Paris Cahiers de la Quinzaine In-12 Broché Moyen
Reference : 005593
siziième cahier de la troisième série " in-12 br ; 72pp ; "les trois actes ne composent pas une pièce à thèse, ils ne présentent que le perpéutel thème de la réalité" ; couverture légèrement tachée ; Ces cahiers paraissaient 20 fois par ans et concernaient des thèmes variés (histoire, social, littéraire), le gérant étaient Charles Peguy ; tiré à 2000 exemplaires, vers 1902
Au Point du Jour
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Liaisons sociales. 1973. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 104 pages. Texte sur deux colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Intro - Première partie : Grève et lock-out - Notion juridique de la grève - Interruption concertée et collective de travail - Finalité de la grève - Durée - Limites à l'exercice du droit de grève - Grève politique - Grève professionnelle et grève politique - Grève de solidarité - Grève surprise - Grève perlée, grève tournante, arrêts limités et successifs - Les aspects ""ordre public"" des conflits collectifs de travail - Occupation des lieux de travail - Actes délictueux - Incidences de la grève sur le contrat de travail - Rupture du contrat de travail - La grève dans les services publics - La requisition - Le lock-out... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Ecole emancipée. 2003. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 35 pages - quelques photos en noir et blanc dans le texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Bloquer la machine...par la grève générale - Pour la généralisation de la grève reconductible - Gironde : poursuivre et étendre la lutte - Echos de la grève au Havre - Grève reconduite en Lot-et-Garonne - Nîmes au printemps - La privatisation de l'emploi public - Roland Veuillet trahi par des syndicalistes de connivence ? - Nos amis nous manquent : salut Alain ! - L'horreur sans rime ni raison - Chirac et l'Irak - CQFD : vite, on s'abonne - Police partout, justice nulle part - Comment l'E.N. a utilisé, exclu, brisé Kofi Akomiah - Congrès du SNES : quel syndicalisme ?.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
EDI, 1969, pt in-8°, x-102 pp, préface de Jean Maitron, 12 pl. de photos, gravures et documents hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Ecrit par un historien confirmé du mouvement ouvrier, qui est en même temps un ancien militant de ce mouvement, ce petit livre rapporte avec clarté et justesse l'histoire du mot d'ordre de la grève générale, de la Première Internationale à la guerre de 1914. Le mérite de R. B. est aussi de s'interroger sur le sens de l'expression « grève générale », de montrer les différentes variations dans les conceptions et, partant, dans la stratégie du mouvement syndical français. Enfin on retiendra les chansons données par R. B. en fin d'ouvrage, chansons qui sont un bon témoignage d'un climat et d'une époque." (Revue française de science politique, 1970) — "Illustré, en frontispice, d'un beau dessin de Steinlen, voici un ouvrage qui met au point un certain nombre de questions relatives aux origines et aux développements de la grève générale en France. Sur l'idée de grève générale, l'auteur fait lui-même quelques distinctions nécessaires, car cette idée « recouvre des réalités très diverses ». On l'a vue perdre de sa simplicité première et il a fallu s'interroger pour savoir si elle relevait du mythe, si elle était un espoir, une tactique, un objectif, une illusion, un moyen... que dire encore ? Ces avatars sont retracés dans les trois chapitres qui forment l'armature de l'ouvrage : de 1886 à 1894 ; de 1895 à 1905; de 1905 à 1914. R. Brécy fait une place essentielle aux militants, une place beaucoup plus restreinte aux purs doctrinaires. Chemin faisant, il trace d'intéressants portraits de Tortelier, de Pelloutier, de Briand et révèle l'indignité de tel agent double (pp. 65-70). En somme, à des titres très divers, sous des formes parfois inattendues, il a été fait grand usage de la notion de grève générale, tout au moins jusqu'en 1914, moment décisif auquel s'arrête l'étude de l'auteur. On peut se demander alors si la déclaration de guerre n'avait pas été la «minute de vérité», sinon même le signal d'une faillite, et si l'idée de grève générale survivrait à l'événement. L'auteur demeure tout de même optimiste (p. 92) : son préfacier Jean Maitron évoque d'ailleurs lui aussi, pour notre époque, la possibilité d'une association entre « la grandeur de l'idée et la grandeur du mouvement »." (Jean Lhomme, Revue économique, 1971)
