Paris, Chez P. Gilles Le Mercier, 1750, 2 volumes in-12, 360 pp., 331 pp., reliés plein basane marbré, dos à nerfs ornés, pièces de titre et tomaison, tranches rouges.
Reference : PHO-1494
Traduction des poèmes du cardinal de Polignac par M. de Bougainville, l’auteur critique les ouvrages de Pierre Bayle et de ses disciples, il joua un certain rôle dans la lutte philosophique de l'époque.P1-3O
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Bruxelles François Foppens 1765
2 tomes reliés en 1 volume in-12, lxxii, 462p. :: Bonne édition de cette traduction d'un poème latin paru, posthume, en 1742. Cette traduction de Jean-Pierre de Bougainville fut publiée d'abord en 1749. Ce poème philosophique fut composé par le cardinal à la suite d'une dispute avec Bayle. L'ecclésiastique y réfute le "De natura rerum", de Lucrèce sur lequel s'appuyait Bayle pour justifier son scepticisme, et développe quelques théories de Descartes sur l'univers et le machinisme. L'ouvrage, resté inachevé à la mort de l'auteur, fut complété par l'abbé Rothelin et le professeur Lebeau. :: Les deux tomes sont à pagination continue mais avec pages de titre séparées. QUÉRARD VII, 249 ne mentionne pas notre édition. OCLC en localise 4 exemplaires, tous en Angleterre. :: Reliure de l'époque, basane mouchetée, dos à nerfs orné de fleurons, pièce de titre rouge, tranches rouges (un mors forcé). Sur feuillet de garde, longue note manuscrite en latin datée de 1770 et signée "Le Nepveu". Bon exemplaire. (Ancienne collection Jean Leduc)
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A Bruxelles chez François Foppens 1772. 2 tomes en 1vol in-12 totalisant 3ff n ch LXXII 462pp. Pleine basane havane, dos à nerfs orné de compartiments dorés, pièce de titre vert foncé, tranches marbrées, rel époque. Bel exp. Dénonciation de l'épicurisme de Lucrèce et du matérialisme. Traduction en prose.
1767 veau moucheté, filets sur les plats, dos lisse, tr. mouchetées bleu. 2 vol. in-16, (2ff.), 360pp. (2ff.) et (2ff.), 336pp., P. Desaint 1767,
Grente " A travers Lucrèce, c'est Bayle qu'il s'était proposé de réfuter, car le philosophe français avait emprunté au poète latin la plupart de ses objections.".Agréable exemplaire.
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Bruxelles, Foppens, 1755. 2 tomes in-12, 3ff.-LXXIVpp.-178pp. - 1f.- puis paginé 181 à 460. Reliés en 1 volume basane fauve marbrée, dos à nerfs orné, pièce de titre, tranches rouges. (Reliure de l'époque).
Traduction française en prose du célèbre poème latin du cardinal de Polignac (né au Puy-en-Velay en 1661). (Quérard VII, p. 249). - Petite fente au bas du dos.
Bruxelles, Foppens, 1760, 2 TOMES reliés en un volume in 8, pleine basane marbrée, dos orné de fers dorés, tranches rouges (reliure de l'époque), (petit travail de vers à un mors, cachet de cire rouge sur la page de titre au tome 1 comportant des armes non identifiées), T.1 : 3 feuillets non chiffrés, 72pp., 178pp., T.2 : 1 feuillet non chiffré: (page 179/180), pp. 181/462
---- "Orateur, poète, philosophe, le CARDINAL DE POLIGNAC était loin d'être étranger aux sciences physiques et mathématiques. Il fut nommé en 1715 membre honoraire des Académies des sciences... L'ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation est le poème latin de l'ANTI-LUCRECE. Laissé inachevé par le cardinal, il fut publié (en latin) par son ami l'abbé de Rothelin avec un discours préliminaire de Lebeau... BOUGAINVILLE en a donné une traduction complète... Le désir de réfuter les objections que BAYLE empruntait, pour la plupart, au De natura rerum du poète romain, fut le motif qui engagea le CARDINAL DE POLIGNAC à prendre la plume. Ce poème renferme neuf livres. Après avoir combattu dans les premiers livres les erreurs d'EPICURE sur le vide et les atomes, et cherché à établir que le mouvement, n'étant pas propre à la matière, suppose une cause première, il démontre la spiritualité et l'immortalité de l'âme, en un mot les grandes vérités du spiritualisme chrétien. Amené à parler de l'âme des bêtes, il penche vers le méchanisme de DESCARTES. Les deux derniers livres sont consacrés aux preuves de l'existence d'un premier Etre intelligent et juste... Il faut louer l'auteur, qui, avec des intentions religieuses, se contente d'invoquer partout les raisons, d'avoir embelli les vérités les plus abstraites des charmes de la poésie, et emprunté une foule de détails neufs, ingénieux aux sciences et aux arts, à l'histoire et à la fable. Il prend souvent à Lucrèce des traits énergiques ou brillants qu'il retourne contre lui...". (Hoefer T. 40)**75410/7541/P2