1830, à Paris, imprimerie royale, 3 volumes in-8°et 1 atlas ,1 portrait-frontispice ,5 planches et 1 carte et itinéraire dépliante (900x 650mm). 3 fnch-xii-475pp,426pp, 404pp..Très rare et complet- très bel exemplaire, relié plein buffle rouge, dos lisse avec auteur et titre, tomaison, atlas, titre au plat, couvertures conservées Dans l’Atlas : 5 planches et 1 grande carte repliée par Jomard
Reference : PHO-1705
René CAILLIÉ (1799-1838) a réalisé deux exploits dont chacun aurait suffi à immortaliser son auteur. 1, atteindre Tombouctou et en revenir vivant. 2 , traverser le Sahara du Niger au Maroc. Dans l’Afrique centrale, précédé d’observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et d’autres peuples ; pendant les années 1824-1825-1826-1827-1828. Avec une carte itinéraire, et des remarques géographiques, par M Jomard, membre de l’institut. Dès 1816, il s’embarque pour le Sénégal comme domestique d’un officier et il commence à rêver de Tombouctou en lisant les récits de Mungo Park. Après un premier séjour à la Guadeloupe, il regagne l’Afrique et participe en 1818-1819 à la malheureuse expédition du major Gray à la recherche du Mungo Park. De retour au Sénégal en 1824, il séjourne durant près de deux années chez les Maures Brakna, dont il apprend la langue, les coutumes, la religion. Lassé par l’indifférence des autorités françaises et anglaises, il décide de se lancer seul, sans appuis, presque sans argent, dans l’immensité du continent noir. Le 19 avril 1827, René CAILLIE quitte Kakoudy, sur les bords du Rio Nuñez ; à travers le Fouta Djalon, il atteint le haut Niger dans la région de Kouroussa. Puis, par Kankan et Tengréla, il arrive à Djenné après un an de fatigues et de maladies. Là il embarque sur une pirogue qui en un mois le conduit à Kabara, le port de Tombouctou. Le 20 avril 1828, c’est l’arrivée à Tombouctou-la-mystérieuse et la désillusion presque immédiate : la ville est triste, mal bâtie, moins active que Djenné et pratiquement vassale des Touaregs. Dès le 4 mai, Caillié, se faisant toujours passer pour un musulman, prend le chemin du retour, mais quel retour ! Associé à une immense caravane, il traverse le Sahara occidental par Arouan, Taoudeni et le Tafilelt. Souffrant de la faim et de la soif, maltraité par ses compagnons, il parvient à bout de force au Maroc. Le 7 septembre 1828, il est à Tanger où le consul de France, Delaporte, l’accueille et le fait rapatrier. Voyageur autodidacte, se déplaçant dans des conditions très précaires, Caillé n’a pu faire une oeuvre rigoureusement scientifique. Ses observations sur la géographie, le climat, l’agriculture, les populations, les villes des régions traversées n’en sont pas moins extrêmement précieuses et seront confirmées par ses successeurs. (Numa Broc). 3 octavo volumes and 1 atlas, 1 frontispiece portrait, 5 plates and 1 folding map and itinerary (900x 650mm). Very rare and complete fine copy, bound in full red leather, , smooth spine with author and title, volume number. René Caillié, son of a humble French baker and orphaned at the age of eleven, was inspired by his reading of Robinson Crusoe to become an explorer (howgego).M5-C (Gay. 243 Numa Broc Afrique pp 64-65).
Librairie Voyage et Exploration
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1830, à Paris , imprimerie royale ,3 volumes in-8°et 1 atlas ,5 planches et 1 carte et itinéraire dépliante (900x 650mm). Très rare et complet- très bel exemplaire qqs légères rousseurs, et 1 carte repliée sous étui , relié plein cuir orange, imitation écailles , dos lisse avec pièce d’auteur et titre , tomaison (reliure postérieure )
Dans l’Atlas : 1 grande carte repliée par Jomard Gay . 243 Numa Broc Afrique pp 64-65. René CAILLIE (1799-1838) a réalisé deux exploits dont chacun aurait suffi à immortaliser son auteur. 1, atteindre Tombouctou et en revenir vivant. 2 , traverser le Sahara du Niger au Maroc. Dans l’Afrique centrale, précédé d’observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et d’autres peuples ; pendant les années 1824-1825-1826-1827-1828. Avec une carte itinéraire, et des remarques géographiques, par M Jomard, membre de l’institut. Dès 1816, il s’embarque pour le Sénégal comme domestique d’un officier et il commence à rêver de Tombouctou en lisant les récits de Mungo Park. Après un premier séjour à la Guadeloupe, il regagne l’Afrique et participe en 1818-1819 à la malheureuse expédition du major Gray à la recherche du Mungo Park. De retour au Sénégal en 1824, il séjourne durant près de deux années chez les Maures Brakna, dont il apprend la langue, les coutumes, la religion. Lassé par l’indifférence des autorités françaises et anglaises, il décide de se lancer seul, sans appuis, presque sans argent, dans l’immensité du continent noir. Le 19 avril 1827, René CAILLIE quitte Kakoudy, sur les bords du Rio Nuñez ; à travers le Fouta Djalon, il atteint le haut Niger dans la région de Kouroussa. Puis, par Kankan et Tengréla, il arrive à Djenné après un an de fatigues et de maladies. Là il embarque sur une pirogue qui en un mois le conduit à Kabara, le port de Tombouctou. Le 20 avril 1828, c’est l’arrivée à Tombouctou-la-mystérieuse et la désillusion presque immédiate : la ville est triste, mal bâtie, moins active que Djenné et pratiquement vassale des Touaregs. Dès le 4 mai, Caillié, se faisant toujours passer pour un musulman, prend le chemin du retour, mais quel retour ! Associé à une immense caravane, il traverse le Sahara occidental par Arouan, Taoudeni et le Tafilelt. Souffrant de la faim et de la soif, maltraité par ses compagnons, il parvient à bout de force au Maroc. Le 7 septembre 1828, il est à Tanger où le consul de France, Delaporte, l’accueille et le fait rapatrier. Voyageur autodidacte, se déplaçant dans des conditions très précaires, Caillé n’a pu faire une oeuvre rigoureusement scientifique. Ses observations sur la géographie, le climat, l’agriculture, les populations, les villes des régions traversées n’en sont pas moins extrêmement précieuses et seront confirmées par ses successeurs.(Numa Broc). Bel et précieux exemplaire de cet ouvrage capital, N° de réf. du libraire 27302 René Caillié, son of a humble French baker and orphaned at the age of eleven, was inspired by his reading of Robinson Crusoe to become an explorer (howgego).
Imprimerie Royale, 1830, Paris, Texte in-8, 3 volumes + 1 atlas, relié plein cuir orange, imitation écailles , dos lisse avec pièce d auteur et titre , tomaison, très bel exemplaire qqs légères rousseurs, et 1 carte repliée sous étui
Dans l Atlas : 1 grande carte repliée par Jomard Gay . 243 Numa Broc Afrique pp 64-65. René CAILLIE (1799-1838) a réalisé deux exploits dont chacun aurait suffi à immortaliser son auteur. 1, atteindre Tombouctou et en revenir vivant. 2 , traverser le Sahara du Niger au Maroc. Dans l Afrique centrale, précédé d observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et d autres peuples ; pendant les années 1824-1825-1826-1827-1828. Avec une carte itinéraire, et des remarques géographiques, par M Jomard, membre de l institut. Dès 1816, il s embarque pour le Sénégal comme domestique d un officier et il commence à rêver de Tombouctou en lisant les récits de Mungo Park. Après un premier séjour à la Guadeloupe, il regagne l Afrique et participe en 1818-1819 à la malheureuse expédition du major Gray à la recherche du Mungo Park. De retour au Sénégal en 1824, il séjourne durant près de deux années chez les Maures Brakna, dont il apprend la langue, les coutumes, la religion. Lassé par l indifférence des autorités françaises et anglaises, il décide de se lancer seul, sans appuis, presque sans argent, dans l immensité du continent noir. Le 19 avril 1827, René CAILLIE quitte Kakoudy, sur les bords du Rio Nuñez ; à travers le Fouta Djalon, il atteint le haut Niger dans la région de Kouroussa. Puis, par Kankan et Tengréla, il arrive à Djenné après un an de fatigues et de maladies. Là il embarque sur une pirogue qui en un mois le conduit à Kabara, le port de Tombouctou. Le 20 avril 1828, c est l arrivée à Tombouctou-la-mystérieuse et la désillusion presque immédiate : la ville est triste, mal bâtie, moins active que Djenné et pratiquement vassale des Touaregs. Dès le 4 mai, Caillié, se faisant toujours passer pour un musulman, prend le chemin du retour, mais quel retour ! Associé à une immense caravane, il traverse le Sahara occidental par Arouan, Taoudeni et le Tafilelt. Souffrant de la faim et de la soif, maltraité par ses compagnons, il parvient à bout de force au Maroc. Le 7 septembre 1828, il est à Tanger où le consul de France, Delaporte, l accueille et le fait rapatrier. Voyageur autodidacte, se déplaçant dans des conditions très précaires, Caillé n a pu faire une oeuvre rigoureusement scientifique. Ses observations sur la géographie, le climat, l agriculture, les populations, les villes des régions traversées n en sont pas moins extrêmement précieuses et seront confirmées par ses successeurs.(Numa Broc). Bel et précieux exemplaire de cet ouvrage capital