoire sur la bronchotomie’, ‘Mémoire sur les anévrismes internes’, ‘Mémoires que les anévrismes externes’, ‘Observations sur quelques tumeurs extraordinaires par leur situation ou leur nature’, ‘Observations sur des cas extraordinaires de maladies syphilitiques’, ‘Mémoires de médecine légale’,… Tels sont les objets contenus dans le premier volume de la Clinique Chirurgicale de M. Pelletan. Nous ferons connaître avec la même étendue, et dans deux extraits subséquens, ceux que renferment les deux autres volumes du même ouvrage ». (Journal de Médecine, 1811).« Célèbre chirurgien de Paris, Pelletan eut pour premiers maîtres Louis, Tenon et Sabatier. Ces hommes distingués, ayant reconnu dans le jeune Pelletan une rare facilité d’élocution, l’engagèrent à se livrer à l’enseignement, ce qu’il fit avec un plein succès, en ouvrant d’abord des cours d’anatomie qui lui attirèrent un nombreux auditoire. L’éclat de sa réputation le porta successivement à la place de professeur suppléant de l’école pratique et à celle de secrétaire, pour la correspondance, aux collège et académie royale de chirurgie. Chargé, dans les premières années de la révolution, de la direction du service chirurgical de l’une des armées de la république, il vint ensuite remplacer Desault dans les fonctions importantes de chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu. Lorsque l’école de santé fut instituée, en 1795, pour remédier à l’absence de la faculté de médecine et du collège de chirurgie, Pelletan fut nommé professeur de clinique chirurgicale dans ce nouvel établissement ; puis à l’organisation des diverses classes de l’Institut, il devint membre de l’Académie des sciences. En 1815, il passa de la chaire de clinique à celle de médecine opérative, et, de cette dernière, à la chaire des accouchements en 1818. Lorsque, en 1823, la Restauration, sous le vain prétexte de réorganiser la Faculté, renversa violemment cette institution pour y placer ses créatures, Pelletan fut éliminé avec plusieurs de ses illustres collègues, et on lui accorda seulement le titre de professeur honoraire. Il avait aussi celui de membre honoraire de l’Académie royale de médecine. Ses cours étaient toujours suivis par un grand nombre d’élèves, satisfaits de puiser la science dans des leçons où brillaient l’esprit, la faconde et l’expérience. Pelletan termina sa carrière le 28 septembre 1829, vers l’âge de 76 ans. Le baron Larrey prononça un discours sur sa tombe. » (Michaud, Biographie universelle).Précieux exemplaire de Cambacérès, relié en maroquin vert aux grandes armes de l’Archichancelier de l’Empire.Cette provenance est très recherchée.
ENGEL Samuel; TSCHIFFELI Johann Rudolf; TAVEL Franz Jacob; KONIG Siegmond Friedrich; TSCHARNER Niklaus Emanuel; BERTRAND Elie; GRAFFENRIED Emanuel; MANUEL Fried. Karl Ludwig; TSCHARNER Vinzene B.; ITH Daniel Rudolf; MIRABEAU; SEIGNEUX DE CORREVON Gbriel; PAGAN ABR.;MOCHARD; RITTER E.; CARRARD B.; GRUNNER G. S.CHESEAUX Ch.; BRISSON:
Reference : 8335
Zuric [puis] Berne, Heidegguer [puis] chez la Société typographique aux dépens de la Société Oeconomique, 1760 - 1773. 21 volumes in-8, demi veau fauve à coins, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches teintées en rouge. Quelques rousseurs, parfois plus marquées en p. de titre, mouillure pour l'année 1771. Bel ensemble en reliure uniforme, chaque volume portant la signature de H. L. Roux en page de titre.
