Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson (1696-1764), ministre, secrétaire d'état de la guerre, dédicataire de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. L.A., Les Ormes, 8 février 1762, 1p 1/2 in-4. A Barbe de Szembeck (1709-1762), « la maréchale de Lowendal ». « Je ne laisserai point, ma chère Commère, partir d'ici votre gendre [Lancelot Turpin de Crissé] sans joindre aux nouvelles qu'il vous passera de ma santé des assurances personnelles de la continuation des sentiments qui m'attachent à vous. Il m'a fait grand plaisir en m'apprenant que vous vous portez mieux que ce que vous n'avez fait depuis longtemps. Il m'a parlé avec amitié de son beau-frère [François de Lowendal] et d'une façon satisfaisante. Je compte que dans la journée qu'il va passer avec moi [mot illisible] plus en détail tout ce qui le concerne mais comme il veut absolument me quitter demain matin à cause de l'inquiétude où il est sur la santé de sa femme, je n'aurais pas le temps de vous écrire par lui, si je ne prenais pas ce moment-ci, pour vous assurer de la satisfaction que j'ai eu à l'entendre parler jusqu'à présent de vous et de tout ce qui vous appartient. Il ne peut pas douter du tendre intérêt que j'y mets et j'aurai encore plus d'une fois dans la journée la satisfaction de l'en entretenir. Soyez persuadée, ma chère Commère, que je conserverai toute ma vie pour vous l'amitié la plus sincère et le plus inviolable respect ». Cachet aux armes au dos du second feuillet. Barbe de Szembeck ne devait pas être totalement remise, elle meurt peu de temps après, le 18 mai. Rappelons que le comte d'Argenson était ministre de la guerre quand le comte de Lowendal passa au service de la France (1744) et quand il devint maréchal (1747). Belle lettre amicale. [361]
Reference : 014901
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