Leide, Chez Jean Elsevier, 1658. 2 feuillets dont le frontispice gravé. 272 pages. 12 feuillets. (13x8 Cm). Reliure postérieure. Demi-velin très usé. Manque de papier sur le deuxième plat. Dos lisse. Coins émoussés. Velin déformé. Pages 1-4 partiellement dereliées. Accrocs et taches. Rousseurs éparses. Oeuvre de Guez de Balzac, dédié à la reine Christine de Suède dans lequel il étudie les moeurs de la cour. Première édition Elzévirienne, publiée la même année que l'édition originale imprimée à Paris chez Auguste Courbé. Page de titre gravée et joli frontispice. Petit livre rare qui mérite une restauration.
Reference : 109791
Ultimo Capitulo S.L.
Monica Aguilo
C/Francesc Tàrrega, 19 - Sòtano 1ª
08027 Barcelona
Cataluña Spain
+33 973 037 007
Conformes aux usages de la profession.
Rare réunion de deux textes recherchés de Guez de Balzac, dont son chef-d’œuvre Aristippe, reliés en vélin de l’époque à recouvrement. I -Paris, Augustin Courbé, 1657.II - Paris, Augustin Courbé, 1658. Soit 2 titres reliés en 1 volume in-12 de: I/ (49) ff. y compris le frontispice, le titre, l’épitre, la table, et le faux-titre, pp. 3 à 387, (1) p.bl. et (10) ff.; II/ (6) ff., pp. 3 à 278, (14) ff., (3) ff.bl. Plein vélin de l’époque à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 132 x 75 mm.
I/ Première édition au format in-12, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et étonnamment plus chère que cette dernière (voir les enchères citées par Tchemerzine). Tchemerzine, I, 371; Brunet, I, 632. Les Entretiens sont un ensemble de petits essais sur divers sujets de littérature et d'histoire présentés sur le ton de la conversation et adressés à des seigneurs et hommes de lettres du temps, parmi lesquels Conrart, le marquis de Montausier (à qui d'ailleurs l'ensemble est dédié), Sarasin, Racan, Chapelain, Girard, … «Jean Louis Guez de Balzac (1595-1654) commença d’écrire d’Italie ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, il s’acquit l’admiration de la haute société française. Lorsqu’il revint à Paris en 1622, il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable. En 1634, il fut élu parmi les membres de l’Académie […] Partout sa phrase est construite à la perfection. En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique.» (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Cette édition posthume, publiée par Guillaume Girard, est ornée d'un beau frontispice, d’une vignette gravée sur le titre, ainsi que d'un bandeau et d'une lettrine au premier feuillet de l'épître dédicatoire au marquis de Montausier. C'est la seule édition, avec l’originale in-4, qui comporte 41 entretiens, le 40ème ayant été supprimé dans les éditions ultérieures. Cette première édition in-12 a de tout temps été la plus recherchée. Ainsi, il est intéressant de remarquer que Tchemerzine cite deux exemplaires de cette première édition in-12, reliés en veau et en vélin, qui furent vendus 125 fr. et 120 fr. avant 1918, alors que les deux exemplaires équivalents de la première édition in-4 étaient vendus 20 fr. et 10 fr. seulement à la même époque, soit 6 fois moins cher. II/ Première édition au format in-12 d’’Aristippe’, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et plus recherchée que cette dernière. Tchemerzine, I, 375; Brunet, I, 632. «Cet ouvrage est dédié à la reine Christine de Suède. Si, dans ‘Le Prince’, Balzac fait l’apologie de Louis XIII et de Richelieu, dans cet ouvrage, qui peut être considéré comme le chef-d’œuvre de l’auteur, Guez de Balzac étudie les mœurs de la cour et cherche les moyens de concilier le devoir avec la politique. Sainte-Beuve (‘Port-Royal’) loue Balzac d’avoir, le premier, donné à la prose française ‘les nombres’ et d’avoir possédé ‘cette sage économie du discours qui permet d’en continuer toujours la magnificence’. Ces remarques sont vraies pour les ‘Lettres’, mais lorsqu’on parle d’’Aristippe’, on doit ajouter que son style est soutenu, grave et élevé.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 247). Bel exemplaire d’une grande pureté de ce recueil contenant deux textes recherchés de Guez de Balzac, conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Aucune de ces deux éditions originales in-12 n’est passée sur le marché public depuis le début des relevés.
