Clermont-Ferrand et Paris 1837-1858 17 pièces en un vol. in-8 demi-toile chagrinée verte postérieure, dos lisse orné de filets dorés
Reference : 33759
Très importante réunion de pièces, toutes très rares, sur les problèmes de communications entre Lyon et les régions centrales du pays (Auvergne et Forez), traditionnellement délaissées par les routes et les voies, pour l'acheminement des voyageurs et des marchandises jusqu'à Bordeaux. Le plus grand nombre d'entre elles concerne d'ailleurs les améliorations à apporter à la route royale 89 (actuelle Route nationale 89) qui reliait Lyon à Bordeaux ; quelques textes constituent des études pour les lignes de chemin de fer du centre.I. BOUDET DE BARDON (Charles) : Mon avis sur le canal latéral à l'Allier, et d'un chemin de fer de Clermont à Lyon. Clermont, Imprimerie de Thibaud-Landriot, 1837, 2 ff.n.ch., pp. 5-54. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Clermont). - II. [TACHARD (Hippolyte) :] Quelques considérations sur le projet de chemin vicinal de grande communication de Riom à Maringues. Clermont, Auguste Veysset, s.d. [1838], 15 pp., une grande carte dépliante. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - III. COMBAREL DE LEYVAL (Louis de) : Changement de la route royale n° 89, de Lyon à Bordeaux, dans la partie comprise entre Clermont et Lacourtine, au-delà de Laqueuille, et mise au rang des lacunes dans la Statistique de 1837. Mémoire pouvant servir à la solution des diverses questions qui se rattachent à ce projet. Clermont, Imprimerie de Pérol, 1838, 81 pp., 2 tableaux dépliants hors texte (dont un autographié). Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Clermont). Envoi autographe de l'auteur à Léon Bérard de Chazelles (1804-1876), futur maire de Clermont, et député du Puy-de-Dôme. - IV. AYNARD (Théodore) : Etudes de différens tracés pour le changement de la route royale n° 89, de Lyon à Bordeaux, dans sa partie comprise entre Clermont et La Courtine, au-delà de Laqueuille. Rapport. Clermont, Imprimerie de Pérol, s.d. [1838], 22 pp., 2 grands tableaux en dépliant. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Clermont). - V. [DOUHET (Ferdinand de) :] Aperçu sur les chemins de fer en général, et spécialement sur celui projeté de Nevers au bassin houiller de Brassac, par un membre de la Commission d'enquête du département du Puy-de-Dôme. Clermont, Imprimerie de Pérol, 1838, 2 ff.n.ch., pp. 5-37. Un seul exemplaire au CCF (Clermont). - VI. [BOURGOIGNON-FAYE :] Observations du maire de la commune de Royat, près Clermont (Puy-de-Dôme), sur les rectifications à faire aux routes royales de Clermont à Bordeaux n° 89, et de Clermont à Limoges, n° 141. Clermont, Imprimerie de Pérol, 1839, 16 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Clermont). Envoi autographe de l'auteur à Léon Bérard de Chazelles. - VII. [VIALLE :] A Messieurs les membres du Conseil général du département du Cantal. Clermont, Imprimerie de Pérol, s.d. [1846], 12 pp. Un seul exemplaire au CCF (BnF). Le nom de l'auteur figure manuscritement à la fin de l'opuscule. - VIII. SABLON (Jean-Baptiste) : Avantages d'un nouveau tracé de la route 89, par Royat, le Col de Graveneire et Randannes. Clermont, Imprimerie de Pérol, s.d. [1845], 7 pp., une grande carte en dépliant. Un seul exemplaire au CCF (Clermont). - IX. Rectification de la route royale n° 89, de Lyon à Bordeaux. Observations présentées à MM. les membres de la Commission d'enquête. Clermont, Imprimerie de Thibaud-Landriot, s.d. [1843], 16 pp., une carte dépliante hors texte. - X. [AUBERGIER :] Observations sur la rectification de la route 89. Clermont, Imprimerie de Pérol, 1843, 16 pp.une carte dépliante. Un seul exemplaire au CCF (Clermont). - XI. Envoi de l'étude faite par la ville de Montbrison du chemin de fer de Roanne à Andrézieux, sur la rive gauche de la Loire, à Son Excellence Monsieur le Ministre de l'agriculture, du commerce, & des travaux publics. Montbrison, Imprimerie de Bernard, janvier 1854, 24 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Saint-Etienne). - XII. MAISONNEUVE : Rapport sur les études des divers tracés pour la section comprise entre Saint-Etienne et Lempdes du chemin de fer de Lyon à Bordeaux d'après les documents déposés pour l'enquête aux préfectures