Ed. de Minuit, coll. Témoignages I, Paris, 1945. Première édition publique des Editions de Minuit. 47 pages. L'un des 3.500 ex. sur Vélin (n°1596). Très bon état, non coupé.
Reference : ABV-131020-1
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A Toulon, chez la Veuve Surre, s.d. 63 x 49,
Très grand placard qui annonce l'aide apportée par la ville de Toulon aux "familles des Marins et Militaires morts les armes à la main sur l'Escadre", "à la suite d'un combat de nuit et opiniâtre que leur livroient nos perfides ennemis, leur a arraché la victoire dans la rade de Bequiers".Très bel état. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1801) petit in-4, [15] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, appliquée et très lisible (environ 20 lignes par page), texte réglé au crayon, en feuilles, cousu.
Extraordinaire récit d'un fusillé rescapé.Le récit se déroule durant les fusillades du Champ-de-Mars qui marquèrent l'entrée des troupes républicaines dans Toulon repris aux Anglais les 20 et 21 décembre 1793 : menés par les quelques 300 "patriotes" qui avaient été détenus dans les flancs du vaisseau Le Thémistocle, les soldats massacrèrent sans discernement les habitants qui leur étaient désignés, avant même que les représentants de la Convention pussent installer une commission judiciaire.Arrêté avec son fils aîné agé de seize ans dans la première charette destinée au Champ-de-Mars, le narrateur prétend avoir fait partie des fusillés ET avoir subi les coups de grâce au sabre, sans recevoir de blessures fatales, et avoir pu ensuite quitter le lieu de l'exécution, se reposer dans une maison de campagne dévastée dans le quartier de Siblas, et se réfugier chez des parentes : "Nous essuyâmes cinq décharges et aucune ne nous atteignit quoique la troupe tira presque à bout-portant. Tous ceux qui étaient auprès de nous ayant été tués, l'Etre suprême qui voulait manifester sa toute-puissance, et nous conserver nos jours, m'inspira sans doute de dire à mon fils, tombons au premier coup de feu qu'on tirera, - peutêtre serons-nous assés heureux de nous sauver en contrefesant les morts ; ce que nous exécutâmes de suite. La troupe fit encore plusieurs décharges et aucune ne porta sur nous. Je me croyais sauvé ainsi que mon fils, mais jugés quelle fut ma perplexité, lorsque j'entendis faire le commandement de sabrer toutes ces victimes, afin qu'aucune n'échappât à la mort. Nous essuyâmes encore cette exécution, dans laquelle nous reçûmes plusieurs coups de sabres, dont les blessures, quoiqu'assés profondes, ne furent cependant point mortelles.Etendus sur la place, on nous crut morts, nous fûmes déshabillés tous nuds (...)."L'auteur de cette étrange narration, dont les détails sont noyés dans un babil mélodramatique bien dans le genre de l'époque, se présente comme commissaire de marine, en service depuis 1779 pour la comptabilité des bâtiments civils de la marine, favorablement connu de Malouet, puis employé dans les bureaux du contrôle à partir de 1787. Il était chargé d'une opération de vérification du magasin général de l'arsenal au moment où les Anglais pénétrèrent dans Toulon. Evoquées à la fin du manuscrit, la reprise de son service et la continuation de sa carrière comme si de rien n'était, sans trop de détails de nouveau, laissent assez sceptique le lecteur critique. Certes, les quelques noms de supérieurs cités sont cohérents : outre Malouet, on rencontre le commissaire Thivend, et l'administrateur de la marine Benoît-Georges de Najac (1748-1826), qui fut le principal organisateur de la logistique de l'Expédition d'Egypte ; il n'en demeure pas moins que l'aventure est un peu forte -même si on imagine mal la raison qui pousserait à inventer pareil récit-, en dépit de quelques exemples régulièrement cités, y compris dans les conflits récents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Toulon, Imprimerie du Var, 1886 - 1892 4 vol. in-8, 1 planche et 3 plans dont 2 dépliants, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, Cercle de l'Union des Arts inscrit en queue de dos (reliure de l'époque). Dos et plats un peu frottés. Restauration de quelques feuillets au tome II. Papier jauni. Petite déchirure sur un plan dépliant. Un feuillet avec les armes de Toulon a été contrecollé sur un feuillet de garde du tome I. Cachets du Cercle de l'Union des Arts de Toulon. Ex-libris Felix P.A. Fevrier.
Edition originale de cette importante monographie.Divisée en deux parties : Première partie (tomes I et II) : Depuis les origines de la ville jusqu'à la réunion définitive de la Provence à la France (1487). Deuxième partie (tomes III et IV) : Depuis la réunion de la Provence à la France (1487) jusqu'à la Révolution (1789).Mention au tome I : Publié par l'Académie du Var et tiré à 100 exemplaires numérotés (n°90). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Toulon, Rumèbe, s.d. (c. 1860) 48 x 56, replié au format in-12, sous couverture imprimée. Déchirure à la couverture.
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Paris, Éditions Rieder, 1930 gr. in-8, XXIII-251 pp., 10 tabl. généalogiques repliés, portrait et 2 planches, demi-basane aubergine, dos à nerfs orné de filets dorés, couv. cons. (reliure moderne). Taches et petits trous (mais réparés) à la couv. conservée mais bon exemplaire.
Édition originale publiée dans la Bibliothèque de l'Institut Historique de Provence."Le témoignage le plus long et le plus précis sur le siège de Toulon, écrit avant 1803. L'auteur, hostile à la Terreur, comme la majorité des Marseillais et des Toulonnais, a dû s'enfuir à la chute de la ville" (Fierro)Ces mémoires sont divisés en deux parties : Relation des événements qui se sont passés à Toulon depuis la nomination des députés aux Etats-Généraux jusques à l'évacuation de la place par les Anglais et Mes cinq années d'émigration.Bourgeois Toulonnais, Louis Richaud n'était pas hostile à la Révolution par principe mais les exactions des patriotes de la ville le firent basculer du côté de la contre-révolution. Il fut à ce titre membre de la municipalité sectionnaire de Toulon. La conséquence de la rébellion fut l'émigration qui l'amena principalement en Italie.Fierro, 1254. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT