Paris, 1928. 268 pages. 2 feuillets. (18,512 Cm). Broché. Couverture de l'éditeur imprimée en couleur. Rousseurs sur la couverture. Déchirures sur les parties supérieures et inférieures du dos. Papier bruni. Exemplaire bien conservé. Écritures manuscrites sur la page du faux titre.
Reference : 115507
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Librairie Grund 1936 1936. Stendhal: L'Abbesse de Castro/ Librairie Gründ 1936 . Stendhal: L'Abbesse de Castro/ Librairie Gründ 1936
Bon état
Reference : 400073590
Sans date. Stendhal: L'Abbesse de Castro/ Bibliothèque Mondiale N°4 Référence: LMA16J. Stendhal: L'Abbesse de Castro/ Bibliothèque Mondiale N°4
Bon état
[Eugène Courboin] - STENDHAL (Henri Beyle, DE). Eugène COURBOIN, illustrateur. Angelo MARIANI (provenance). UZANNE, Octave (directeur de la publication, éditeur).
Reference : AMO-4499
(1890)
Paris, Publié pour les Sociétaires de l'Académie des Beaux Livres (Bibliophiles contemporains), 1890 (achevé d'imprimer le 20 décembre 1890). 1 volume grand in-8 (26 x 18 cm), 170-(2) pages. Toutes les pages sont décorées d'encadrements en camaïeu par Eugène Courboin, eaux-fortes dans le texte gravées par Manesse d'après les dessins d'Eugène Courboin. Reliure de l'époque plein maroquin violine, dos à deux nerfs, plats décorés d'une guirlande de fleurs oranges et feuillage de houx, décor mosaïqué au centre du premier plat avec rehauts de motifs au fer à dorer avec la devise dorée AMOR A -MORT (avec serpents argentés, anges souffleurs de trompettes, le tout surmonté par une tête de mort en majesté cernée de rayons d'or), avec feuillages. Dos mosaïqué de fleurs de lis avec titre doré au centre. Encadrement intérieur mosaïqué de fleurettes rouges et feuillage doré, doublures et gardes de tabis gris, filet doré sur les coupes, tranches dorées. Etui bordé. Reliure signée CH. MEUNIER 97 (Charles Meunier, 1897). Exemplaire parfaitement conservé. Quelques décharges en regard des gravures.
Tirage à 160 exemplaires pour les membres de la Société des Bibliophiles Contemporains. Celui-ci imprimé pour Monsieur Angelo Mariani. Les encadrements par Eugène Courboin sont d'une inventivité et d'une imagination qui annoncent le Symbolisme et l'Art nouveau. Les eaux-fortes insérées dans les pages (différentes tailles) apportent un aspect esthétique supplémentaire à l'ensemble. Ce livre peu connu des bibliophiles, d'un tirage rare, mérite cependant toute leur considération. L’Abbesse de Castro est la plus connue des Chroniques italiennes de Stendhal et constitue un condensé particulièrement riche de l’écriture stendhalienne. L’écriture de cette chronique est contemporaine de celle de La Chartreuse de Parme : la découverte en 1833 de manuscrits italiens dans les bibliothèques ou chez de riches particuliers fournit la première impulsion à l’imagination de l’auteur, qui ne se démentira jamais jusqu’à sa mort prématurée. Stendhal s’empare de ce matériau et se l’approprie, tant et si bien que la majeure partie de L’Abbesse de Castro n’est en rien une traduction, mais bien une invention. Cette chronique se présente comme une histoire d’amour impossible entre Hélène, élevée au couvent de Castro, riche héritière d’une puissante famille des environs de Rome, et Jules, fils de brigand, et pauvre parmi les pauvres. Leur différence sociale, la religion, une sourde fatalité : tout s’oppose à leur union et concourt à leur perte. Histoire effrénée d’amour, de violence et de mort dans l’Italie du XVIe siècle, L’Abbesse de Castro revisite les grands mythes amoureux de la littérature. Il s'agit du deuxième ouvrage publié par les soins d'Octave Uzanne pour les membres de la jeune société des Bibliophiles contemporains, née à peine un an auparavant (novembre 1889). Octave Uzanne en est le maître d'œuvre. Il emploie ici le talent d'Eugène Courboin qui participera à d'autres publications bibliophiliques pour le Prince des Bibliophiles. Provenance : de la bibliothèque Angelo Mariani relié pour lui et imprimé à son nom. Angelo Mariani (1838-1914) fut l'inventeur et le propagateur du vin tonique à la coca, dit vin Mariani. Il fut l'ami intime d'Octave Uzanne et de son frère Joseph qui fut son secrétaire et le directeur des Figures Mariani (biographies de personnolités) recueillies entre 1894 et 1914 (puis avec le fils de Mariani de 1914 à 1925). Mariani fut également mécène et bibliophile. Splendide exemplaire relié en maroquin mosaïqué richement décoré pour Monsieur Angelo Mariani, ami de l'auteur et célèbre inventeur et propagateur du vin à la coca dit Vin Mariani. Un des plus beaux exemplaires qu'on puisse imaginer pour cet ouvrage.
