Bruxelles , Rutger Velpius, 1602 in-8, [3] ff. n. ch. (titre, au lecteur, dédicace), 504 pp., avec un portrait-frontispice, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches rouges , titre remonté, bon exemplaire. (reliure de l'époque).
Reference : PHO-1223
La première édition de ce livre rare dans toutes ses sorties porte l'adresse de Rouen et la date de 1595. Il y a au moins deux éditions à la date de 1602 (une lyonnaise, et la nôtre), et l'ouvrage fut encore réimprimé en 1614. Jean Du Bec-Crespin (vers 1540 - 1610) avait effectué dans sa jeunesse plusieurs voyages en Orient (Egypte, Levant, Palestine) d'où il a pu rassembler l'éventuelle documentation de son ouvrage. Converti au protestantisme en 1562, puis revenu au catholicisme en 1572, il entra dans les ordres en 1577 et devint abbé commendataire de Mortemer, puis évêque de Saint-Malo en 1596.Cioranescu, XVI, 8231 (pour l'originale). Brunet II, 846 (signale l’édition). Absent de Hage Chahine, Blackmer et Atabey. ex-libris de Roland Chevallier .P1-Et3
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Lyon, Léonart Fiscelle, 1602 ; in-8. 3ff. (titre, épitre au lecteur, dédicaces)-1 portrait-504pp. Vélin souple de l'époque, dos plat muet. Traces d'attaches de liens. Titre manuscrit sur la tranche de tête. Ex-libris manuscrit au dos du portrait : " Jacques Guillard". Quelques rousseurs, une mouillure légère.
La première édition a paru à Rouen en 1595 (Cioranescu, XVI, 8231). (Brunet II, 846, pour la présente édition Baudrier ne cite pas ce libraire, ni cette édition). Il s'agit ici de la seconde édition, que l'on trouve généralement à l'adresse de "Bruxelles, Chez Rutger Velpius" et très exceptionnellement à celle (fantaisiste ?) de Lyon. (Atkinson, LA LITTERATURE GEOGRAPHIQUE FRANCAISE, N° 424).Jean Du Bec-Crespin (v. 1540-1610) est originaire de Normandie, son oncle fut archevêque de Reims. Il aurait voyagé en Orient avant d'embrasser la carrière militaire et de se convertir au protestantisme. Mais il abandonna l'un et l'autre état et entra dans les ordres en 1577 avec le soutient de son oncle. Il fut nommé abbé commendataire de l'abbaye de Mortemer dans l'Eure, en 1578, puis devint doyen du chapitre de Nantes. Vingt ans plus tard on le retrouve évêque de Saint-Malo où il meurt en 1610. Ses voyages au Levant et les auteurs anciens lui ont fourni la matière à cet ouvrage : "J'ay bien voulu vous apporter les authoritez de dignes et graves autheurs, lesquels ont fait mention de notre Tamerlanes en traitant généralement des choses du monde". Il dit emprunter son histoire à un auteur arabe "lequel estoit du temps de ce prince, compagnon & familier de ces conquestes, appellé Alhacen".Tamerlan serait issu d'une tribu mongole, les Barlas, apparentée à Gengis Khan. Il accède au trône de Samarcande (capitale de l'Ouzbékistan) en 1369. A partir de là les trente-cinq ans de son règne seront une succession de campagnes militaire visant à l'expansion territoriale en Asie. Il est réputé pour les massacres et destructions qu'il ordonna, faisant des millions de morts, mais aussi pour avoir sauvegardé les artisans qu'il faisait déporter à Samarcande, transformant ainsi de sa capitale un centre des arts et des lettres.