Guy-Charles Cros (1879-1956), poète. Poème autographe, 27 février 1946, 1p in-4. Joli poème sur Paris (2 quatrains) : « Je remercierai le ciel que Paris nous soit gardé Avec Notre-Dame, avec ses quais, avec le Louvre Et que, par ce soir gris et brumeux de février, Mes yeux restent éblouis de tout ce qu'ils découvrent. Je remercie le ciel d'avoir gardé Paris Et le noble sillon que la Seine y découpe Puisqu'il m'a conservé, toutes sources taries, Pour ma dernière soif cette suprême coupe ». Beau document. [364]
Reference : 014972
Librairie Trois Plumes
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1 page in12 format 15 x 10 cm - Au verso : "Autoportrait" - trés bon état -
Poème "Les Ballons" - 14 lignes -
Jacques RABEMANANJARA - [Maroantsetra 1913 - Paris 2005] - Ecrivain et homme politique malgache
Reference : 33685
1481 1 page in4 et une carte format 8 x 13 cm - enveloppe - trés bon état -
Il sort de l'hopital et trouve sa lettre - Il lui envoie ce poème écrit de sa main, selon son désir - Le poème est un trés beau sonnet: "Sur les rampes du ciel nous aimons contempler / et suspendre la nuit en son bain de magie! / Est-ce pour effacer les traces de l'orgie / qu'elle s'asperge ainsi de flots immaculés ?..........."
Poème publié dans « Sabliers et Lacrymoires » (Sansot, 1917) : BEAU POÈME SUR LA NATIVITÉ ...Durs, humides, luisants et maigres, Si les joncs / Qui vous servent de lit, sont tels que vous le dites, / Jeune homme presque enfant, vers lequel nous plongeons / Nos regards dans les nuits, les vôtres sont inscrites / Près de celle qui vit le Dieu des Noëls purs / Naître, avec majesté, dans une pauvre étable, / Et, sur des joncs luisants, maigres humides, durs / Apprêter le salut de lHomme lamentable. / Mais comme les roseaux employés à ceci, / Venaient de la Syrinx où Pan joignit ses lèvres / Un chant sen éleva, qui se doit à vos fièvres / Puisque delles naîtra notre salut aussi...... Descendant de Blaise de Montluc, le comte Robert de Montesquiou-Fézensac est un écrivain aujourdhui connu pour apparaître dans les œuvres des autres. On lavait surnommé « Grotesquiou » mais Proust voyait en lui un « professeur de beauté » et il sest autoproclamé - cest le titre dun de ses recueils poétiques, lexpression venant de Flaubert, dans Salammbô - « le Chef des odeurs suaves ». « Je suis le souverain des choses transitoires », sest-il également défini en un alexandrin. On le prétend à la fois le modèle de Des Esseintes, dans À rebours, de Joris-Karl Huysmans quil na pas connu, et du baron de Charlus, dans lœuvre de Proust dont il fut proche (on le voit aussi dans Monsieur de Phocas de Jean Lorrain et Chantecler dEdmond Rostand). De son vivant, il était déjà un personnage, du monde artistique et du monde tout court où il exerçait son baudelairien « plaisir aristocratique de déplaire ».Il fut peint par James Whistler, Antonio La Gandara et Giovanni Boldini, photographié par Nadar, dessiné par Caran dAche en une du Figaro. Familier de Gustave Moreau, il en fut un critique réputé. En musique, il soutint Claude Debussy et Gabriel Fauré.
JACOB Max, LECOMTE marcel, SCUTENAIRE Louis, PASTERNAK Boris, et alii
Reference : 76370
Bruxelles, Solstice, 1945. 14 x 23, 124 pp., broché, bon état (couverture défraîchie).
Belle ballade apologétique en lhonneur du poète François Villon, écrite pour figurer en introduction de la traduction des œuvres de Villon par Payne…A toi salut, Cher Payne ! En vers anglais / Tu mets Villon, que notre vigne inspire ? / Entre les fous, aieux de Rabelais, / O bons rythmeurs du pays de Shakespeare / Vous en pouviez, je crois, choisir un pire. / Ce doux railleur, au plaisir assidu, / Naima rien tant que le fruit défendu. / Son perruquier farouche était la brise, / Et son humeur, celle dun chien perdu. / Prenez Villon, cest une bonne prise/ Ce vagabond, pareil aux feux-follets, / Contre la faim et débat et conspire. / Epris du luth moins que des flageolets, / Cest à charmer Jeanneton quil aspire / Un cabaret fut son joyeuxempire / Si bon garçon quil fut presque pendu…Banville, dans cette lettre, donne à son correspondant les informations demandées : …Il nexiste pas de portrait de Villon, si ce nest dabsolument chimérique. Mon ami, M. Alphonse Pagès, qui est un grand trouveur en a en vain cherché un lorsquil a fait sa publication intitulée Les Grands Poëtes Français et cest le seul poëte dont il nait pu donner le portrait. Mais dans sa livraison consacrée à Villon il donne une très curieuse vignette représentant des pendus et de très curieux fac-simile…