du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, et à la sous-préfecture de Saint-Etienne (Loire). Ambert, Imprimerie de Grangier, 1854, 32 pp. Un seul exemplaire au CCF (Clermont). - XIII. Note explicative présentée par la Compagnie des chemins du réseau du sud-ouest. Paris, Napoléon Chaix, s.d. [1855], 8 pp., une grande carte dépliante des chemins de fer hors texte. Pas d'exemplaire au CCF. - XIV. Compagnie des chemins de fer de grande jonction. Réseau de Nantes à Lyon et Marseille par Limoges, avec embranchements sur les Sables-d'Olonne, sur Angoulême et Bordeaux. Paris, Napoléon Chaix, 4 pp., 10 pp., une grande carte dépliante hors texte. - XV. TALLON (Annet) : Observations sur la nécessité et les moyens d'améliorer les petits cours d'eau et canaux d'assainissement dans les pays de plaine. Riom, Imprimerie de G. Leboyer, 1856, 2 ff.n.ch., pp. 5-39. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - XVI. MARTHA-BEKER (Félix) : Rapport sur les études de M. Monestier-Savignat, ingénieur des Ponts et Chaussées, relative à la question des inondations. Clermont, Imprimerie de Ferdinand Thibaud, 1858, 24 pp. Un seul exemplaire au CCF (Clermont). Envoi autographe de l'auteur à Léon Bérard de Chazelles.Une seule pièce ne concerne pas les régions du centre de la France :[XVII]. Rade de Brescou (département de l'Hérault). Motifs déterminants en faveur de la création d'une rade de refuge au fort de Brescou dans le Golfe de Lyon. Paris, 25 avril 1855, 3 ff.n.ch., pp. 7-43. Un seul exemplaire au CCF
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Rare édition originale de ce recueil de pièces par l’érudit normand Moisant de Brieux, considéré comme l’un des plus grands poètes de son temps. Caen, Jean Cavelier, 1671. In-12 de (1) f.bl., (6) ff., 179 pp., (1), (1) f.bl. Relié en plein maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs finement orné, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Lortic Fils. 140 x 80 mm.
Rare édition originale de ce recueil de pièces par l’érudit normand moisant de Brieux, considéré comme l’un des plus grands poètes de son temps. Catalogue Ruble, 559 ; Bulletin Morgand et Fatout, 6983 ; Brunet, III, 1791 ; Frère, Manuel du bibliographe normand, 155. « Edition originale, rare, de ce recueil de prose et de vers, renfermant entre autres un curieux morceau intitulé : ‘Cy est ly traitie de Chevalerie à tous allans et venans, translaté du latin en langue vulgaire’ (en l’année 1377) ». (Ruble) « Les poésies de Moisant de Brieux se composent de stances, d’odes, de sonnets, d’énigmes, d’épigrammes et de madrigaux. Les pièces en prose, qui occupent les pp. 103-172, ont plus d’intérêt que les pièces en vers. Elles sont presque toutes consacrées à l’étude de notre vieille langue, que le poète normand cultivait avec prédilection. On y trouve notamment le texte d’un ‘Traité de Chevalerie, à tous allans et venans’, qui, dit le texte, fut mis en français en l’an 1377. Le volume se termine par un ‘Tombeau de mademoiselle de La Luzerne et de monsieur de Ruqueville, son frère’. Mlle de La Luzerne était la correspondante ordinaire de Moisant de Brieux, celle à qui étaient adressées ses recherches philologiques ». (Catalogue Rothschild, n°1907). « Elevé dans la religion réformée, Jacques Moisant de Brieux (né en 1614 à Caen, mort en 1674 dans la même ville) fit ses études dans l’université de Sedan, dont tous les maitres professaient le protestantisme. Après avoir été quelque temps conseiller au Parlement de Metz, de Brieux revint à Caen, où florissait alors une foule de savants ; à leur exemple, il se livra avec ardeur à la culture des lettres. Il rassemblait chez lui tous les savants de Caen : Huet, Bochart, Tannegui Lefèvre, Heinsius, Chapelain, La Roque, Ségrais, etc. Ces réunions qui avaient lieu le lundi de chaque semaine et dans lesquelles on discutait des points d’histoire et de littérature, donnèrent naissance à l’Académie de Caen. M. de Brieux correspondait avec une partie des savants de l’Europe ». (Frère, Manuel du bibliographe normand, 154). Anobli par Louis XIV en 1644, Moisant reçoit ses lettres en 1665 confirmant sa noblesse « pour l'estime et la réputation qu'il s'est acquises parmi les Savants et les Gens de Lettres ». Plus que personne, il ranima le goût des