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Léa Caristie-Martel (1865-1934), actrice, pensionnaire de l'Odéon puis de la Comédie-Française.
Lettre autographe signée (lot de 3)
Léa Caristie-Martel (1865-1934), actrice, pensionnaire de l'Odéon puis de la Comédie-Française. Lot de 3 L.A.S., sd & 1921, 3p in-12. Un courrier écrit au dos d'un carton imprimé pour son cours « la diction dans l'art oratoire ». Deux courriers pour des rendez-vous et un pour remercie pour un courrier qu'elle trouve à son retour de voyage. [363]
Reference : 014954
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5 book(s) with the same title
Lettre autographe signée (lot de 5 LAS et CAS)
Paul Margueritte (1860-1918), écrivain. Lot de 4 L.A.S. & 1 C.A.S., 1903-1908-1909-1911 & sd, 4p in-8 & in-12. La carte félicite l'auteur d'un drame. Une lettre est à Clouzot (avant 1896) pour remercier ; une lettre à A. Caillens ; une lettre pour le mariage de Lucie ; une invitation à déjeuner avec Rouanet & [Elémir] Bourges . [343]
Lettre autographe signée (lot de 5 LAS et CAS)
Paul Margueritte (1860-1918), écrivain. Lot de 4 L.A.S. & 1 C.A.S, 1908 (et 2 sans date), 4p in-8 & in-12. Deux lettres concernent l'autorisation de reproduire ses oeuvres, mais qui doivent être reproduites aux conditions de la société des gens de lettres ; Une lettre à Edouard Estaunié (invitation à diner avec Jules Huret) ; une lettre pour encenser le livre de son correspondant (peut-être. Estaunié aussi) ; une carte de félicitations. [343]
Lettre autographe signée (lot de 9 LAS)
Paul Margueritte (1860-1918), écrivain. Lot de 9 L.A.S donc 4 avec enveloppe, 1896-1897, 14p. Très intéressant ensemble autour de son divorce. 6 lettres sont adressées à René Pilastre, « avoué de première instance », 1 lettre à Henry Simond. Les deux dernières lettres sont probablement aussi à Pilastre. [343]
Vierge Pierre (ca 1900), écrivain, collaborateur dans diverses revues.
Reference : 000737
Lettre autographe signée (lot de 2)
Lot 2 L.A.S., sd [fin 1911] et 12 février 1912, 10p in-12. Deux longues lettres à Paul Myrriam, écrivain provençal et secrétaire de la revue Les Marches de Provence. Dans la première, il parle des articles qu'il écrit pour Le Petit Provençal, Le Figaro ou La Gazette de Hollande et mentionne un passage en Provence pendant lequel il n'a pu visiter Myrriam. Il a lu les vers deMyrriam, pense à lui pour la revue Les Entretiens Idéalistes, etc. La seconde lettre concerne uniquement le premier numéro des Marches de Provence que Vierge a reçu. Il critique en donnant les points positifs et négatifs de la revue, et encourage Myrriam, lui disant par exemple de sélectionner plus les collaborateurs. Scotchs en bordure. Beaux courriers littéraires
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste.
Reference : 015421
Lettre autographe signée (lot de 20)
Jean Chesneau (1884-1909), condisciple d'Alain-Fournier au lycée Lakanal, chartiste. 20 L.A.S. (+ quelques enveloppes), 24 août 1907 au 30 juin 1909 (une sd), 45p in-8 & in-12. [on joint une L.A.S de Camille Martin à Chesneau & 2 L.A.S. de Gabriel Chesneau, oncle de Jean, à Camille Martin après la mort de Jean] Importante correspondance amicale et littéraire de Chesneau à Camille Martin, condisciple d'Alain-Fournier et Chesneau au lycée Lakanal. Jean Chesneau, « épris de poésie » fut un ami important d'Alain-Fournier. C'est, par exemple, par son entremise que le futur auteur du Grand Meaulnes rencontra Jean Moréas, Adolphe Retté et Paul Fort. Quand Chesneau est malade pendant l'hiver 1906, Fournier vient lui réciter ses poèmes. Ils avaient un excellent ami commun, Jacques Rivière, bordelais comme Chesneau. Chesneau fait partie des convives du banquet Gauguin organisé par Charles Morice en 1906. De ses années à Lakanal, il a gardé plusieurs amis : Camille Martin, Georges Le Cardonnel, Jean Giraudoux et Martial Piéchaud. Il devient ensuite le précepteur du jeune Jean de Vogüé (1898-1972), suivant la famille. Chesneau souffrit beaucoup. Son père, avocat, André Chesneau meurt en 1888 à 33 ans. Sa mère le rendra orphelin en 1906. Après plusieurs périodes de maladie, notamment l'hiver 1906, il meurt à l'hôpital le 10 juillet 1909. Martin avec prévenu Giraudoux, ce dernier avait prévu de rendre visite à Chesneau le dimanche, 11 juillet. Il arriva donc trop tard. L'essentiel de nos informations sont tirées du livre de Jean Loize, Alain-Fournier, sa vie et Le Grand Meaules (Paris, Hachette, 1968. P.100, 149, 203, 204). Loize était alors propriétaire des lettres de Chesneau à Martin. Il les vendit au collectionneur auprès de qui nous avons pu les acquérir. Dans une très longue lettre (12p), écrite entre le 24 et le 28 août 1907, il parle de sa rencontre au Luxembourg avec « le verdâtre Cottard, solitaire et bien gentil » qui était accompagné du poète Albert de Bersaucourt (1883-1937). Il retrouve ce dernier au café d'Harcourt où les rejoint l'écrivain José de Bérys (1883-1957) « qui ne s'appelle hébraïquement que Joseph Bloch », « poète [.] de quelque talent ». Il copie ensuite plusieurs poèmes de Bérys. Ses deux comparses veulent créer et reprendre des revues. Il a vu Jean Moréas qui a demandé des nouvelles de Martin, etc. Le 22 octobre 1907, il lui fait part d'une invitation chez le poète Maurice de Noisay (1886-1942). La plupart des lettres ont un ton plus amical, mentionnent quelques amis (comme Le Cardonnel). La dernière lettre dit simplement : « Mon vieux, Suis à l'Hôpital Cochin. Crise d'albuminurie aiguë. Amitiés. Jean ». Il s'agit certainement de sa dernière lettre. Plusieurs autres lettres parlaient déjà de ses problèmes de santé. Après sa mort, son oncle gère les affaires de son neveu, livres et sommes prêtées, comme le montre les deux lettres qu'il écrit à Camille Martin. Bel ensemble. [353-2]
