‎SERVAN (Antoine-Joseph-Michel).‎
‎Discours d'un ancien avocat général, dans la cause du comte de **, et de la Dlle. *** , Chanteuse de l'Opéra.‎

‎Discours d'un ancien avocat-général, dans la cause du Comte de ** Et de la Dlle ***, Chanteuse de l'Opéra. Suivi de Discours de Mr S***, ancien avocat général au Parlement de ***, dans un procès sur une déclaration de grossesse (176***).‎

‎A Lyon, Chez Sulpice Grabit, Libraire, Grande rue Mercière, 1772, in-12, pleine basane marbrée de l'époque, dos à cinq nerfs, pièce de titre et de tomaison, entre-nerfs décorés, toutes tranches rouges, 368 + 63 pages. Ex-libris de A. Brölemann. Bon état. Affaire du Comte de Suze et de la Demoiselle Bon ‎

‎Discours d'un ancien avocat général dans la cause du Comte de ** et de la Dlle***, Chanteuse de l'Opéra.‎

‎ 1772 in-12, XXVIII, 368pp., br. (couv. factice). Lyon Grabit 1772,‎

‎Un des plus célèbres plaidoyers de Servan. A la suite d'une cabale il se demit de sa charge. Les héros de l'affaire sont le comte de Suze et la demoiselle Bon. ‎

‎Discours d'un ancien avocat-général dans la cause de comte de ** (Suze), et de la Dlle. *** (Bon), chanteuse de l'Opéra.‎

‎Lyon, Sulpice Grabit, 1772, pt. in-8vo, XXVIII + 368 p., lég. brunissures, mouillures marg. au début et à la fin du vol. (partiel. avec lég. moisiss. sur les tranches), prem. feuille de garde marbrée manque, reliure en veau marbré, usagée: premier p. de garde manque, cuir taché, dorure au dos passée, manque en haut et en bas du dos et des charn., coins éraflés.‎

‎Première édition de cet ouvrage du célèbre magistrat français, avocat général au parlement de Grenoble de 1764 à 1772. Il est connu surtout pour ses projets de réformes judiciaires. Parmi ses admirateurs figure Voltaire.Au sujet de cet ouvrage on trouve une notice imprimée montée à l'intér. du plat devant de ce volume: “Un grand seigneur ruiné par une chanteuse demande au Parlement de le relever d'une obligation de 50.000 livres souscrites à sa maîtresse. L'opinion publique se déclare pour la chanteuse, l'avocat, interrompu dans son plaidoyer, supprima brusquement la dernière partie de son réquisitoire et annonce qu'il terminait son discours et sa carrière publique. Une heure après le Parlement rendit un arrêt contraire aux conclusions et condamnait le Comte de Suze au paiement de l'obligation souscrite”.Choisi député aux États généraux par les électeurs d'Aix, Servan refuse le mandat, et il émigre en 1792, puis revient en 1802. Barbier I/1004de; Quérard IX/88; Hoefer NBG XLIII/805ff., partic. 806. ‎

‎Discours d'un ancien avocat général dans la cause du Comte de** (SUZE), et de la Dlle.***(BON), Chanteuse de l'Opéra. Suivi de Discours... dans la cause d'une femme Protestante, de Discours dans un Procès sur une‎

‎déclaration de grossesse, et de Discours sur les moeurs.- Tous imprimés à Lyon, chez Sulpice Grabit, respectivement en 1722, 1767, 1760 et s.d. 4 ouvrages reliés en 1 volume in-12 (113 x 172 mm) plein veau brun, dos à 5 nerfs orné or, pièce de titre maroquin rouge, tranches rougies (reliure de l'époque), XXVIII, 368 pages pour le 1er titre, et 112, 63 et 110 pour les suivants. Reliure assez abîmée, mors fendus, 1er plat un peu détaché, coins lgt émoussés, long texte ancien manuscrit sur la 1re page blanche. Etat moyen.‎

‎Barbier I, 1004. Quérard Supercheries I, 322: Un grand seigneur, ruiné par une actrice, demanda au Parlement de le relever d'une obligation de 50000 livres souscrite à sa maîtresse. Le public se réclama hautement pour la chanteuse. Servan combattit l'opinion publique; interrompu dans son plaidoyer, informé qu'on devait siffler ses conclusions, il supprima brusquement la dernière partie de son réquisitoire et annonça qu'il terminait son discours et sa carrière publique. Une heure après, le Parlement rendit un arrêt tout contraire à celui que réclamait le ministère public. Servan fit imprimer le discours qu'il n'avait pas achevé de prononcer. ‎