[Afrique du Sud, guerre des Boers] Louis Botha (1862-1919) ; Kros de la Rey (1847-1914) ; Chustiaan Rudolf de Wet (1854-1922). Pièce imprimée, sd [décembre 1902], 3p in-4. Long document, « Appel des Généraux Boers à la Nation Française » pour le financement du « Fonds général d'assistance des Boers » qui devait aider les victimes de la guerre contre le Royaume-Uni, guerre que les Boers venaient de perdre, perdant ainsi leur indépendance. Cette appel semble avoir été relayé dans quelques journaux à l'époque. Rare document. [352]
Reference : 015284
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1 brochure format in-12, L'Administration du Censeur, rue Gît-le-Coeur, n°10, Paris, le 25 avril 1815, 2 ff. dont verso du premier imprimé. [ Pièce imprimée complétée et signée par Comte, administrateur du Censeur ] L'administrateur du Censeur, rue Gît-le-Coeur, n°10, Paris, le 25 avril 1815, "Aux souscripteurs, Mr., Les Journaux ont annoncé que le cinquième volume du "Censeur" avait été arrêté mais qu'après un mûr examen, l'autorité avait permis de le remettre en vente. Il est vrai que ce volume a été saisi par la police, mais il est faux qu'il ait été rendu [... ] P.S. : Nous vous prins de donner à cette lettre la plus grande publicité possible"
Remarquable pièce imprimée complétée et signée de la main de Comte, gérant du journal, témoignant d'un cas de censure aux débuts des Cents Jours. Napoléon Ier, de retour de l'île d'Elbe, venait de s'installer au palais de l'Elysée le 17 avril 1815, et "l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire" avait été publié le 22 avril. Le Journal "Le Censeur, ou Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider la constitution de l'Etat", par Comte et Dunoyer, parut de juin 1814 au 6 septembre 1815. Hatin indique qu'il s'agit du "seul journal de l'époque véritablement indépendant. Parut d'abord par livraisons de 2 ou 3 feuilles ; après la loi du 21 octobre pour échapper à la censure, il ne parut plus qu'à des époques indéterminées [ ... ] Le 7e volume, longtemps retenu sous les scellés, se trouve difficilement". Très bon état. Hatin, 317
BELLE PIECE RARE : PASSEPORT AUTORISANT un gentleman né à Dublin, demeurant à Dublin, à se rendre à Paris via Portsmouth et Le Havre, avec son signalement détaillé : son âge, sa taille, la couleur des cheveux, des yeux, la forme de sa bouche, du menton, du visage, etc.
S.l. s.d. [1815] in-folio (30,7 x 20,6 cm) en feuille, plis sur les bords
1 p. sur deux colonnes.Curieux document, signé « P.T. », donnant la liste de 58 magistrats et hauts fonctionnaires bordelais qui se sont ralliés à l’Empereur pendant les Cent-Jours, soit entre le 20 mars (arrivée de Napoléon à Paris) et le 7 juillet 1815 (veille du retour de Louis XVIII à Paris).On y trouve les noms de Brezets, premier président de la Cour impériale de Bordeaux, de trois présidents et de 26 conseillers à la même cour ; suivent 6 magistrats du Tribunal de première instance, 4 juges de paix, 3 membres du conseil de préfecture, 4 membres de la mairie, 2 de l’Académie et 9 chefs d’administration, parmi lesquels H. Vignes, directeur de la Monnaie, Pierrugues, ingénieur du cadastre, Bouclé, directeur de l’Enregistrement, Guyet-Laprade, conservateur des Eaux et Forêts, etc. La liste cite en dernier le nom de Gaillard « directeur de la Police, envoyé par Buonaparte ». Bordeaux s’était ralliée à Louis XVIII le 12 mars 1814. Le duc d’Angoulême créa alors un conseil privé de 18 personnes où figurait Vignes, cité dans la liste. En mars 1815, la duchesse d’Angoulême se rendit sur place pour célébrer le premier anniversaire du ralliement de la ville aux Bourbons, mais, le 2 avril, Bordeaux passa sous le contrôle du général Clausel, envoyé par Napoléon. C’est alors que les fonctionnaires mentionnés ici prêtèrent serment à l’Empereur. Pièce d’une grande rareté, non mentionnée au CCFr
« Monsieur Quand vous fûtes déchus, par un acte arbitraire Du titre glorieux de soldats-citoyens Nos cœurs paralysés sous d’indignes liens, Ajournaient de leurs vœux l’hommage anniversaire, Mais un espoir lointain, comme un brillant fanal D’un plus bel avenir, nous présageait l’aurore Trois soleils de juillet soudain l’on fait éclore Et janvier renaissant peut saluer encore… ». L’uniforme national
- Acte imprimé, 8 pages défraîchies, 20 x 26 cm, plus 3 actes de ventes préimprimés et manuscrits, au total 26 pages 22 x 35 cm.
Vieux papier. Biens adjugés à Jean Bienvenu, marchand boucher et à Michel François Marchand Lecompte. Département d'Indre-et-Loire, Ventose an 3. 1795.