Paris, Galliot du Pré, 1572 ; Jean Parant 1577 ; Sébastien Molin, 1587 ; Lyon, Abel l'Angelier, 1583. 4 volumes in-12 de (12) ff., 284 pp. (mal chiffrées 313), 258 ff. (mal chiffrés 256) ; (4)ff., 152 ff., (4)ff., 219 ff., (5) ff. Veau fauve, deux filets dorés en encadrement des plats avec pièces d'armes dorées aux angles et au centre, dos à nerfs orné de motifs dorés, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches dorées sur marbrure, court en tête, titre courant atteint à certains feuillets, infime déchirure à un feuillet. Reliure armoriée vers 1650. 148 x 92 mm. EDITION ORIGINALE FRANÇAISE COMPLETE DE CE CELEBRE ROMAN DE CHEVALERIE TRADUIT DE L’ESPAGNOL ; elle est d’une telle rareté que ce prestigieux exemplaire semble être le seul réunissant en ancienne reliure uniforme les quatre parties parues en 1572, 1577, 1587 et 1583 ; le troisième livre est de la première édition parisienne de 1587. « Primaleon de Grèce, roman de chevalerie traduit de l'espagnol par François de Vernassal est une suite de Palmerin d'Olive. Le livre II est traduit par Guillaume Landré, les livres III et IV ont été traduits par G. Chappuys, qui a aussi traduit le second. Paru pour la première fois en 1512, il faisait suite au roman de Palmerin d'Olive (1511) dont il racontait les aventures des deux fils, Primaleon et Galendos. "Le Palmerin de Oliva eut une première édition en 1511 et semble bien être une imitation de l'Amadis. On y retrouve, en effet, des épisodes semblables : naissance secrète de Palmerin, amours de Palmerin et de Polinarda, triomphe de Palmerin sur le Grand Serpent qui garde la fontaine merveilleuse d'Artifaria. Palmerin résiste lui aussi à la séduction d'autres princesses et devient, comme Esplandian, empereur de Constantinople. Le Primaleon conte les aventures des deux fils de Palmerin, Primaleon et Polendos, ainsi que celles de Don Duardos, prince d'Angleterre. Cervantes, qui fait brûler le Palmeron de Oliva, ne mentionne pas le Primaleon, mais fait, en revanche, un éloge, jugé excessif de nos jours, du Palmeron de Inglaterra, roman dont le héros est le fils de Don Duardos et qui semble bien être l' oeuvre d'un auteur portugais. Les épisodes merveilleux s'y multiplient et le plus célèbre est sans doute celui de la coupe magique, où étaient congelées les larmes de Brandisia" (Encyclopaedia Universalis). "Le roman met nettement l'accent sur la galanterie ; mais les éléments réalistes y trouvent plus de place » (Laffont-Bompiani). PRECIEUX EXEMPLAIRE RELIE EN VEAU FAUVE DE L’EPOQUE AU CHIFFRE DE NICOLAS FOUQUET, VICOMTE DE MELUN ET DE VAUX, MARQUIS DE BELLE-ISLE, FILS DE FRANÇOIS, CONSEILLER D'ETAT ORDINAIRE, ET DE MARIE DE MAUPEOU, NE A PARIS EN 1615.
Reference : YTB-63
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