Marie Dorval (1798-1849), célèbre actrice, maîtresse d'Alfred de Vigny. L.A.S. + enveloppe, 5 janvier 1846, 2p 1/4 in-8. A son futur biographe Emile Coupy. Elle a été souffrante, le remercie pour un article : « Je le regarde ainsi que votre lettre comme un dédommagement bien plus que suffisant du peu d'empressement du public d'Orléans » où elle a joué et sera très contente de revenir à Paris jouer Marie Jeanne. Cette pièce d'Adolphe d'Ennery est en fait son dernier grand succès. Elle fut créée le 11 novembre 1845 au théâtre de la Porte-Saint-Martin avec grand succès. En décembre 1845, elle est allée jouer La Comtesse d'Altemberg à Orléans mais peu de spectateurs allèrent la voir. Le 24 décembre 1845, Coupy fit un article à la gloire de Dorval dans Le journal du Loiret. L'enveloppe est en fait un double feuillet enfermant le courrier. Cachet de cire avec « Desengaño » (désabusée). On joint une photographie Disdéri reprenant le tableau de Paul Delaroche représentant Dorval. Au dos, une signature de Marie Dorval a été collée. Notes de Coupy qui dit avoir reçu cette photo en 1868, envoyée par la fille de Dorval, Caroline Luguet. Il avait publié un an plus tôt son livre à la gloire de Dorval et dédié à sa fille. On sait peu de choses sur Coupy. Il habitait Orléans et a été professeur de mathématiques au prytanée militaire de La Flèche [366]
Reference : 015010
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à l’encre violette : in-8, 3pp., s.d. ; papier toilé à en-tête “Cette lettre vient de CHEZ LES ZOAQUES qui se trouvent à Yainville-Jumières dans la Seine Inférieure.”
“Mon vieux René. Je veux tout de suite répondre à ta lettre.Tu m’as écrit exactement ceci ; Mon cher Sacha te..... tes..... tu.... tu.. te....et tu as ajouté : a bientôt j’espère en votre Normandie et mes tendresses à l’heureux ménage.Ce que tu as ajouté, je l’ai parfaitement compris : C’est que tu nous aimes et que tu (rature) viendras nous voir (ce qui nous fera grand plaisir).Mais la première partie de ta lettre me surprend beaucoup. Que signifient ces : Tu... tes, toi... tu..??? que tu as intercalés dans un texte dactylographié que je ne me suis pas permis de lire .Viens me donner en déjeunant un de ces jours (rature) l’explication de ce mystère. Affectueusement Sacha Guitry”Petite marque de pli au coin supérieur et plis d’expédition.
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in-4, 1 p., de Paris, le 27 pluviôse (après le 18 brumaire), il donne à son correspondant, un Général, des nouvelles de Paris qui "est devenu ce qu'il était dans le bon temps" ; il y évoque aussi M. de Lameth.
Né en Provence (1774 - 1854). Dès la Révolution, il émigra et s'enrôla dans l'armée de Condé puis rentra en France sous le Directoire. Il joua un grand rôle dans la Restauration de Louis XVIII. Marque postale P dans un triangle surmonté d'une pointe.
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in-folio, 1 p. d'Ajaccio le 9 novembre 1818, destinée au Ministre des Finances ; il lui envoie les bordereaux de recouvrement des contributions directes sur les 6 dernières années.
Né à Massillargues dans le Gard (1763 - 1824), Général de Division, Préfet de la Corse. Capitaine au moment de la Révolution, il fit la camapgne de Savoie et fut chef d'état-major de l'armée d'Italie puis Ministre de la Guerre de la République Cisalpine, nommé Général de Division en 1803, comte de l'Empire (1809), il participa aux campagnes de 1813 - et fut nommé Préfet de la Corse en 1818. Petits manques de papier au bord superieur, sans gravité.
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entièrement de sa main, in-4, 1 p. à Son Excellence le Mal Duc de Trévise (Adolphe-Edouard-Casimir-Joseph Mortier), Paris, le 9 février 1812 ; "Mon cher voisin..." il ne pourra assister au bal donné par le Duc en raison d'une rougeole qui l'empêche, ainsi que sa femme, de sortir.
Comte d'Hunebourg et duc de Feltre, Maréchal de France, Ministre de la Guerre, né à Landrecies dans le Nord, d'une famille originaire d'Irlande (1765-1818). Beau document privé.
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in-8, 2 pp., de Tréguier, 21 septembre 1868, adressée au Principal du collège où il a fait ses études avant de rentrer au séminaire ; "Je ne puis quitter Tréguier, où je suis venu raviver de vieux souvenirs, sans vous dire pourquoi je me suis abstenu d’aller rendre mes devoirs à un établissement auquel se rattachent les meilleurs de ces souvenirs. Je sais la délicatesse et la profondeur des convictions religieuses. Comme tous les sentiments exquis, cette délicatesse entraine parfois quelques susceptibilité. J’ai craint que ce qui n’est à mes yeux qu’un dissentiment n’empêchant en aucune manière la sympathie ne fut pour d’anciens amis un motif de me revoir sans joie. Voilà uniquement ce qui m’a fait me priver d’un des plaisirs les plus vifs que j’aurais eus, du plaisir de visiter une maison à laquelle je dois de précieuses leçons d’honnêteté et de sérieux, où j’eusse trouvé vivante la mémoire de maîtres vénérés et où j’eusse rencontré d’anciens condisciples auxquels n’a pas cessé de m’unir la plus vive amitié. Agréez, Monsieur le Principal, l’expression des sentiments infiniment distingués avec lesquels j’ai l’honneur d’être Votre tout dévoué serviteur. Ernest Renan".
Lettre fort intéressante qui nous montre l’attachement de Renan à ses origines, à son enfance et à sa jeunesse et la douleur qu’il eut à supporter les réactions très vives de l’Eglise et d’un grand nombre de catholiques lors du reniement de sa foi et de ses prises de position agnostiques ; on y voit aussi toute la délicatesse et le respect qu’il éprouvait pour ses anciens condisciples.
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