Basel, Johannes Amerbach, Idibus februariis [13 II], 1490. In-folio de 268 ff. sign. a10, b-o8, p-y A-K8.6, L-O6.8, veau rose estampé à froid sur ais de bois, dos à nerfs, tranches lisses, fermoirs. Reliure de l’époque. 318 x 225 mm. PRECIEUSE EDITION INCUNABLE ILLUSTREE DE L’UN DES PLUS GRANDS LIVRES DE LA LITTERATURE DE TOUS LES TEMPS, LA SECONDE SORTIE DES PRESSES D’AMERBACH. Goff A. 1244 ; BMC III ; 752 ; Hain 2066 ; Gesamtkatalog 2888 ; Schreiber 3394. “The idea of international law was partly derived from the book; Grotius cites St Augustine. Both Luther and Calvin took Augustine as the foundation of Protestantism next to the Bible itself” (PMM, 3 (for the 1467 edition)). « La Cité de Dieu est l’apologie du Christianisme, écrite par Saint-Augustin (354-430) vers la fin de sa vie. C’est à la fois une philosophie de la société humaine dans son devenir historique, une métaphysique de la société et une interprétation de la vie individuelle et sociale, à la lumière des principes fondamentaux du Christianisme. La Cité de Dieu est, selon l’opinion universelle, l’œuvre qui exprime le mieux la personnalité multiple d’Augustin, à la fois exégète, métaphysicien, psychologue et théologien. Ce qu’il avait fait dans Les Confessions pour l’individu, Augustin le fait dans La Cité de Dieu pour la société humaine. Cette histoire a exercé une influence profonde sur toutes les époques et sur tous les individus curieux et inquiets de leur propre destin. De Bossuet à Balbo, tous ceux qui se sont à nouveau penchés sur le problème de l’histoire, se sont tournés vers Saint-Augustin ; c’est pourquoi, malgré le développement des sciences théoriques, « la Cité de Dieu » reste encore un livre vivant, qui ne cesse de trouver des lecteurs ». “ His work of the City of God marks the transition of Christianity from adolescence to maturity. It influenced radically the theology and philosophy, the political doctrines and economic precepts of the Middle Ages.” Cette très précieuse édition incunable est imprimée en caractères gothiques, sur double colonnes, le texte sur 54 lignes, encadré des commentaires de Thomas Waleys et Nicolas Trivet sur 65 lignes, avec quelques caractères en grec. Elle reprend l’édition donnée le 13 février 1489 par Amerbach. Une grande et belle figure gravée sur bois (197 x 142 mm) attribuée au maître de Haintz-Narr représente Saint Augustin rédigeant son ouvrage, alors que s’opposent à ses pieds la Cité de Dieu à la Cité de Satan. SUPERBE EXEMPLAIRE, GRAND DE MARGES ET DE PARFAITE FRAICHEUR, DE CET IMPORTANT ET RARE INCUNABLE ILLUSTRE. Le grand bois est peint en coloris chaleureux et chatoyants par une main contemporaine ainsi que la première initiale. De grandes initiales sur 6 ou 9 lignes finement peintes. L’ensemble de l’exemplaire est entièrement rubriqué en rouge et bleu alterné. L’exemplaire décrit dans le catalogue du British Museum (III. 752) et acheté en octobre 1867 était incomplet du premier feuillet de titre, illustré du grand bois. Johann Amerbach (ca 1445-1513) est l’un des principaux imprimeurs bâlois. Formé à Venise, il collabora avec J. Von Pforzheim, J. Petri et J. Froben, ainsi qu’avec A. Koberger. Il publia son premier ouvrage daté en 1478, avec J. Reuchlin. Son De Civitate Dei, avec les commentaires de Thomas Valois (1287-1350) et Nicolas Triveth (1258-1354), a fait l’objet de deux éditions. La première, datée du 13 février 1489, est identique à la seconde de 1490. Le grand bois gravé du maître de Haintz-Narr, est formé de deux parties, il représente Saint Augustin assis à son pupitre et, dans la partie inférieure, Jérusalem et Babylone. CIBN, I, A-688 ; BMC, III, 752 (pour un exemplaire mesurant 309 x 213 mm) ; GW, 2888 ; Lokkös, p. 43, n° 53 ; Arnim (M. Von), Katalog der Bibliothek Otto Schäfer, I, n° 23 ; Schreiber, 3394. Est reliée avec, du même auteur : DE TRINITATE. (Basel), Johannes Amerbach, 1490. In-folio de 86 ff. a-c8, d-l8.6, m6. SECONDE EDITION SORTIE DES PRESSES DE J. Amerbach ; l’originale ayant été publiée à Strasbourg pas après 1474. Exemplaire rubriqué à l’époque en rouge et en bleu. CIBN, I, A-721 ; BMC, III 753 ; GW, 2928 : Lokkös, p. 44, n° 56. INTERESSANTE RELIURE DE L’EPOQUE, SORTANT D’UN ATELIER DU SUD DE L’ALLEMAGNE. Sur la tranche inférieure est portée la mention « Augu° de civi. e De Trini » ; dos restauré.
