Paris, Presse Universitaires de France, 1952. 190 pages. (23x15 Cm). Couverture imprime et illustrée. Petits accrocs et manques. Issue d'une branche non-dynaste de l'ancienne famille impériale française, Marie Bonaparte devient orpheline de mère peu de temps après sa naissance. Longtemps proche du médecin et sociologue Gustave Le Bon puis du psychanalyste René Laforgue, Marie trouve en Sigmund Freud un nouveau père de substitution. Sa rencontre avec le vieux praticien se déroule à Vienne, en 1925, et elle donne lieu à une analyse féconde, durant laquelle la princesse prend conscience de l'origine de ses troubles, liés à l'observation d'adultes en pleine relation sexuelle lorsqu'elle était enfant. Revenue en Europe à la Libération, Marie s'engage dans les grands débats qui divisent les milieux psychanalytiques français. Représentante de l'analyse profane, qu'elle pratique depuis 1928, la princesse offre tout son soutien à Margaret Clark-Williams, condamnée en 1953 pour exercice illégal de la médecine, à la suite d'un procès retentissant. Surtout, Marie entre en conflit avec Jacques Lacan, qu'elle méprise pour ses idées et sa pratique des « séances courtes ». En parallèle, la princesse continue à écrire et publie, en 1951, sa seconde œuvre majeure, De la sexualité de la femme, qui soulève de nombreuses controverses. Parmis les sujets qui traite cet ouvrage il y a Des aberrations sexuelles, De la sexualité infantile, Des transformations de la puberté, Du narcissisme, Des instincts de la mort, De l'agression, De la sexualité féminine, De la destinée des instincts dans les civilisations, De la prophylaxie infantile des névroses.
Reference : 114496
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Monica Aguilo
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