(Genève, Cramer), 1769. 2 volumes in-8 de 384 pp. et (2) ff., 343 pp Veau blond, filets dorés et armes sur les plats, dos lisses ornés de motifs dorés, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliures armoriées de l’époque. 195 x 115 mm. PREMIERE EDITION SOUS CE TITRE ET EDITION EN PARTIE ORIGINALE DU Dictionnaire philosophique paru en 1764. Cette édition contient quatre nouveaux articles : Carême ; Questions sur le Carême ; Credo ; Inquisition ; Torture, le nombre des articles passant alors à 118. Il y a aussi une addition à l’article Job. – Cat. B.N.F., II, n° 35 91. L'A B C, dix-sept dialogues traduits de l'anglais de M. Huet (voy. Mélanges), fait partie du t. II de la Raison par alphabet (pp. 197-339). Le plan du Dictionnaire philosophique fut conçu à Postdam, en 1752 : Colini nous apprend que le 28 septembre « au souper du roi, on s’était amusé de l’idée d’un dictionnaire philosophique, que cette idée s’était convertie en un projet sérieusement adopté, que les gens de lettres du roi et le roi lui-même devaient travailler de concert, etc… Voltaire, ajoute Colini, commença dès le lendemain ». Le retentissement du Dictionnaire philosophique fut immense ; c'est autour d'oeuvres comme celle-là que devait se former la philosophie voltairienne. Le Dictionnaire philosophique, brûlé à Genève par la main du bourreau, le 26 septembre 1764 (Gaberel, Voltaire et les Génevois, Paris, 1857, p. 116) fut condamné par arrêt du Parlement de Paris, du 19 mars, et par décret de la cour de Rome, du 8 juillet 1765 (Index librorum prohibitorum, Modoetiae, p. 118). En 1766, lors du supplice du chevalier de La Barre, le Dictionnaire philosophique, qu’on avait trouvé dans sa bibliothèque, fut livré aux flammes en même temps que les restes mutilés du malheureux chevalier. Exemplaire du Dictionnaire philosophique conservé dans son élégante reliure armoriée de l’époque. Le livre ayant été condamné, interdit et activement recherché, il paraissait téméraire d’y apposer ses armoiries. SUPERBE EXEMPLAIRE RELIE EN VEAU BLOND DE L’EPOQUE AUX ARMES DU Marquis de Barbançon Louis Antoine du Prat, marquis de Barbançon, fils aîné de François, comte de Barbançon, marquis de Cany, brigadier des armées, et de Claire-Charlotte-Séraphine du Tillet de Saint-Mathieu, né le 3 août 1714, devint mestre de camp de cavalerie en 1735, brigadier le 2 mai 1744, maréchal de camp le 1er janvier 1748, gouverneur en 1735, de Coucy, premier veneur du Duc d’Orléans en mars 1752 et lieutenant général le 1er mai 1758. Il avait épousé en premières noces, le 22 février 1735, Angélique Françoise-Joséphine de Thiard de Bissy, et en secondes noces, le 26 mars 1749, Antoinette Eléonore du Fay de la Tour-Maubourg.
Reference : YTB-101
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