Paris, Achille Faure, 1865. 3 feuillets, dont le frontispice. 172 pages. 1 feuillet blanc. (23x14,5 Cm). Demi-basane verte. Dos à nerfs doré. Coins et coiffes émoussés. Dos un peu frotté. Arthur de Gravillon, né à Lyon en 1828, était élève de Fabisch et de Labranche. Contrairement aux apparences, Gravillon n'est pas un pseudonyme destiné a enquiquiner les chausseurs de bottes mais bien le patronyme certifié et enregistré d'Arthur-Antoine-Alphonse de Gravillon, avocat, magistrat, sculpteur, enseignant aux Beaux-arts de Naples. Ce Monsieur aux talents multiples nous a écrit un curieux ouvrage tout à la gloire de la botte, avec des récits facétieux sur le thème des chaussures, voyages, marivaudages, badinages, aimables gaudrioles et cabrioles. Le tout illustré par les croquis de l'auteur. Notre exemplaire contient une dédicace de l'auteur sur la page du faux-titre. Couverture illustrée d'origine conservée. Ouvrage très bien conservé, à part quelques rares taches par ici et par là.
Reference : 113968
Ultimo Capitulo S.L.
Monica Aguilo
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Paris, Faure, Paris, Faure1865 ; in-8, bradel demi-percaline mouchetée, filets dorés (reliure de l’époque) 2 ff., 172 pp., frontispice gravé à l’eau-forte.EDITION ORIGINALE et PREMIER TIRAGE. 85 illustrations in-texte. Récits facétieux sur le thème des chaussurres, voyages, marivaudages, badinages, aimables gaudrioles et cabrioles...Fonds français n°1 - Vicaire III 1127.Bel exemplaire avec un BILLET AUTOGRAPHE de Kaempfer demandant à un critique de faire un article sur ce volume dans l’Opinion nationale : “... M. de Gravillon, un homme de beaucoup de talent...”.GRAVILLON (Arthur-Antoine-Alphonse de)Sculpteur né à Lyon en 1828, mort à Ecully en 1899. Il fut d’abord avocat et magistrat avant d’apprendre la sculpture avec Fabisch. Il passa trois ans d’étude en Italie, débuta au Salon en 1874, et enseigna à l’Académie des Beaux-Arts de Naples.Parallèlement il produisit une foisonnante œuvre littéraire, romans, facéties, essais divers :Elévations (1860) – Histoire du feu par une bûche (1862) – J’aime les morts (1861) – Méditations en chemin de fer (1856) – De l’oisiveté incomprise (1865) – Les Dévotes (1862) – Le Pour et le Contre (1871), etc. Il a lui-même illustré certains de ses livres. Malassis n’a publié qu’un volume de Gravillon.