Reference : YTB-1
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s.l. [Geneva], Iacobus Stoer 1596 Complete in 2 volumes: 32,[23],739,[51] + [24],742,[42] pp., title within decorated border and with device, includes extensive table of contents and index, 18cm., late 18th cy. uniform hardcover bindings (spines in leather with 5 raised bands, title in gilt, some use at corners and at ends of boards, small defect on upper end of front joints), paper is slightly browned, text and interior bright and clean, with old handwritten ex-libris on title page of volume I ("Sum Anthonii Gravenstein"), good condition, [an early edition of Augustine's 'De Civitate Dei' with commentaries by the Spanish humanist Juan Luis Vives (first published in 1522). The title mentions "Operum tomi quinti pars prima & secunda".], R96553
AUGUSTINUS HIPPONENSIS, S. ; [ AUGUSTIN, Saint ; AUGUSTINE, S. ]
Reference : 62098
(1586)
1 vol. fort in-folio reliure pleine basane marbrée, dos à 5 nerfs, s.n. [ Compagnie des Libraires ], Ludguni [ Lyon ], 1586, 540-432 pp. et 11 ff. n. ch. Titre complet : Tomus IIII Operum D. Aurelii Augustini Hipponensis Episcopi, complectens Reliqua [ ton didaktikon ] Per Theologo Lovanienses ab innumeris mendis repurgatus, Cum Appendice eiusdem Tomi [ Suivi de : ] Tomus V Operum D. Aurelii Augustini Hipponensis Episcopi, De Civitate Dei Libros XXII continens : Ex vetustissimis MS. exemplaribus per Theologos Lovanienses ab innumeris mendis repurgatus. Quorum diligentiam attestatur sur finem Tomi, castigationum ratio, & lectionum varietas, maiori ex parte annotata
Tomes 4 et 5 de l'édition établie par Thomas Gozaeus et Jean Molanus à partir de l'édition publiée à Anvers par Christophe Plantin en 1576-1577. Le tome 5 contient l'intégralité des 22 livres de "La Cité de Dieu". On reconnaît la marque au Lion et aux Abeilles de la "Compagnie des libraires" de la Ville de Lyon avec leur devise "De forti dulcedo" (Baudrier, VI, 284). Bon état (petit accroc en coiffe, reliure un peu frottée, un coin frotté, ex-libris "Collegii Societatis Jesu Aginnensis Catal. Inscriptus" et ex-libris Salvatoris). Le collège des Jésuites d'Agen fut fondé en 1591 (4 ans après l'impression de cet ouvrage) ; il sera évacué le 1er août 1762.
Basileae, ex officina nostra, pridie Calendas septembreis, 1522. In-folio de (22)-787-(1) pp. (signatures : aa12, a-z6, A-Z6, Aa-Rr6, Ss-Tt8), sans le dernier feuillet blanc aa12, peau de truie estampé sur ais de bois, traces de fermoirs, dos à nerfs (reliure de l'époque).
Première édition du commentaire de Juan Luis Vives sur la Cité de Dieu. L'humaniste espagnol fut convaincu d'éditer le grand ouvrage de saint Augustin par Erasme qui donne ici un Avis élogieux au lecteur. Vives dédia cette oeuvre à Henri VIII, sur proposition de Thomas More, dans le but d'obtenir le parrainage du roi. Le Commentaire de la Cité de Dieu fut condamné par les théologiens de Louvain en 1546 et par le Pape en 1559 ; il fut inscrit à l'index en 1584. Caractères romains ; manchettes en caractères italiques ; bandeaux et initiales gravés sur bois. 50 lignes par page, colophon mal daté 1512. Encadrements ornés gravés sur bois au titre et aux feuillets aa2r, a1r et Tt8v. Marque de Johann Froben au verso du dernier feuillet. Bordures et initiales d'après Hans Holbein et Urs Graf. Exemplaire comportant de nombreuses et fines galeries de vers tout au long de l'ouvrage dans le texte et dans les marges. Quelques accidents à la reliure. Vander Haeghen, Bibliotheca erasmiana, II, p. 11 ; Adams, A 2194.
«On n’en connait pas d’exemplaires» (Brunet, I, 560-561). 2a. Tauola et capittoli del primo libro || sācto Augnstino de la cita dio. 13a. Queste illibro di sancto Augustino de || lacita didio ilquale ediuiso ī. xxii libri || Iquali sono īcōfusiōe delrito dilliddii de || pagani... comīcia ilprologo tracto || del secundo libro delere-tractaciōe de Au||gustino:... 333b. COLOPHON : DEO GRATIAS. [P]Armi con laiutorio didio ha||uere renduto il debito di que||sta grande opera. Adcui pare troppo : o || adcui pare poco miperdonino. Ma ad || cui basta non adme: ma adio congratu||landosi meco ne rendano gratie. Glo||ria et honore alpadre et al figliuolo et || allo spirito sancto omnipotente idio in || secula seculorum. Amen. Chancery folio, 322 leaves (of 324, without first and last blank leaves), a12 a-k L m-z10 A-G10 H12, double column, 47 lines, roman type, initial spaces (the first supplied in red, a few others supplied later in brown ink), book number supplied in manuscript at head of each recto (faded), eighteenth-century cat's-paw calf, spine gilt in compartments with red morocco lettering-pieces, red edges. Reliure du XVIIIe siècle. 286 x 198 mm.
