‎Augustine Brohan‎
‎Compter sans son hôte - proverbe.‎

‎Augustine Brohan, Compter sans son hôte - proverbe. Paris, Perrotin, 1849. In-12, 43p. Edition originale de cette petite pièce, qualifiée ici de proverbe et qui sera ensuite qualifiée de comédie. Exemplaire enrichi d'un envoi : « à Monsieur Edmond Leclerc, Brohan ». « La scène se passe dans un château de l'Anjou ». Elle fut jouée par Brohan, le comte de Nansouty (1803-1865) et Louise Bertin (1805-1877) le 13 mars 1849 à l'hôtel Forbin-Janson lors d'une matinée musicale et littéraire au profit des enfants pauvres. De nombreuses personnalités s'étaient déplacées et, dans le Messager des théâtres et des arts du même jour, on y dit : « Nous ne pourrions donner une idée de ce charmant proverbe, - il faut lire ce dialogue vif et animé qui lui prête tant de charmes. - Mademoiselle Brohan, si elle avait compté sur des applaudissements, n'avait pas compté, comme elle l'a dit, sans son hôte. - Nous n'avons qu'un reproche à lui faire, c'est à propos de la résolution qu'elle a prise de ne plus donner son proverbe. - Nous espérons bien qu'elle s'en dédira ; elle ne nous aura pas fait compte sans son hôte. - M. le comte de Nansouty n'a pas eu de peine à faire un très agréable marquis, aussi a -t-il été reçu par d'unanimes applaudissements. - [Quant] à mademoiselle Bertin elle a été on ne peut plus gracieuse dans [un] joli petit rôle qui lui ferait honneur même aux Français ». La pièce sera reprise le 1er mai 1849 au bénéfice de mademoiselle Mante, morte peu avant. Demi-chagrin d'époque, monogramme ELM (probablement d'Edmond Leclerc) en pied de dos, plats percaline. Curiosité peu commune, rare avec envoi. [VI] ‎

Reference : 015698

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