‎EGGER Elisabeth Dehèque, Madame Emile‎
‎Saint-Evremond ‎

‎Les idées morales et critiques de Saint-Evremond - Essai d'analyse explicative (Le moraliste - Le critique)‎

‎Presses Universitaires de France - P.U.F. Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1957 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, titre en marron grand In-8 1 vol. - 235 pages‎

‎ 1ere édition, 1957 "Contents, Chapitres : Introduction - 1. Le moraliste : Grandeur et misère de l'homme : Sain-Evremond moraliste - L'histoire révélatrice de la nature humaine - Misère de l'homme qui ignore sa destinée, le problème de l'immortalité - Le moraliste moralisateur : Divertissements et plaisirs - Utilité et inutilité de la religion et de la philosophie - 2. Le critique : Goût, raison et morale : Principes de critique littéraire - Les principes appliqués aux genres dramatiques - Le parallèle Corneille-Racine : Limite de l'impartialité de la critique - L'opéra : Limite de l'imagination du critique - Anciens et modernes : L'impartialité critique retrouvée par le moraliste - Conclusion - Appendices : Chronologie des principaux évènements de la vie de Saint-Evremond - Date des principaux écrits de Saint-Evremond - Bibliographie - Charles Le Marquetel de Saint-Denis, seigneur de Saint-Évremond, ondoyé le 5 janvier 1614 et baptisé le 20 janvier 1616 à Saint-Denis-le-Gast (aujourd'hui dans la Manche) et mort le 29 septembre 1703 à Londres, est un moraliste et critique libertin français. - À lexception de sa Comédie des académistes raillant les suppressions effectuées sur la langue par lAcadémie française, ses uvres furent, de son vivant, diffusées clandestinement. Elles ne furent éditées quaprès sa mort. Par bien des aspects, lincrédulité et le scepticisme qui transparaissent chez celui qui se définit lui-même comme « un philosophe également éloigné du superstitieux et de limpie ; un voluptueux qui na pas moins daversion pour la débauche que dinclination pour les plaisirs » laissent présager les tendances philosophiques qui caractériseront les Lumières au siècle suivant. Un trait particulier de sa physionomie littéraire est en effet de représenter le critique de profession tel quon le trouve au siècle suivant. Ses écrits dénotent une tolérance et une indépendance desprit qui en font lun des principaux représentants du courant libertin du XVIIe siècle. Saint-Évremond y apparaît comme le type même de lidéal de l« honnête homme » recherché par son siècle. Dans ses dissertations, généralement courtes, il ouvre des aperçus souvent justes, toujours ingénieux. À la délicatesse, à la sagacité, à la finesse de la raison, il unit la mesure, sans cesser de juger librement daprès ses opinions personnelles. Il émit, dans la Querelle des Anciens et des Modernes, des idées des plus justes : « Il faut convenir, dit-il, que la Poétique dAristote est un excellent ouvrage ; cependant il ny a rien dassez parfait pour régler toutes les nations et tous les siècles Si Homère vivait présentement, il ferait des poèmes admirables, accommodés au siècle où il écrirait. Ses poèmes seront toujours des chefs-duvre, non pas en tout des modèles. Ils formeront notre jugement et le jugement réglera la disposition des choses présentes. ». Lincrédulité religieuse caractérisa cet épicurien bien moins convaincu de limmortalité de lâme que de lauthenticité de la bonne chère et ses savantes beuveries. La meilleure de ses uvres est la Conversation du maréchal dHocquincourt avec le père Canaye qui est une merveille desprit et de raillerie. Son uvre historique, les Réflexions sur les divers génies du peuple romain (1663) inspira les théories de Montesquieu. Dans ses opuscules, Saint-Évremond a abordé divers thèmes allant de la littérature dans Sur nos comédies, De quelques livres espagnols, italiens et français, Réflexions sur la tragédie ancienne et moderne et Défense de quelques pièces de Corneille, à lhistoire contemporaine dans Parallèle de M. le Prince et de M. de Turenne. Cest sans conteste dans son abondante correspondance que celui-ci a livré le meilleur dune pensée marquée au sceau de lindépendance, du scepticisme, parfois de lironie qui refusait tout esprit de système. (source : Wikipedia)" couverture propre et en bon état, legere trace de pliure sans gravité sur le haut des plats, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, cela reste un bon exemplaire‎

‎Nouvelles œuvres meslées de monsieur de Saint-Evremond.‎

‎Paris Veuve de Claude Barbin, 1700, 1 volume, in-12, relié, [14]-367-[1] p.. Edition originale. Portrait en frontispice gravé par Edelink, table en début de volume. Reliure d'époque, plein veau moucheté, dos à nerfs avec fleurons et caissons dorés, pièce de titre de maroquin vieux rouge, roulette dorée sur les coupes. Coiffe supérieure accidentée avec manque de cuir, les deux coins supérieurs endommagés.‎

‎Contient des variantes des maximes de La Rochefoucauld. Saint-Evremond se disait philosophe mais c'était d'abord un jouisseur de la vie. Bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).‎

‎Oeuvres de Monsieur de Saint-Evremond, avec la vie de l'auteur, par Monsieur Des Maizeaux.‎

