Emile Deschamps (1791-1871), poète. L.A.S., 26 septembre 1839, 1pœ in-8. A l'écrivain Alphonse Esquiros (1812-1876) : « Monsieur, Voici quelques strophes qui m'ont été inspirées (si inspiration il y a) par mad. Marie Ménessier-Nodier et qui sont connus d'elle seule et de sa famille, et encore j'ai fait beaucoup de corrections en les recopiant pour vous. Voyez si vous les trouvez dignes des beaux yeux de Paris qui les doivent lire, dignes surtout d'une oeuvre double [mot illisible] vous est confié et que votre talent plus que tout autre peut enrichir. je ne sais s'il plairait à mad. Ménessier que son nom paraît en toutes lettres, en tête de mes vers - je n'y vois nul inconvénient et un grand avantage - ce serait au [mot illisible] un intérêt et une force - veuillez la consulter. Au surplus, vous êtes maître de tout, ce que vous ferez sera bien fait et ce que vous ne pourrez pas faire, ce sera encore à merveille. Seulement, ayez la bonté de me faire savoir si vous donnerez aucun asile à mes fleurs[?] dans votre bon recueil. Et quoiqu'il en soit, merci de votre aimable et honorable souvenir. A vous de toutes mes sympathies. Emile Deschamps » Cette lettre concerne donc la participation d'Emile Deschamps au recueil Les belles femmes de Paris et de la province (Paris, au bureau, 1840. Deuxième série, volume 2, p.107-108). Marie Nodier aura accepté que son nom apparaisse. Sympathique lettre. [354]
Reference : 016199
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A propos de la revue de la Garde Nationale qui a été repoussée faute d’avoir pu se procurer « un nombre suffisant de drapeaux pour que la revue de demain puisse se passer ». Il lui annonce que des modifications sont apportées qu’il espère voir approuvées. « La Garde Nationale sera massée sur le terrain du champs de courses, le défilé se fera devant les tribunes… ».
Magnifique lettre pour l’envoi de troupes à Paris. Il l’informe que Brisson et lui sont d’avis de faire partir rapidement, « 1° Guérillas Marseillais, commandant Chapeau, 2° Deuxième bataillon des francs tireurs provençaux, trois cents hommes environ, 3° Guérillas d’orient, colonel Chenet 4 à 500 hommes, 4° Les francs chasseurs républicains 150 hommes environ, 5° le corps d’Albanais …. On pourrait également faire partir la fraction du corps de pompiers » et « d’ici huit jours diriger sur l’ennemi environ 3000 hommes des gardes mobilisés … Je m’occupe très activement de la mobilisation, elle marche très bien ici à Marseille. A Aix les avocats semblent vouloir chercher des chicanes… ».