Félix Alcan, 1911, in-12, xiv-329 pp, reliure demi-percale noire, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s. Peu courant
Le grand auteur libéral examine tous les aspects de la législation sociale dans les chemins de fer à la suite de la grande grève des cheminots d'octobre 1910. — "Ce livre est, pour une part, consacré à l'histoire anecdotique d'événements récents : grève des chemins de fer de 1910 ; discussions à la Chambre des projets de lois sur la rétroactivité des retraites, sur le sabotage, sur le statut des cheminots, sur les réintégrations. On y retrouve les qualités et les défauts propres à M. Y. Guyot. Le véritable intérêt du livre est ailleurs : dans le chapitre 1er du livre II, l'auteur nous donne son avis sur le problème si controtroversé de la nature et des limites du droit de grève, et il n'est pas sans utilité de connaître la position prise à cet égard par la fraction la plus intransigeante de l'école libérale..." (Gaëtan Pirou, Revue d'histoire des doctrines économiques et sociales, 1912) — "Ce livre est un recueil d'articles plus variés que le titre du livre ne l'indique : la nature du droit de grève, ses restrictions nécessaires dans les services publics, les législations étrangères sur cette matière, la situation des employés de chemins de fer spécialement au point de vue des droits à retraite, la répartition des titres des Compagnies de chemins de fer, la nécessité de faire prévaloir l'intérêt public sur les intérêts corporatifs, l'imprévoyance de l'Etat qui gaspille le capital de 40 millions qui lui ferait retour dans 40 ans, etc. Dans tous ces articles on retrouve la verve bien connue et les solutions un peu tranchantes de l'éminent polémiste. M. Yves Guyot rappelle que, durant son ministère, il avait présenté, en 1896, un projet réglant cette question. Ce projet déclarait que le droit de grève et même le droit de se syndiquer (la loi de 1884) n'était pas applicable aux employés de l'Etat, des départements ou des communes, ni même à ceux « des entreprises chargées de services publics ou dont les dépenses engagent les ressources de l'Etat, des départements ou des communes ». Pour les grèves des chemins de fer, des pénalités spéciales étaient prévues : 6 mois à 2 ans de prison..." (Ch. Gide, Revue d'économie politique, 1911)
Plon, 1971, pt in-8°, 186 pp, 8 pl. de fac-similés et photos hors texte, broché, bon état. On joint des articles de presse sur le livre avec des entretiens avec l'auteur (le Monde, le Figaro)
En mai-juin 1941, en pleine zone interdite, les mineurs cessent le travail face à l'occupant allemand. Auguste Lecœur, à l'époque dauphin de Maurice Thorez, qui organisa cette « manifestation patriotique » en explique le sens à une époque où le PCF entretenait avec l'Allemagne des « rapports de neutralité bienveillante ». — Lecœur, dirigeant de la fédération communiste du Pas-de-Calais, sera l'un des principaux animateurs de la grande grève des mineurs de mai-juin 1941. Cette grève a représenté, dans les premières années de l'occupation, le seul mouvement de rébellion d'une certaine ampleur développé sur le territoire national. L'organisation syndicale clandestine qui s'est mise en place dans le bassin minier, – les CUSA (Comités d'unité syndicale et d'action) –, a, dès la fin 1940, développé en dehors des directives nationales une ligne revendicative qui n'excluait pas l'affrontement avec les Allemands. Les traditions patriotes sont plus vivaces qu'ailleurs dans cette région qui a déjà connu l'occupation pendant la première guerre mondiale et qui, de surcroît, est directement rattachée à l'administration allemande de Bruxelles. Les conditions de vie sont aussi dures que dans tout le pays, mais les Allemands maintiennent les cadences de production à un niveau extrêmement élevé. À la suite d'un incident banal entre des mineurs et un chef porion, le débrayage de la fosse numéro 7 de Dourges s'étend en quelques jours à tout le bassin minier. Lecœur et la direction des CUSA ont lancé le mot d'ordre de grève. Le mouvement culmine le 4 juin : 100.000 mineurs sont alors en grève dans le bassin, soit la quasi-totalité de l'effectif ouvrier. Les mineurs obtiennent rapidement satisfaction, mais les Allemands se sont lancés dans une sanglante chasse aux meneurs : emprisonnement et déportation d'hommes et de femmes, souvent désignés avec la complicité des cadres des Compagnies minières. Jusqu'à la fin de l'occupation, la résistance ouvrière demeurera particulièrement vivace dans la région du Nord.