‎Sans lieu [probablement Amsterdam], sans nom, 1753. 12 volumes in-12, plein veau moucheté brun, dos lisse orné de filets et jolis fleurons dorés, pièce de titre et tomaison rouge et noir, tranches rouges. Très bel exemplaire, sans défaut. ‎

‎ L’incrédulité religieuse caractérisa cet épicurien bien moins convaincu de l’immortalité de l’âme que de l’authenticité de la bonne chère et ses savantes beuveries. Saint-Évremond refusa longtemps de faire imprimer ses ouvrages. Ils circulèrent en manuscrits et leur rareté ajouta au succès. On en fit, sans son consentement, des éditions peu exactes. Enfin, il se décida à préparer avec Des Maizeaux une édition que celui-ci publia après sa mort. (wiki) Il est à noter que les 3 derniers volumes sont presque toujours absents de cette collection, et pour causes: le t. X contient : "Mémoires de Madame la comtesse de M***, avant sa retraite, servant de réponse aux Mémoires de M. le comte de ***, rédigé par Monsieur de Saint-Evremond." que l'on donne à la comtesse de Murat. Les t. XI et XII contiennent : "Mémoires de la vie du comte ***, avant sa retraite, contenant diverses avantures qui peuvent servir d'instructions à ceux qui ont à vivre dans le grand monde." que Quérard attribue à l'abbé de Villiers. ‎

‎Oeuvres de Saint Evremond avec La Vie de l'auteur. [à la suite :] Les Mémoires de la vie du Comte D*** avant sa retraite, contenant avantures [sic] qui peuvent servir d'instruction à ceux qui ont à vivre dans le grand monde [à la suite :] Mémoires de Madame la Comtesse de M*** avant sa retraite.‎

‎ S.l. [Paris], s.é., 1740. 10 vol. au format in-12 (168 x 101 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xxiv - 173 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 410 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 3 ff. n.fol., 411 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 490 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 6 ff. n.fol., 440 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xxx pp., 1 f. n.fol., 439 pp. et 1 f. n.fol. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 418 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xxxii - 332 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 371 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 276 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau glacé et marbré blond, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, jeux de petits fleurons dorés percés en leur centre respectif d'un pointillé doré, filets dorés, roulettes dorées, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches saumon. ‎

‎ Ensemble - agréablement relié - complet des 10 volumes le constituant. Edition collective ; en partie originale. Les trois derniers volumes renferment les Mémoires du Comte D*** et ceux de Madame la Comtesse M*** ; respectivement par P. de Villiers ainsi que la Comtesse de Murat. L'ensemble recèle 5 frontispices, 6 jolies planches gravées, de larges bandeaux figuratifs gravés ainsi que de jolies vignettes gravées en pages de titre. ''Les écrits de Saint-Evremond dénotent une tolérance et une indépendance d’esprit qui en font l’un des principaux représentants du courant libertin du XVIIème siècle. Saint-Évremond y apparaît comme le type même de l’idéal de l’« honnête homme » recherché par son siècle. À la délicatesse, à la sagacité et à la finesse de la raison, il unit la mesure, sans cesser de juger librement d’après ses opinions personnelles. Pour une édition d'Amsterdam millésimée 1739 : Cohen II, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIème, 924 - Cohen, Guide de l'amateur de livres à vignettes, 448 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 39 (citant la présente édition) - Quérard VIII, La France littéraire, p. 332. Trois coiffes de tête légèrement élimées. Petites altérations superficielles affectant deux plats. rares rousseurs dans les corps d'ouvrages. Marge des premiers et derniers feuillets brunie. Du reste, bonne condition. ‎

‎Oeuvres de Monsieur de Saint-Evremond, publiées sur les manuscrits, avec la vie de l'auteur par Mr Des Maizeaux.‎

‎ ,A Amsterdam, Chez Covens & Mortier 1726, pp., 7 vol. in 12 reliés (1) ff., xxx, 367, (2) ff., 169 pp., Table ; (3) ff., 460 pp., Table ; (3) ff., 443 pp., Table ; (4) ff., 490 pp., Table ; (6) ff., 418 pp., Table . Quatrieme edition revue, corrigee & augmentee, enrichie de figures gravees par B. Picart le Romain . Reliures demi-veau, dos lisses ornes de caissons et fleurons dores, tranches rouges, pieces de titre et de tomaison, mors plus ou moins fendus mais reliures de l'epoque solides . (A la suite, du meme : ) Melange curieux des meilleures pieces attribuees a Saint-Evremond, et de quelques autres ouvrages Rares ou Nouveaux .Troisieme edition . Id. , ibid. 1726, deux volumes, (2) ff., xxiv,(2) ff., 516 pp. ; (4) ff., 396 pp.,Table, catalogue . Saint-Evremond critique epicurien et libertin, dont l' indépendance d'esprit annonce les philosophes des Lumières sera l'un des principaux membres fondateurs de lOrdre des Coteaux de Champagne appele 'Les Trois Coteaux' au debut (en reference aux trois célèbres coteaux champenois, Ay, Avenay et Hautvillers) , dont les compagnons bachiques, jeunes nobles libertins de la cour, amateurs de bonne chere et de savantes beuveries, etaient de grands connaisseurs des meilleurs vins de champagne .‎