Lyon (pour la plupart), Marseille, Nancy, Genève, Bruxelles 1870-1879 et s.d. environ 45 pp. de différents formats qqs en-têtes imprimés, enveloppes jointes à certaines lettres (dans chemise carton noire)
Reference : 33152
La traduction des Satires de Perse.Docteur en médecine établi au 2, rue Constantine, à Lyon, Jean-Antoine Gérard (1812-1883) était aussi latiniste et publia, en 1870, une traduction en vers français des Satires du célèbre poète latin Perse, ou Aulus Persius Flaccus, qui vécut au 1er siècle après J.-C. (Lyon, impr. L. Perrin et Marinet, in-4, 259 pp.). Cette traduction, précédée d’une étude sur la vie du poète et le stoïcisme, est suivie d’une traduction en vers du Panégyrique de Messala, par Tibulle. La présente correspondance est constituée essentiellement de lettres de remerciements de diverses personnalités lyonnaises à qui l’auteur avait communiqué son ouvrage : Henri Hignard (1819-1893), professeur de littérature ancienne à Lyon ; Ferrand fils, président de la Société de lecture de Lyon ; Louis Claude Pavy (1812-1878), ancien vicaire général d’Alger, frère de Mgr Pavy ; Antoine Vachez (1832-1912), avocat, membre de la Société littéraire de Lyon ; Gustave Marinet, de l’imprimerie Louis Perrin ; Victor Duquaire (1825-1919), maire du 5e arrondissement de Lyon ; Alexis Jordan (1814-1897), botaniste, etc. On relève aussi quelques personnalités non lyonnaises, comme Eugène Rostand (1843-1915), économiste, père d’Edmond Rostand ; ou encore Joseph Liagre (1815-1891), astronome, secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts de Belgique. Extraits : « J’ai trouvé hier à la Faculté le beau livre que vous avez bien voulu y déposer pour moi. Je l’accepte avec une vive reconnaissance, et il est dès aujourd’hui un de ceux dont s’honore ma bibliothèque. Je l’étudierai avec tout le soin qu’il mérite. La partie biographique est traitée avec une ampleur à laquelle Perse n’était point habitué. Vous prenez le premier rang parmi ceux qui ont bien mérité de lui… » (H. Hignard, 18 janvier 1871). « Indépendamment de l’élégance de la versification, j’ai admiré l’habileté avec laquelle vous aviez su vaincre les plus grandes difficultés de traduction. Perse est un des poètes latins les plus obscurs ; il y avait donc pour vous un double mérite à aborder un pareil sujet et de le traiter avec autant de succès et de talent. Mais si votre traduction est digne des plus grands éloges, je ne saurais méconnaître le mérite et l’intérêt que présente votre étude sur la vie de Perse, vie si peu connue et que vous avez fait connaître pourtant, avec de si curieux aperçus, sur l’époque où il vivait… » (A. Vachez, 11 juillet 1875).Intéressante réunion de lettres d’érudits
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