Paris Pierre Bossuet 1932 In-8 Broché Bon
Reference : 000399
couverture terne, imprimée en bleu et noir, illustrée d'une petite gravure représentant le baiser ; cinquième édition, revue et très augmentée, avec figures dans le texte ; XII+319pp+1fnch table ; L'auteur, personnage bien connu du Pays de Monts, décrit dans cet ouvrage la tradition locale du baiser "intrabucal", il est en outre l'auteur de nombreux ouvrages de médecine, chirurgie et d'histoire ; Ouvrage très détaillé sur le folklore local et cette coutume très courantes au début du XXème siècle ou les jeunes s'embrassent en public
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Marseille, Laffitte Reprints, 1979, gr. in-8°, xii-319 pp, Cinquième édition, revue et très augmentée, un portrait de l'auteur et 71 gravures et photos dans le texte et à pleine page, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette blanche illustrée, bon état. Réimpression tirée à 500 ex. seulement de l'édition de Paris, 1932
Le maraîchinage fut une coutume importante et spécifique au pays challandais. Marcel Baudouin (fervent républicain, qui fut maire de La Barre-de-Monts à partir de 1896) donne la description ethnique d'une pratique sexuelle d'approche, tradition ancienne d'avant mariage aux allures de faux libertinage, qui ne manquait pas d'être « délicieusement idyllique et d'une exquise naïveté », poursuivait le docteur qui était aussi historien, passionné d'archéologie, photographe et ethnologue. « Cette coutume, extrêmement curieuse, a de vraies caractéristiques ethnographiques ». Marcel Baudouin détaille notamment l'échange de très longs baisers sous le parapluie, baisers qui sont « intrabuccaux ». C'est-à-dire de bouche-à-bouche, avec introduction de la langue ! — Maraîchinage (Régionalisme) : Baiser voluptueux intrabuccal. Baiser buccal, écrit le professeur Debove ; baiser intrabuccal, rectifie Georges Anquetil, qui définit le maraîchinage avec une franchise toute médicale en ces termes : « Cette coutume consiste principalement dans un accouplement buccolingual, effectué dans des conditions données, entre un jeune Maraîchin et une jeune Maraîchine, à l'âge où l'amour pousse dans le cerveau très neuf de mes alertes et vigoureux compatriotes, au moment où les sens s'éveillent... » (Georges Anquetil et Jane de Magny, “L'Amant légitime ou la bourgeoise libertine”, 1923) — "Les jeux érotiques commencent évidemment dès l'enfance, se poursuivent de plus belle entre adolescents ou jeunes adultes (ainsi le maraîchinage en Vendée) et tout cela tracasse beaucoup les confesseurs. En revanche, les participants s'y livrent « sans rougir »." (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires, 1690-1750, Communications, 1987, n° 46, p. 128) — "Le maraîchinage est, selon moi, une pratique d'attente, et d'essai de l'accord sexuel." (Jean-Louis Flandrin, Les Amours paysannes) — "Il existe encore, dans le Marais mouillé de la Vendée, dit Marais septentrional ou Marais Breton, ou encore Marais de Mont, (...), une coutume très particulière, appelée le Maraichinage. Elle a reçu cette dénomination, parce qu’elle n’est pratiquée que par les habitants de ce marais, qui portent plus spécialement le nom de Maraichins.(...) Cette habitude, extrèmement curieuse, est tout à fait limitée à cette partie du département, et est inconnue dans le reste de la Vendée, comme d’ailleurs dans toute la France. (...) Elle consiste dans un accouplement bucco-lingual, effectué, dans des conditions données, entre un jeune maraichin et une jeune maraichine, à l’âge ou l’amour pousse dans le cerveau très neuf de nos alertes et vigoureux compatriotes, au moment où les sens s’éveillent. (...) Il s’agit là d’un baiser de bouche à bouche, accompagné d’introduction de la langue, exécuté More Columbino, c’est-à-dire à la manière du « becquetage des colombes ». D’après nombres de personnes du pays, il s’accompagne presque toujours, en raison de sa prolongation et de sa grande durée, d’une sensation voluptueuse de part et d’autre. Scientifiquement c’est un cataglottisme ethnique. (...) D’après Erdna (Le Maraischinage, Interm. nantais, 7 déc 1903. Pseudonyme d’un vieux Challandais, d’une érudition remarquable, habitant aujourd’hui la Bretagne), les jeunes maraichines disaient jadis, pour « maraichiner » : pêcher les galants. Ce terme est très explicite et très éloquent. Il indique nettement le but poursuivi : la recherche du mari rêvé ! Après cette expérience, les amoureuses sont fixées sur l’époux qu’elles croient devoir choisir. C’est donc pour le beau sexe, une sorte d’essai avant la noce ; et pour le maraichin, un préliminaire obligé de la demande en mariage. (...) le vrai terme patois, signifiant maraichiner, est : faire lambiche. (...) je tiens de ma soeur, élevé comme moi dans le pays, que c’est bien là l’expression dont se servent surtout les jeunes filles entre elles. Les hommes ont recours plus souvent au mot « biser », altération locale de « baiser », dans le sens de « s’embrasser ». (...) Ce terme de lambiche me paraît extrèmement caractéristique. D’abord la terminaison iche, qui se rapproche singulièrement de liche, licher, terme patois pour lécher (d’où lichetter, lichette), est bien en rapport avec l’acte du maraichinage (...). Quant au radical lamb. Il nous est familier. (...) Il vient de lambere (lambo), verbe qui signifie lècher, caresser, (...). En tout cas, on connait le vieux mot français lampas, signifiant gosier (...). On le pratique aujourd’hui principalement dans les auberges, soit dans la grande salle commune, soit dans les chambres à coucher voisines, quand on désire ne pas rester sous les regards des curieux. Jeunes hommes et jeunes filles s’attablent alors dans un coin, en face d’un verre de liqueur où plutôt d’une tasse de café (boisson préférée des maraichines), et restent là des heures entières, se livrant au Maraichinage, les uns à côté des autres, sans ouvrir la... bouche, du moins... pour prononcer la moindre parole !" (Marcel Baudouin)
Paris, A. Maloine 1906 In-12 18 x 12,5 cm. Reliure demi-percaline beige, pièce de titre cuir fauve, 195 pp., notes en bas de page, 15 figures dans le texte, table des matières. étiquette épidermée. Bon exemplaire.
Ouvrage inclassable, entre ethnologie, folklore et médecine, le Maraichinage connut un franc succès. Marcel Baudoin (1860-1941) y étudie minutieusement ce qu’est le Maraichinage, la - si archaïque et pourtant si moderne - coutume des Maraichins, les habitants du Pays de Monts, en Vendée maritime, pays natal de l’auteur. Bon état d’occasion
Laffitte Reprints 1979 Laffitte Reprits, 1979, XII-319 pp, cartonnage éditeur sous jaquette, des déchirures le long de la jaquette, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
Réimpression de l'édition de Paris, 1932. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1917 broché in-octavo, 45 figures in-txt., 302 pages, 1917 Paris Maloine et Fils Editeurs,
- 4ème édition - revue et très augmentée - rare - bon état -
Un ouvrage de 320 pages, format 155 x 225 mm, illustré, relié sklivertex brun, réimpression (1979) de l'édition de 1932, Laffitte Reprints, tirage limité à 500 exemplaires, bon état
Reprise de la 5e édition, revue et très augmetée, avec figures dans le texte
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