Illustré de 29 planches hors-texte dépliantes et de très nombreux tableaux dépliants. De 1763 à 1773, les pages de titre sont entièrement gravées par J. R. Holzhalb. De 1760 à 1766, chaque année est composée de 4 parties en 2 volumes, à partir de 1767 à 1773, chaque année est en 2 parties reliées en 1 volume. Quelques notes manuscrites intéressantes dans la seconde partie de 1762 (p. 137, et suivantes). Pour 1764, on trouve une table générale des matières et une des auteurs. Dès 1763, c'est Fortuné-Barthelémy de Félice, à Yverdon qui fut l'imprimeur. "Les sociétés économiques furent créées en tant que sociétés savantes pendant la révolution agricole dans la seconde moitié du XVIIIesiècle. Se référant tant à la physiocratie qu'à une notion plus large de l'économie, elles avaient pour objectifs la discussion, la diffusion et la concrétisation des connaissances en vue d'accroître la production, notamment dans l'agriculture, mais également dans le commerce, l'artisanat, les mines et l'industrie. Elles établirent des descriptions topographiques et des relevés statistiques des conditions économiques, organisèrent des concours, publièrent des manuels d'instruction pour la population des campagnes, ainsi que des ouvrages consacrés à l'éducation du peuple, créèrent des exploitations modèles et encouragèrent la formation professionnelle. Elles permirent la constitution de réseaux d'experts éclairés et la diffusion de leurs connaissances. Leurs membres provenaient essentiellement des élites politiques et intellectuelles urbaines. La Société économique de Berne, créée par Johann Rudolf Tschiffeli en 1759, fut la première association de ce genre en Europe continentale. Elle avait des sections dans la partie alémanique, mais surtout dans la partie romande de la République et acquit une renommée internationale sous la présidence d'Albert de Haller (1708-1777). Son organe Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne paraissait en allemand et en français." Emil Erne in DHS. Importante publication du cénacle helvète de la Physiocratie. "Théorie économique et politique née en France dans la seconde moitié du XVIIIes., la physiocratie entendait réagir contre le mercantilisme et réduire au minimum les interventions de l'Etat. Pierre Samuel Du Pont de Nemours, qui forgea l'expression dans son ouvrage Physiocratie ou constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux (1767), François Quesnay et le marquis Victor de Mirabeau furent les principaux représentants de la physiocratie française. Selon eux, seule l'agriculture, et non le commerce, constituait la branche économique susceptible de pouvoir rapporter un produit net; c'est de ce secteur que les propriétaires fonciers devaient tirer au moins la moitié de leurs revenus. La physiocratie encouragea une modernisation fondamentale du secteur de production. Son idéal résidait dans une agriculture mécanisée, basée sur le fermage, avec un fort investissement en capital, inspirée du modèle anglais. La physiocratie trouva rapidement des partisans en Suisse. La Société économique de Berne, fondée en 1759, joua un rôle pionnier en établissant un réseau de correspondants dans toute la Suisse. Grâce à ses concours, elle émit des propositions d'amélioration qui furent publiées dans les Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne. Ces articles portaient sur des domaines variés, comme l'apiculture, les fourrages, l'irrigation ou le drainage; les récompenses étaient aussi attribuées à des paysans. […] Le service mercenaire introduisit une note spécifiquement suisse dans le discours physiocratique. Responsable d'une baisse constante de la population, celui-ci était accusé d'affaiblir la Confédération et de la conduire à son déclin; par conséquent, les paysans devaient être soutenus. Les "patriotes économiques" exercèrent aussi une grande influence au sein de la Société helvétique (1761-1797), qui comptait parmi ses membres d'éminents partisans des idées physiocratiques, tels Isaak Iselin et Niklaus Emanuel Tscharner. La "conversion" d'Iselin à la physiocratie remonte à 1770. Son ouvrage Träume eines Menschenfreundes (1776), et le mensuel édité par ses soins Ephemeriden der Menschheit (1776-1782) sont, avec les écrits de l'économiste Jean Herrenschwand, les œuvres théoriques les plus ambitieuses de la physiocratie suisse." Fabian Brändle in DHS.
P., Cuchet, 1784; . P., Cuchet, 1784; in 8, 16pp., 447pp., 3 planches de chiffres ép., dos orné de fers dorés, Edition originale. Réunion par A.F. Fourcroy de mémoires et observations lus pour la plupart à l'Académie royale des sciences entre 1777 et 1784 et restés inédits.
Paris, Cuchet, Nyon (Orléans, Couret de Vileneuve), 1783.
Seule édition, rare, de cette suite d'observations d'histoire naturelle, souvent étranges et curieuses. La partie la plus intéressante concerne la minéralogie de l'Orléanais, qui occupe les pp. 161-221. Le troisième mémoire concerne les ossements fossiles. Village après village, l'auteur décrit les particularités minéralogiques et géologiques de la région. Ex-libris manuscrit sur le titre: "Perche Gallary". Relié avec: - HUBER François, SENEBIER Jean. Mémoires sur l'influence de l'air et de diverses substances gazeuses dans la germination de différentes graines. Genève, Paschoud, IX (1801). In-8 de XIII, 230, (2) pp. Edition originale. Pritzel 4299. /// In-8 de VIII, 221, (3) pp. Demi-percaline bleue. (Reliure du XIXe.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris, J.G. Dentu, Imprimeur-Libraire, rue du Pont de Lodi, N°3, près le Pont-Neuf, 1810, 3 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Tome 1 : 2ff.blancs, 3ff. (faux-titre, titre, épitre), viij-394 pages, 1 planche dépliante, 2ff.blancs, - Tome 2 : 2ff.blancs, 2ff. (faux-titre, titre), 401 pages, 3 planches dépliantes, 2ff.blancs, - Tome 3 : 2ff.blancs, 2ff. (faux-titre, titre), 452 pages, 1 planche dépliante, 2ff.blancs, demi-basane fauve avec coins en parchemin crème, titres et tomaisons dorés sur dos lisses, ex-libris manuscrit sur la page de titre du tome 1. Quelques rousseurs éparses et feuillets légèrement jaunis, plats avec bordures insolées, petits trous de ver sur 2 coiffes, frottements d'usage sur le cuir, sinon bon état. Complet des 5 planches dépliantes annoncées et décrites dans les tables.
Philippe-Jean Pelletan, né le 4 mai 1747 à Paris et mort le 26 septembre 1829 à Bourg-la-Reine, est un chirurgien français. Il eut une existence agitée, pleine de traverses et de vicissitudes. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.