Journal de l'adjudant-général Ramel, commandant de la Garde du Corps Législatif de la République Française, l'un des déportés à la Guiane après le 18 fructidor ; sur les faits relatifs à cette journée, sur le transport, le séjour et l'évasion de quelques-uns des déportés ; avec les détails circonstanciés de la fin terrible du général Murinais, de Tronçon-Ducoudray, etc., etc. Seconde édition, revue, corrigée et augmentée de la lettre de Ramel au Directoire et de douze notes qui ne se trouvoient point dans la première. Londres, 1799. in-8, II-186 pp, illustré d’un frontispice relié avec Anecdotes secrètes sur le 18 fructidor et nouveaux mémoires des déportés a la Guiane ,écrits par eux-mêmes, et faisant suite au Journal de Ramel ...A Paris , chez Giguet & cie ,VIII-215pp , frontispice intitulé : "Plutôt mourir a Sinamary sans reproche que de vivre coupable a Paris". Les 2 ouvrages relatent la déportation en Guyane des principaux participants du complot royaliste déjoué par le Directoire lors du coup d'état du 18 fructidor" (Réf. : Sabin, 27337). relié avec pièce de titre manque les pages 181 à 192, page 199 coupée .
Reference : PHO-586
JP Ramel devient en 1796 commandant de la garde du Corps législatif ,suspecté de sympathie pour les royalistes, il est désarmé par Augereau lors du coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il est arrêté et conduit à la prison du Temple. Le lendemain, une loi le condamne, avec les proscrits de la veille, Pichegru, Barthélemy, Laffon-Ladebat, Barbé-Marbois. On le destitue et on l'envoie en déportation en Guyane, à Sinnamary. Il parvient, en juin 1798, à s’échapper de cette colonie à bord d'une pirogue et à gagner l’établissement hollandais de Paramaribo avec Pichegru, Murinais, Willot, Barthélemy, Barbé-Marbois, etc. Il se rend à Hambourg puis à Londres et y fait paraître en 1799 son journal.P1-14
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