[Paris] Imprimerie de P.-G. Le Mercier 1744 in-4 en feuille
Reference : 35190
4 pp.Edition originale de cette pièce de circonstance sur la fameuse Maladie de Metz qui affecta Louis XV en août 1744 et qui fit craindre la mort du Roi. Pierre-Charles Roy (1683-1764) est surtout connu comme librettiste
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Reference : 87457
Paris, David l'aîné, 1745 in-12, 174 pp., front., veau brun, dos à nerfs orné (reliure de l'époque).
Recueil à la gloire de Louis XV orné d'un frontispice allégorique gravé par Cochin, d'une vignette gravée sur la page de titre et d'une vignette allégorique sur la page du premier texte intitulé La Convalescence du Roy.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Laurent Aubert, s.d. (1744). Très grand in-folio (625 x 465 mm) .Titre gravé dans un cartouche, portrait équestre de Louis XV, 11 vues doubles gravées, 20 pp. de texte gravé. Le portrait du roi et les 11 planches doubles, bien conservés, proviennent dun autre exemplaire, tandis que le titre gravé et le texte présentent des mouillures plus ou moins prononcées en marge supérieure. On retrouve en haut des feuillets de garde, au début et à la fin, les mêmes mouillures ce qui permet dattribuer cette opération inhabituelle à Léon Gruel, dont létiquette a été collée au bas du contreplat inférieur. Quelques rousseurs éparses, plus prononcées à la planche 10. Maroquin rouge, dos à 9 nerfs orné, grand décor sur les plats (Padeloup). Mors supérieurs fendus, coiffe supérieure absente, coiffe inférieure anciennement restaurée. Reliure de l'époque.
Très beau livre de fêtes, orné d'un titre gravé par Marvye, d'un grand portrait de Louis XV par Parrocel et gravé par Wille, de 11 planches à double page gravées par Jacques-Philippe Le Bas, Marvye et Weis lui-même et 20 pages de texte dans des encadrements variés gravés par Pierre Babel, avec un en-tête et un cul-de-lampe gravés par Marvye d'après Weis. Les planches représentent l'arrivée du Roi, l'entrée à Strasbourg, le cortège, les décorations et illuminations des monuments, le feu d'artifice, des exercices de la bague, de loie, autres jeux, danses, et exercices avec épée... Cet ouvrage rare, immortalise le séjour de Louis XV à Strasbourg du 5 au 10 octobre 1744 et surtout les fêtes somptueuses offertes pour célébrer la guérison du roi. Lentrée royale de Strasbourg seffectue pendant un voyage du souverain, celui de la guerre de Succession dAutriche. Début mai, Louis XV quitte Versailles pour gagner le commandement de ses armées. Le 13 juillet 1744, la prise de Furnes le rend maître de la Flandre maritime. Cette victoire clôt la campagne sur cette frontière car des nouvelles alarmantes proviennent dAlsace où les pandours font des incursions. Strasbourg est menacée. Le roi décide de sy rendre avec ses troupes, mais la maladie limmobilise en Lorraine durant les mois daoût et septembre. Aussi est-ce seulement le 5 octobre que Strasbourg accueille Louis XV qui reste en ses murs jusquau 10 avant de rejoindre le siège de Fribourg en Brisgau. Dans ce contexte, Strasbourg est la première ville du royaume à fêter en présence du roi ses victoires et son rétablissement (J. MANGIN, Lentrée royale de Louis XV à Strasbourg. Le livre et les festivités, Mém. 2003) L'un des rares exemplaires dans la reliure de Luxe à grande dentelle avec les Armes de Louis XV au centre et celles de la ville de Strasbourg dans les angles. Létiquette dAntoine-Michel Padeloup (1685-1758), dit Padeloup le Jeune, est contre-collée sur la page de titre. Il est le plus célèbre des Padeloup, et fut reçu relieur ordinaire du roi, sur le mandement du duc dAntin, en 1733. Il réalise sa seconde grande reliure à plaques, après celle du Sacre de Louis XV. Prov. : Charles Wilkinson (ex-libris gravé). Cohen 870
1733 Dunkerque, Imprimerie de Pierre Labus, 1733. Petit in-4, 12 pp., broché sous couverture de papier marbré du XIXe siècle avec pièce de titre manuscrite.Rare et curieuse anonyme pièce en vers (pas de musique notée) : composée par "deux associez de l'Académie de musique établie à Dunkerque", elle contient trois scènes, et était destinée à être "mise en musique pour un grand concert". Sur des airs de bourée, gigue, menuet, marche..., Astrée et Minerve s'inquiètent de la santé de Louis XV, atteint de "ce poison mortel et fatal", la petite vérole, et appellent la clémence du Destin.Facétie prémonitoire ? Le Roi mourra de ce mal le 10 mai 1774.Nous n'avons identifié aucun autre exemplaire dans les bibliothèques publiques. Pierre Labus (1678-1747) s'établit imprimeur-librairie à Dunkerque en 1721. Également poète et membre de la Société de rhétorique de Dunkerque, Labus suivit la tradition dunkerquoise en imprimant essentiellement des opuscules religieux en langue flamande. Cette pièce est décidément étonnante.
Moulins, Pierre Vernoy, s.d. [1744] ; in-4, broché sous couverture muette de l'époque. 11 pp. Tâches sur le premier feuillet. Bandeau gravé sur bois signé "Maugas Fils".
En août 1744 Louis XV est à Metz pour combattre les Autrichiens qui sont en Flandre et menacent l'Alsace. Il est accompagné de sa cour et de sa favorite, Madame de Châteauroux. Les deux amants sont logés dans des maison séparées, mais qu'on a reliées pour l'occasion par une galerie en bois. Au lendemain d'une de ses visites à Mme de Châteauroux, il est pris d'une fièvre dont on croit qu'il ne se remettra pas. On appelle son confesseur, le père jésuite Perusseau, qui lui refuse les derniers sacrements tant qu'il n'aura pas chassé sa concubine. Le roi refuse d'abord, mais les choses empirant il s'y résout. La reine Marie Leszczynska arrive à son tour à Metz, fait détruire la galerie et au bout d'une semaine le roi est sauvé. Cette guérison miraculeuse fut célébrée à Metz et dans tout le royaume. A Moulins on décore plusieurs bâtiments de la ville : on construit sur la façade de l'Intendance cinq portiques et une colonnade surmontée d'une balustrade, garnie de lampions, de pots-à-feu.... On fait peindre la portrait du Roi devant l'Hôtel de ville, avec deux fontaines à vin placées en dessous, et un feu d'artifice fut tiré depuis la place de l'Horloge. des coups de canons, des processions, 1500 pains garnis de cervelas sont distribués à la population, le Te Deum est chanté, un soupé et un bal ... qui se termina à 7 heures du matin...
Reference : 107076
Paris, David l'aîné, 1745. In-8, (2) ff., 174 pp., veau époque, dos lisse orné, tranches dorées.
Frontispice, vignette de titre et vignette en-tête par Cochin. Ce recueil de poésies contient des pièces de Voltaire, Louis Racine, Destouches, Piron, etc... Quelques rares rousseurs. Coins émoussés.