Paris, Augustin Courbé, 1658 Petit in-4 de (3) ff., 244 pp., (10) de tables et privilège, vélin ivoire, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale du ""Grand Œuvre"" de Balzac. Frontispice gravé par Grégoire Huret (1606-1670) : Minerve dans un habit fleurdelysé, tenant d'une main une lance et un rameau d'olivier, appuyée sur un écu aux armes de Suède, le pied sur la tête de la Gorgone. Vignette de titre gravée. Paru quatre ans après la mort de Balzac, Aristippe représente le travail de toute une vie, tant sur le plan formel, dans la maîtrise de la langue, que du fond, avec les idées politiques et la philosophie du pouvoir développée. Le succès de cet ouvrage contribua à la gloire posthume de l'auteur. ""Son Aristippe est sans doute ce qu'il a fait de plus beau"" (Chapelain à N. Heinsius, 1657). En 1631, la publication du Prince, bien peu conforme aux attentes de son puissant commanditaire, Richelieu, avait entraîné avec le cardinal ministre, une rupture que la réédition, fort peu corrigée, de 1634 ne chercha pas véritablement à réparer. C'est donc avec tout son esprit d'indépendance que Balzac entreprend cette réflexion - sur un mode augustinien - sur les mœurs de la Cour, cherchant le moyen de concilier devoir et politique, et n'hésitant pas à dénoncer les vices des Grands avec la plus grande liberté. Devant l'opposition du ""tyran"" Richelieu, Balzac conserve ce projet dans ses portefeuilles jusqu'en 1644. Prétendant à nouveau jouer un rôle politique après la mort de ""l'homme rouge"", Balzac envisage de dédier son ouvrage, sous le titre de Cleophon sive de la Cour, à Mazarin. Las, il est également tenu à l'écart par le nouveau pouvoir, suspect entre autres de trop de sympathie à l'égard des princes ; Balzac se propose alors d'adresser sa dédicace à Auguste. En 1651, il remet son ouvrage en chantier, et dans une lettre semble songer à une dédicace à la Reine Christine de Suède, ce que retiendront ses exécuteurs testamentaires. ""Je le dis sans exagérer la chose, et il est très vrai néanmoins, que mon Aristippe est mon bien-aimé, qu'il est les délices de mes yeux et la consolation de ma vieillesse. Je l'ai fait et refait une douzaine de fois ; j'ai employé à le faire toute ma science, toute mon expérience, tout mon esprit, tout celui des autres. Voilà de grandes paroles ; mais après de si grandes paroles, après tant de veilles et tant de travail, je serais bien attrapé si le monde faisait peu de cas de ces veilles et de ce travail."" (Balzac à Valentin Conrart, 11 déc. 1652). Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Petite galerie de vers au coin supérieur extérieur très éloignée du texte. Tchemerzine, I, p. 374. - Beugnot, n° 126. - Jean Jehasse, Guez de Balzac et le Génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977. - IFF Graveurs du XVIIe siècle, t. V, p. 383, n° 406."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Jean-Louis Guez de Balzac, Angoulême, 31 mai 1597, 8 février 1654, Ecrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII
Reference : 28034
(1658)
1658 PARIS, chez Augustin Courbe - 1658 - In-16 - Reliure plein veau de l'époque (frottée, coiffes usées) - manque pièce de titre -Dos à nerfs à caissons dorés -Ecoinçons dorés sur les plats - Toutes tranches rouges - Frontispice - Vignette gravée en page de titre - Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe -(4)-178 pages + Table 26 pages & privilège (2) - Ex-libris manuscrit Gwenc'hlan Le Scouézec - envoi rapide et soigné
Première édition au format in-12 dAristippe, publiée lannée de loriginale in-4, plus rare et plus recherchée que cette dernière. Tchemerzine, I, 375 ; Brunet, I, 632.« Cet ouvrage est dédié à la reine Christine de Suède. Cet ouvrage peut être considéré comme le chef-duvre de lauteur, Guez de Balzac étudie les murs de la cour et cherche les moyens de concilier le devoir avec la politique. Sainte-Beuve (Port-Royal) loue Balzac davoir, le premier, donné à la prose française les nombres et davoir possédé cette sage économie du discours qui permet den continuer toujours la magnificence. Ces remarques sont vraies pour les Lettres, mais lorsquon parle dAristippe, on doit ajouter que son style est soutenu, grave et élevé. » (Dictionnaire des uvres, I, 247). - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
1664 Amsterdam, chez Daniel Elzevier, 1664 ; un volume in-12 (14 x 8) plein veau vert postérieur, dos à nerfs orné d'une frise et de filets dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges, page de titre gravée, bandeaux, lettrines et cul de lampe, 259 pages, table, bandeau, lettrine (21 non paginées).
Belle édition elzevierienne postérieure de 6 ans à l'originale, sans manques, dos très légèrement passé, intérieur frais : infimes rousseurs éparses. (photos sur demande)
[ Chez Augustin Courbé, au Palais, en la Galerie des Merciers, à la Palme] - GUEZ DE BALZAC, Jean Louis
Reference : 35901
(1658)
Seconde édition, 1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 4 nerfs orné, Imprimé à Rouen & se vend à Paris, Chez Augustin Courbé, au Palais, en la Galerie des Merciers, à la Palme, 1658, 244 pp. (pp. 243-244 paginée par erreur 273-274), 15 ff. n. ch.
Rare exemplaire de cette édition (signalée notamment, hormis la collation, par la typographie "Balsac" et la mention "Seconde édition" portée au titre), non signalée par Tchemerzine. Trois exemplaires similaires ont pu être identifié, dans les bibliothèques de Roanne (cité par Beugnot), Rome et Fossano (Italie), la collation précise disponible dans cette dernière bibliothèque ne signalant pas non plus de frontispice (à la différence des éditions publiées la même année par Courbé). Etat satisfaisant (ancien cachet d'institution jésuite, rel. frottée avec petite restauration à un mors en tête)