Paul Reboux (1877-1963), écrivain, journaliste. L.S., Nice, 29 janvier 1957, 1p 1/4 in-4. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Intéressante lettre. Après avoir critiqué les libraires de nices qui ne vendent que « des cartes postales, des crayons Bic, des livres de Sagan et les romans noirs », il se montre partisan du vaccin contre la tuberculose du docteur Friedmann et justifie ainsi son absence des vitrines de librairies. Il se prétend « boycotté par tous les grands journaux, lesquels ont des contrats avec les laboratoires ou bien obéissent aux consignes que leur imposent les médecins officiels ». Rappelons que Friedmann est considéré comme un charlatan et que son vaccin avait même aggravé l'état de certains malades. Il avait prétendu avoir été radié en Allemagne en 1934 à cause de l'antisémitisme de son pays. [365]
Reference : 016144
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Fernand Verhesen (1913-2009), poète, écrivain belge. L.S., Bruxelles, 14 mars 1964, 1p in-4. Entête du Journal des poètes. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Il souhaiterais que Béarn participe à leur journal et demande un texte critique et des poèmes. La lettre est signée par une seconde personne (non identifiée). Une note de Béarn indique l'envoi de deux poèmes : « 2 poèmes Hommes qu'étiez-vous donc ? et divagation ». Peu commun. [364]
Jacques Achard (1927-1984), sous-préfet de Collo (Algérie), administrateur de la France d'Outre-Mer, membre de l'OAS qui présenta à Salan l'adjudant Lavanceau (qui fit arrêter Salan).
Reference : 016140
Jacques Achard (1927-1984), sous-préfet de Collo (Algérie), administrateur de la France d'Outre-Mer, membre de l'OAS qui présenta à Salan l'adjudant Lavanceau (qui fit arrêter Salan). L.S., Abidjan, 22 octobre 1959, 1p in-4. Son « Haut-Commissaire » a été enchanté des deux ouvrages de Béarn sur « l'art nègre ». On joint : -la copie d'une lettre de Béarn au directeur de Présence africaine pour lui signaler qu'Achard souhaite faire une « anthologie de poésie ouverte à tous les poètes noirs ». Ce document est « amusante » quand on sait que l'OAS fit un attentat contre Présence africaine en 1962. -La copie d'une lettre de Béarn à Achard, de 1960 (au moment de la mort de Paul Fort) concernant aussi ce projet. [365]
Maurice Chapelan (1906-1992), écrivain, journaliste. L.S., Paris, 8 janvier 1958, 1p in-4. Entête des éditions Grasset. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Il lui confirme que son livre, L'Enfant du Soleil, ne pourra pas être édité chez Grasset mais li conseille de le réécrire et de le proposer à l'éditeur Del Duca. Il semble, vu la note de Béarn (des ? Au niveau du titre) que Chapelan ait confondu le livre de Béarn avec un autre. [365]
Jacques Hébertot (1886-1970), poète, écrivain, directeur de théâtre.
Reference : 016146
Jacques Hébertot (1886-1970), poète, écrivain, directeur de théâtre. L.S., Paris, 28 avril 1965, 1p in-8. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Il accuse réception d'une invitation de Béarn à une première. Il ne va jamais aux premières et lui demande de laisser son nom au contrôle pour un autre jour. [365]
Luc Decaunes (1913-2001), poète, écrivain. L.A.S., 14 juillet 1979, 2p in-4. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Longue et amusante lettre de critiques à Pierre Béarn qui a publié un article sur ses Riches heures de la poésie française, un recueil de 300 poèmes célèbres. Béarn n'ayant pas pris la peine de lire la préface de Decaunes, il pointe longuement du doigt les erreurs de Béarn, notamment sur le choix de poème qui n'est pas celui de Decaunes mais « celui du peuple français au cours de deux ou trois siècles ». Il précise ainsi qu'il n'existe pas de poème célèbre de Rodenbach ou La Tour du Pin comme le sont La Liberté d'Eluard ou Le Clairon de Déroulède. La lettre se termine, évidemment, par un « Sans rancune, n'est-ce pas ? ». Très beau courrier. [362]