lettres par la fondation de l’Académie des Belles-lettres de Caen (1652) qui s’est perpétuée sous ce titre. Moisant de Brieux passe pour un des meilleurs poètes latins de son temps ; Bayle, qui jugeait Moisant de Brieux « le plus grand poète qui fut en France et fort versé dans les Belles Lettres », parle de ses vers avec les plus grands éloges… « Tous les ouvrages de Moisant de Brieux sont rares et recherchés » ajoute Frère dans son Manuel du bibliographe normand. Bel exemplaire de cette rare œuvre littéraire finement relié en maroquin rouge par Lortic Fils. D’après nos recherches, seules 3 Institutions publiques françaises possèderaient cette originale : les Bibliothèques de Caen et de Rouen, et la B.n.F.
Sans lieu, , 1735. In-4 manuscrit (17 x 22 cm) de (1)-399-(6) pp. à 16 lignes par page, table, veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches dorées sur marbrure, triple filet doré d'encadremnt et fleurons aux angles sur les plats, signet de soie vert (reliure de l'époque).
Précieux recueil calligraphié de pièces satiriques daté 1735 qui couvre une période courte mais riche en événements dont le mouvement convulsionnaire autour de la tombe du diacre François de Pâris (1727-1732) ou la célèbre affaire de la demoiselle Cadière et du Père Girard (1731) accusé de subornation, traduits en épigrammes et chansons anonymes :Observations sur la Déclaration du Roy du 24 may 1730 au sujet de la bulle Unigenitus, Mémoire qui a causé la disgrâce de Messieurs les ducs d'Epernon et de Gesvres, Parodie de la lettre écrite le 22 juillet 1730 par le Père Girard à la demoiselle Cadière - Chanson sur l'air que je regrette mon amant, Chanson sur le Père Girard et Mademoiselle Cadiere sur l'air La Faridondon, Fable du Corbeau et de la colombe, Sonnet de Mademoiselle Cadière, Imprécations contre le Parquet du Parlement d'Aix, Épitaphe de Monsieur Paris par un jésuite, Épigramme au sujet de la fermeture du Cimetière de Saint Médard, Chanson sur Monsieur Herault Lieutenant Général de Police, Chanson sur la mort du Père Girard, Chanson sur l'exil de Monsieur l'abbé Pucelle, Lucifer dédommagé sur les miracles de Monsieur l'abbé Pâris, Chanson sur le voyage de Voltaire à Philisbourg par Monsieur de Montcrif etc.« Le poème satirique au XVIIIe siècle (…) se décline de mille manières. Ces textes se réclament des genres littéraires les plus divers, étant souvent des parodies de formes connues (…) on les chantera sur des airs à la mode, que ce soit "Joconde", "l’air des Pendus", "l’Alleluia". Le texte satirique surgit de nulle part, l’auteur anonyme se gardant bien de se faire connaître pour d’évidentes raisons. (…) il s’est trouvé des collectionneurs plus systématiques pour recueillir soigneusement toute cette littérature clandestine, parfois en se contentant d’accumuler les supports qui leur sont tombés entre les mains, dans un grand désordre d’écritures et de formats de papier. Cette pratique de collecte, à l’usage, se révèle plus rare qu’on ne pourrait le penser. Plus souvent les amateurs fortunés ont chargé un copiste de transcrire ces textes dispersés en leur donnant l’uniformité d’une écriture unique et la régularité de la disposition chronologique. Preuve que l’on tient à ces recueils, ils sont assez souvent par la suite enchâssés dans de superbes reliures. Ainsi naissent les « chansonniers » aux titres divers (Recueil de chansons choisies en vaudevilles pour servir à l’histoire anecdote ; Recueil de pièces sur les affaires du temps ; Recueil de poésies historiques et satiriques, chansons, parodies et autres pièces sur les affaires du temps et différents sujets, etc.) mais ayant même finalité. Il se trouvera même pour finir des « libraires » pas trop regardants sur le respect dû aux règlements de la police des livres pour donner forme imprimée à ces petits textes en des anthologies aux formes variées. Mais cet ultime avatar demeure marginal et on peut dire qu’une caractéristique fondamentale de cette production multiforme est d’être restée manuscrite » (Henri Duranton).Pâles mouilures marginales sur quelques feuillets, épidermures sur le plat supérieur et large mouillure sur le plat inférieur, coins émoussés.Henri Duranton, Textes versifiés satiriques du XVIIIe siècle, Université Jean Monnet Saint Étienne, 2012.