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Exemplaire à toutes marges de « L’Abbesse de Castro », avec de nombreux témoins, conservé dans sa demi-reliure de l’époque. Paris, Dumont, éditeur, 1839.In-8 de (2) ff. pour le faux titre et le titre, 329 pp. Petite déchirure habilement restaurée dans la marge blanche de la p. 153 sans atteinte au texte, petit manque de papier dans la marge blanche de la p. 163. Demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin vert, non rogné. Petit manque à la pièce de titre. Cachet d’appartenance sur le titre. Reliure de l’époque. 219 x 135 mm.
Edition originale de cet ouvrage « rare et recherché » (Clouzot). Clouzot, 257 ; Carteret, II, 360 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 646 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 460. Elle est composée de trois nouvelles : L’Abbesse de Castro, Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano et Les Cenci. « Récit de Stendhal publié à Paris en 1839. L’édition originale comprenait, en plus du récit qui donne son titre au volume, ‘Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano’ et ‘Les Cenci’ ; les trois nouvelles avaient déjà paru dans ‘La Revue des deux mondes’, de 1837 à 1839. Lecteur d’anciens manuscrits, Stendhal recherchait dans l’histoire italienne des exemples de cette ‘énergie’, faite de passion et d’instinct, dont il a doté les principaux personnages de ses créations romanesques. A ce point de vue, l’histoire de la Renaissance italienne offre, en ce qui concerne les figures féminines, tous les éléments pour une reconstitution idéale de cette époque, riche en caractères et pleine de luttes. L’Abbesse de Castro est un exemple typique de ces récits que l’auteur se plaira à intituler plus tard ‘Chroniques italiennes’ […]. Ces récits italiens, que l’on imagine à peine traduits et adaptés d’anciens manuscrits, recréent avec bonheur cette vie, pleine de passions et d’amours, que l’auteur apprécia en Italie et que l’on peut effectivement retrouver aussi bien dans l’histoire de l’art que de la société italiennes. Dès lors, on comprend que ces ‘Chroniques italiennes’ à partir desquelles l’imagination de Stendhal se prit longtemps à rêver, avant même d’en tirer le sujet de ses nouvelles, devaient donner naissance à la Chartreuse de Parme, qui en est comme l’expression la plus pure. » (Dictionnaire des œuvres, I, p. 2). Clouzot souligne que le présent ouvrage se trouve « en reliures d’époque assez simples le plus souvent ».Edition originale rare, a toutes marges, avec de nombreux temoins, conservée dans sa demi-reliure de l’époque non restaurée. Seuls 3 exemplaires brochés ou conservés dans une reliure de l’époque sans restaurations sont répertoriés dans ABPC depuis 1975.
L’un des 25 premiers exemplaires imprimés sur papier du Japon. Paris, Calmann Lévy, 1886.In-8 de (2) ff., vi pp. de préface, (1) f., 110 pp., (1) f., (1) f.bl. Relié en plein maroquin brun janséniste à grain long, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, doublures de reps bordeaux ornées de nombreux filets dorés, gardes de reps bordeaux, tranches dorées, non rogné avec témoins, couvertures conservées. Reliure signée de Canape R. D. 243 x 155 mm.
Édition originale de ce roman d’Ernest Renan, l’un des 25 exemplaires de tête sur Japon. Vicaire, Manuel de l’amateur, 1032 ; Bibliothèque de Backer, 2129 ; Carteret, II, 258. « L’Abbesse de Jouarre est la seule pièce de Renan au sujet de laquelle la question d’une représentation ait été sérieusement posée. Son histoire a donc l’intérêt d’une expérience. […] Impossible d’éviter « la couleur locale » ; l’action est un épisode de la Révolution française : il faut bien jouer en costumes du temps et recréer autour des personnages le climat de la Terreur. De fait, même si la fable inventée par Renan n’est pas une histoire vraie, elle est une histoire vraisemblable. Renan insistait volontiers sur ce point qui distingue le quatrième drame des trois précédents. « Je ne connais, écrit-il un jour, aucun récit du temps de la Révolution qui présente la donnée même que j’ai essayé de mettre en action dans l’Abbesse de Jouarre. » Mais, « quant à l’état psychologique des prisons du temps de la Terreur, et au développement que prirent, dans ce milieu terrible, les intrigues amoureuses, je n’ai rien dit qui ne soit tout à fait conforme à l’histoire. Les textes sont innombrables… » Cette fable est l’aventure de Julie Constance de Saint-Florent, abbesse de Jouarre, religieuse sans la foi mais strictement fidèle à ses vœux, aventure en deux époques. Quelques jours après la bataille de Fleurus, le 25 juin 1794, Julie est en prison dans l’ancien Collège du Plessis ; elle revient du Tribunal révolutionnaire ; l’exécution est pour le prochain matin. L’homme qui l’aime et qu’elle aime, le marquis d’Arcy, est dans la même prison et sera, demain, dans la même charrette. Les vœux de l’abbesse les avaient séparés : la mort imminente les délie de tout devoir […] Or, le lendemain matin, le nom de Julie Constance de Saint-Florent n’est pas sur la liste des condamnés qui doivent partir pour l’échafaud […]. » (H. Gouhier, Renan auteur dramatique, pp. 67-87). Bel exemplaire grand de marges relié en maroquin doublé de reps bordeaux, avec les couvertures orange imprimées conservées.