Edition originale en italien de «La Cité de Dieu» de Saint-Augustin, rarissime. «On n’en connait pas d’exemplaires» (Brunet, I, 560-561). HC *2071; GW 2892; BMC VII, 1136; BSB-Ink A-865; CIBN A-691; Bod-inc A-534; Goff A-1248. First edition of the only medieval translation into Italian of Augustine's City of God, traditionally ascribed to the fourteenth-century Florentine Dominican Jacopo Passavanti, and which appeared shortly after the editio princeps of the Latin printed by Sweynheym and Pannartz. Cité De Dieu est l'apologie du christianisme, écrite par Saint Augustin (354-430) vers la fin de sa vie. C'est à la fois une philosophie de la société humaine dans son devenir historique, une métaphysique de la société et une interprétation de la vie individuelle et sociale, à la lumière des principes fondamentaux du christianisme. Le livre est écrit en réponse à l'accusation formulée en 410 par les païens, qui prétendent que le sac de Rome, infligé par les Goths d'Alaric, a pour cause l'abandon du culte des dieux traditionnels, abandon imposé par le christianisme. Augustin répond en rejetant l'accusation ; mais d'abord, pour avertir et rassurer les chrétiens eux -mêmes, qui n'avaient pas été sans s'émouvoir et sans souffrir de ce carnage, il explique quelle est la véritable nature du bien et du mal, et démontre comment ce dernier ne peut nous venir d'une violence extérieure, puisqu'il tire son origine de la volonté qui se soumet aux biens temporels. Les dévastations et les massacres perpétrés par les Goths n’ont pas porté atteinte à ce qui a une vraie valeur; ils ont été, tout au plus, une épreuve salutaire et un avertissement éloquent pour les chrétiens trop attachés aux biens terrestres (livre I). Dans son développement, Augustin a mis en valeur la tradition apologétique de Tertullien à Origène, en la revivant avec sa vaste expérience de penseur et d'évêque, en en élargissant les perspectives, en en faisant une interprétation de l'histoire de l'humanité. C'est pourquoi cette histoire a exercé une influence profonde sur toutes les époques et sur tous les individus curieux et inquiets de leur propre destin. C'est pourquoi, aussi, dans les polémiques du Moyen Âge entre la papauté et l'empire, on a voulu puiser dans cette œuvre (identifiant faussement la cité de Dieu avec l’Église empirique et la cité du monde avec l'État concret) ; c'est pourquoi, de Bossuet à Balbo, tous ceux qui se sont à nouveau penchés sur le problème de l'histoire se sont tournés vers saint Augustin ; c'est pourquoi, malgré le développement des sciences théoriques, La Cité de Dieu reste encore un livre vivant, qui ne cesse de trouver des lecteurs. Ce fut le premier livre imprimé en Italie (1467, à Subiaco) et nous savons combien ensuite l'humanisme en sentit le charme profond, comme le sentirent aussi les Réformateurs, Pascal, Kierkegaard. Many incunable catalogues continue to express uncertainty about whether this edition was printed in Venice or in Florence, and about its date. But the research by Tommaso Accurti and Roberto Ridolfi has established clearly that this edition was printed by Antonio Miscomini in Venice, during the years of his activity there, 1476-78. By 1480, Miscomini had moved to Nonantola, from where he migrated to Florence. During the years of his first shop in Venice he did not use his surname in his colophons, referring to himself as Antonius Bartholomaei, and Antonio da Bologna. «In quire q the text is almost free from contractions and the pages of the inner opening are short, with a blank space of nearly a column between two chapters. This book was assigned to Miscomini's Florentine press by Procter (n° 6145) but is here taken to have been printed by him at Venice because (I) of the numerous watermarks several (scales in circle, large oxhead with shaft ending in cross and rosette, etc.) are characteristically Venetian but none characteristically Florentine ; (2) the heavy a with head curled to left which is occasion-ally found occurs elsewhere only in the Venetian Virgil of ‘1486’, IB. 20447, vol. v, p. 240. The considerations that one of the Bodleian copies belonged to the Jesuates of Venice and that, according to R. Lier & Co.'s Catalogue IX (1926), no. 8, at least two copies in original Venetian bindings are known point in the same direction. On the other hand, the frequent combination of the article with its substantive in one word is rather a Florentine characteristic. Wherever it was printed, the book cannot be later than 1483, as is shown by the inscription in the Bodleian copy : Questo libro e dipoueri Iesuati da uenegia. 1483. The only well authenticated early edition.» (BMC, VII, 1136). Très bel exemplaire. Hauteur 286 mm contre 241 pour l’exemplaire Théordore Low Devinne.
Barcelona, Facultat de Teologia de Catalunya 2000 446pp., 22cm., softcover, very good condition, in the series "Col-lectania Sant Pacia" vol.69, ISBN 84-86065-62-3, R77590