A Londres [Rouen], aux dépens de la Compagnie, 1741. 2 ouvrages reliés en 1 vol. in-12 (163 x 97 mm) de 1 f. bl., 3 ff. n.fol. et 212 pp. ; 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 60 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, plats jansénistes, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons et fleurons stylisés dorés, filets dentelés dorés, palette dorée en queue, jeu de petits filets obliques dorés sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
Edition en partie originale. Jolies pages de titre à la sphère. Réunion en un volume des Recueil et Nouveau recueil de pièces fugitives. ''La première édition du Recueil paru en 1740 et fut immédiatement condamnée par arrêt du conseil. Depuis cette publication, le nombre de poésies de Voltaire s'est considérablement augmenté. A chaque réimpression, soit séparée, ou faisant partie des premières éditions des oeuvres de l'auteur, Voltaire a nécessairement ajouté ce qui, dans les unes comme dans les autres, ne se trouvait pas dans la précédente. D'un autre côté, des éditeurs sont venus qui avaient recueilli des pièces qui n'étaient point encore connues et les ont fait imprimer''. (in Quérard). Quérard X, Bibliographie voltairienne, 89. Angles émoussés. Léger manque superficiel pouvant affecter coupes et coiffes. Coiffe supérieure arasée. Pièce de titre absente. Quelques rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition. Rare.
Paris, chez P. Jannet, 1855 ; Pagnerre, 1863. 10 vol. in-12, percaline rouge de l'éditeur, encadrement à froid, dos lisse avec titre doré, non rogné. Cachet Bibliothèque de Zuylen, Avenue du Bois de Boulogne.
Recueil des plus importants, et par le choix des pièces et par la curiosité de l'annotation. Elégamment imprimé sur papier vergé, il comprend des pièces depuis le XVI° siècle jusqu'à la fin du XVIII°s. L'histoire politique, celle des Provinces et de Paris, la biographie, l'histoire littéraire, l'industrie, les moeurs, les modes y sont successivement représentées. Rares rousseurs. Quelques dos passés, et restaurations. Tome IX, un ex-libris gratté. Bonne condition générale. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
sans lieu manuscrit milieu 18ème ? 1 Un fort volume de format in 4° de 500 pp., environ dont 400 contiennent des pièces diverses et une vingtaine de pp., en fin, les tables et index. Reliure en plein maroquin vert empire; dos lisse uniformément passé; riche décor au dos ; triple encadrement de filets dorés sur les plats; pièce de titre en maroquin rouge, titre doré. Entièrement doré sur tranches.
La charnière du premier plat est fendue discrètement sur 1/3 du plat; au même endroit une discrète trace de mouillure qui n'affecte pas le corps de l'ouvrage qui est très frais. Imposant recueil calligraphié, parfois discrètement décoré , constitué d'épitres; de parodies; d'épitaphes d'oraisons de chansons... On y retrouve les noms de Voltaire, du Cardinal de Fleury; de Mme de La Tournelle; Le Maréchal de Saxe... et de multiples informations sur les évènements marquants, la vie quotidienne aussi, du milieu du XVIIIe siècle. Voir les photos.