Guy-Charles Cros (1879-1956), poète. Poème autographe, 27 février 1946, 1p in-4. Joli poème sur Paris (2 quatrains) : « Je remercierai le ciel que Paris nous soit gardé Avec Notre-Dame, avec ses quais, avec le Louvre Et que, par ce soir gris et brumeux de février, Mes yeux restent éblouis de tout ce qu'ils découvrent. Je remercie le ciel d'avoir gardé Paris Et le noble sillon que la Seine y découpe Puisqu'il m'a conservé, toutes sources taries, Pour ma dernière soif cette suprême coupe ». Beau document. [364]
Reference : 014972
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1 page in12 format 15 x 10 cm - Au verso : "Autoportrait" - trés bon état -
Poème "Les Ballons" - 14 lignes -
Edmond Aman-Jean, Velazquez, Paris, Librairie Félix Alcan, coll. Art et Esthétique, 1913. XXIV planches hors-texte en noir et blanc. 148 p., relié, 21,5x15 cm. Édition originale. envoi autographe signé + poème autographe monogrammé. Exemplaire unique de cet essai du peintre symboliste Edmond Aman-Jean (1858-1936), portraitiste de Verlaine, consacré au peintre baroque espagnol Diego Vélasquez (1599-1660), avec un envoi autographe signé "à mon beau-frère / Claudius / bien cordialement / Aman Jean" et un poème autographe manuscrit de jeunesse monogrammé A. J. [Aman Jean] : Le grand portrait noire dans son cadre doré Est seul au château solitaire ; Les feuilles ont jauni, et les fleurs du parterre s'ennuient et se languissent au par délaissé. Les fleurs aiment à mourir sur de naissants corsages. Toute leur gloire a ce doux champ d'honneur, Est d'entendre en mourant plus vite battre le coeur, Et la jupe craintive hésiter aux ombrages. Sur la longue pelouse le regain s'est fané, Les quinconces pleurent de la première pluie Les oranges ont froid et au château s'ennuie Le grand portrait noir dans son cadre doré. Reliure demi-basane fauve, plats papier marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, nom de l'auteur et titre dorés, couvertures conservées. Reliure au chiffre C. J. [Claudius Jacquet], dédicataire de l'envoi du peintre et beau-frère de ce dernier. Bibliophile aguerri, Claudius Jacquet a fait relier de nombreux ouvrages à son chiffre, notamment quelques-uns des livres de la bibliothèque du peintre Aman-Jean dont il semble s'être occupé après sa mort. La soeur de Claudius Jacquet, Thadée, était l'épouse du peintre Aman-Jean. Claudius Jacquet avait, quant à lui, épousé la fille du félibre Félix Gras, Angèle Gras. Belle provenance ! Ce bel essai d'Aman-Jean sur Vélasquez est la seule publication connue du peintre en tant que critique d'art. Il s'intéresse ici aux racines de son art, sa vie et ses oeuvres. L'ouvrage est illustré de 24 planches hors-texte en noir et blanc. Cependant, nous ne connaissions pas au peintre des qualités de poète ! La feuille autographe manuscrite de ces trois quatrains de jeunesse monogrammés A. J. a probablement été contrecollée par Claudius Jacquet a posteriori, rendant cet exemplaire doublement unique et désirable. In-fine, Claudius Jacquet a relié un portrait photographique d'Aman-Jean provenant de la revue de la fondation "Carnegie Institute" (Pittsburg, USA) dont Aman-Jean fut membre du jury à partir de 1902, ainsi qu'un article d'Aman-Jean dans cette revue daté du 3 novembre 1904 à l'occasion de sa venue à Pittsburg.
Jacques RABEMANANJARA - [Maroantsetra 1913 - Paris 2005] - Ecrivain et homme politique malgache
Reference : 33685
1481 1 page in4 et une carte format 8 x 13 cm - enveloppe - trés bon état -
Il sort de l'hopital et trouve sa lettre - Il lui envoie ce poème écrit de sa main, selon son désir - Le poème est un trés beau sonnet: "Sur les rampes du ciel nous aimons contempler / et suspendre la nuit en son bain de magie! / Est-ce pour effacer les traces de l'orgie / qu'elle s'asperge ainsi de flots immaculés ?..........."
Poème publié dans « Sabliers et Lacrymoires » (Sansot, 1917) : BEAU POÈME SUR LA NATIVITÉ ...Durs, humides, luisants et maigres, Si les joncs / Qui vous servent de lit, sont tels que vous le dites, / Jeune homme presque enfant, vers lequel nous plongeons / Nos regards dans les nuits, les vôtres sont inscrites / Près de celle qui vit le Dieu des Noëls purs / Naître, avec majesté, dans une pauvre étable, / Et, sur des joncs luisants, maigres humides, durs / Apprêter le salut de lHomme lamentable. / Mais comme les roseaux employés à ceci, / Venaient de la Syrinx où Pan joignit ses lèvres / Un chant sen éleva, qui se doit à vos fièvres / Puisque delles naîtra notre salut aussi...... Descendant de Blaise de Montluc, le comte Robert de Montesquiou-Fézensac est un écrivain aujourdhui connu pour apparaître dans les œuvres des autres. On lavait surnommé « Grotesquiou » mais Proust voyait en lui un « professeur de beauté » et il sest autoproclamé - cest le titre dun de ses recueils poétiques, lexpression venant de Flaubert, dans Salammbô - « le Chef des odeurs suaves ». « Je suis le souverain des choses transitoires », sest-il également défini en un alexandrin. On le prétend à la fois le modèle de Des Esseintes, dans À rebours, de Joris-Karl Huysmans quil na pas connu, et du baron de Charlus, dans lœuvre de Proust dont il fut proche (on le voit aussi dans Monsieur de Phocas de Jean Lorrain et Chantecler dEdmond Rostand). De son vivant, il était déjà un personnage, du monde artistique et du monde tout court où il exerçait son baudelairien « plaisir aristocratique de déplaire ».Il fut peint par James Whistler, Antonio La Gandara et Giovanni Boldini, photographié par Nadar, dessiné par Caran dAche en une du Figaro. Familier de Gustave Moreau, il en fut un critique réputé. En musique, il soutint Claude Debussy et Gabriel Fauré.
JACOB Max, LECOMTE marcel, SCUTENAIRE Louis, PASTERNAK Boris, et alii
Reference : 76370
Bruxelles, Solstice, 1945. 14 x 23, 124 pp., broché, bon état (couverture défraîchie).