Jules Lemaitre (1853-1914), écrivain. L.A.S., paris, 20 janvier 1888, 2p in-8. A l'actrice Sarah Bernhardt (1844-1923). « Madame mon amie, Il y a, je crois, erreur dans votre lettre. Vous aviez bien voulu vous charger d'agir auprès de M. Duquesnel et de me communiquer sa réponse dans les vingt-quatre heures : et c'est vous à présent qui m'interrogez et qui me renvoyez à lui ; et je vois que les choses en sont au même point que lundi dernier. Je vous avoue (et vous le comprendrez) que je n'ai pas touché à ma pièce, n'étant sûr de rien et ne voulant pas m'exposer à travailler inutilement. Mais, s'il n'y a vraiment à faire que les deux ou trois corrections et développements dont nous étions convenus l'autre jour, il me semble que M. Duquesnel peut se prononcer dès maintenant et, comme vous avez bien autrement que moi l'occasion de le voir et de causer avec lui de vos intérêts communs, je vous serais très obligé, madame mon amie, de me faire connaître sa décision. Quoi qu'il en soit, je reste très touché de la façon dont vous avez bien voulu juger mon essai de drame. Et je baise affectueusement vos deux mains. Jules Lemaitre ». Félix Duquesnel (1832-1915) fut le découvreur de Sarah Bernhardt. La pièce en question est peut-être La Princesse de Clèves que Lemaitre écrivit pour Bernhardt, bien qu'il précise l'avoir écrite quand Bernhardt était directrice du théâtre de la Renaissance (1893-1899). Il l'a probablement commencée plus tôt. Il semble aussi que Lemaitre et Bernhardt furent amants. [369]
Reference : 015098
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
131 rue du haut Pressoir
49000 Angers
France
+33 6 30 94 80 72
Conditions de ventes conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne
[Sarah Bernhardt] Emile Blavet (1838-1924), écrivain, librettiste.
Reference : 014934
[Sarah Bernhardt] Emile Blavet (1838-1924), écrivain, librettiste. L.A.S., Hôtel de Bade, sd, 2p 1/2 in-12. Incroyable et étonnante lettre à l'actrice Sarah Bernhardt (1844-1923) : « Vous me disiez hier que vous m'aimiez bien. Et moi donc ! Seulement, chez vous, cela date de quelques semaines, et c'est de l'amitié pure. Chez moi, cela date de deux ans (devinez à quelle époque) et c'est. tout autre chose ! J'ai été bien bien discret, nest-ce pas ? [.] en tout cas, mon indiscrétion est bien inoffensive, puisque vous partez, que je pars, que nous nous sommes dit un long adieu et que nous nous reverrons pas de plusieurs mois, qui sait même de plusieurs années, jamais peut-être. Je suis au lit, très-souffrant. Vos derniers mot d'hier m'ont mis sans dessus-dessous. Ce qui me désespère c'est d'être à l'hôtel. Si vous saviez l'infirmerie que je rêve !. mais bah ç je crois que je serais plus malade encore. Adieu, ma chère Sarah, bon voyage et soyez heureuse. Moi-même je le serais aussi si j'avais la certitude que vous pensez parfois sans trop de déplaisir à certain toqué qui vous aimait bien. De coeur. ». Très belle d'un amoureux éconduit au moment de la séparation [362]
Félix Duquesnel (1832-1915), écrivain, journaliste, le découvreur de Sarah Bernhardt.
Reference : 015026
Félix Duquesnel (1832-1915), écrivain, journaliste, le découvreur de Sarah Bernhardt. L.A.S., 28 septembre 1896, 1p in-8. A la comédienne Sarah Bernhard (1844-1923). « Ma chère Sarah, fais le service que tu voudras, celui qui te gênera le moins. Il me semble, toutefois, que deux balcons sont préférables, mais je n'insiste pas, le service des répétitions est surtout celui qui m'intéresse. Ma femme t'embrasse et t'envoie mille bonnes amitiés - moi autant. voilà une lettre qui va être pesante !! ». Rappelons que Duquesnel est le découvreur de Bernhardt. C'est lui qui l'embauche en 1866, tout en devenant son amant, et lui permet d'obtenir son premier triomphe avec Athalie. C'est alors que Sand lui offrira deux rôles puis qu'elle triomphera en jouant Le Passant de Coppée. [366]
S.n., Paris s.d. [ca 1920], 20x26cm, une page.
Déférente lettre autographe signée du jeune Marcel Achard (14 lignes à l'encre noire) concernant un hommage qu'il veut rendre à Sarah Bernhardt. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Une précision manuscrite au crayon de papier en tête de la lettre : "A Sacha Guitry -1923" "Mon cher maître, je n'ai pas l'outrecuidance de croire que vous vous souviendrez de moi. Cependant, comme nous allons dans le Théâtre et Comedia illustré, consacrer un numéro à madame Sarah, je vous serais infiniment obligé si vous vouliez bien consentir à parler un peu à nos lecteurs de la grande disparue. J'espère en un mot de vous me fin à ce sujet et je vous prie de croire à ma reconnaissance anticipée ainsi qu'au témoignage de ma vive admiration respectueuse. Marcel achard du journal "Bonsoir", rue de l'Echelle." - Photos sur www.Edition-originale.com -