‎CLOOTS baron Jean-Baptiste, dit Anacharsis‎
‎La Certitude des preuves du Mahométisme, ou Réfutation de l'Examen critique des Apologistes de la Religion Mahométane. Par ALI-GIER-BER,Alfaki, ou Docteur en Théologie, Principal du Collège d'Andrinople, Associé à l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Samarcand ‎

‎Londres [Amsterdam?] s.n. 1780-1783 2 vol. in-12 demi-basane verte, dos lisses ornés de filets gras et pointillés dorés, pièces de titre rouges, tranches jaunes [Rel. de l'époque], menus défauts à la reliure ‎

Reference : 34628

‎1) 2 ff.n.ch. (titre et préface), 192 pp., 1 f.n.ch. (faux-titre), pp.531-636, 1 f.n.ch. (errata), 2 ff.n.ch. (titre Lettre sur les Juifs et errata), pp. vi-xii et 1-90 2) 1 f.n.ch (titre) et pp.195-527.Conlon 80:859 et 83:918. Éditions originales des premiers écrits révolutionnaires de Cloots. Son athéisme militant s'exprime dans cette parodie de La Certitude des preuves du christianisme publié à Paris par Nicolas Sylvestre BERGIER en 1767. Cloots y défend Holbach contre les violentes attaques de Bergier et entend démontrer que les arguments utilisés par Bergier pour prouver que le christianisme est la seule vraie religion pourraient tout aussi bien être utilisés en faveur de l'Islam.Relié avec, en fin du vol. 1 : La Lettre sur les Juifs, à un ecclésiastique des mes amis, lue dans la séance publique du Musée de Paris, le 21 novembre 1782, par M. le B[aron] d[e] C[loots] d[u] V[al] d[e] G[race], ancien Eleve de l'Académie Royale Militaire de Berlin, Auteur de différens Ouvrages Philosophiques. Berlin,1783. Édition originale de cet ouvrage qui développe sensiblement le même thème : "En répondant aux argumens tirés de l'état actuel de la Nation Judaïque, on réfute à la fois & le Chrétien & le Musulman et le Juif lui-même. Tous trois prétendent y voir des preuves qui militent pour leurs Cultes respectifs: tous trois s'appuient sur des Prophéties, & tous trois déraisonnent."Originaire de Prusse, le baron Jean-Baptiste Cloots (1755-1794), richissime francophile s'installa en France en 1789 pour promouvoir les idées nouvelles. Président du Club des Jacobins en 1793, il sera néanmoins exclu en tant qu'étranger et, dans le cadre du procès des hébertistes, condamné à mort et guillotiné en mars 1794.Bon exemplaire en reliure du temps de ses deux premiers ouvrages ‎