Jean Oliva (1689-1757), abbé, érudit, bibliothécaire du cardinal Armand-Gaston de Royan puis du prince de Soubise. L.A.S., 14 janvier 1752, 3p in-4. À « monsieur Deydier Avocat en Parlement à Privas pour Chomerac », vraisemblablement Henri Deydier (1716-1775), créateur de la manufacture royale du Pont d'Aubenas (filature et moulinage des soies). Longue lettre à propos d'une somme de 4000 francs que devrait payer Deydier pour obtenir du prince de Soubise une charge, ce qu'il aurait en étant soutenu par Mayand, l'intendant du prince de Soubise. Il est aussi question des réformes fiscales en cours et des impôts que le clergé allait subir. Deydier semble aider à la gestion des terres du prince de Soubise en Vivarais et aussi de terres de l'abbé Oliva. La lettre n'est pas toujours aisée à lire. Peu commun. [355]
Reference : 014656
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0 Lettre autographe signée au propriétaire d'un " journal dont le titre m'effraie un peu " 2 feuillets in12 , signée , datée du 15 Aout 1883. Extrait : " Monsieur , je vous remercie de l'aimable lettre que vous me faites l'honneur de m'adresser , et je serai heureux de vous etre agréable en retour des sympathies que vous voulez bien me témoigner , mais je désirerais lire au moins un numéro de votre journal dont le titre m'effraie un peu , avant de vous rien promettre . " Charles Leconte de Lisle ( 1818/1894) fut le chef de fil de la poésie Parnassienne .
Bon
Reference : Auto10
0 Lettre autographe signée de Marcel Déat ( 1894/1955) à René Maublanc , philosophe . Marcel Déat , Agrégé de philosophie et journaliste eut une carrière politique pour le moins sinueuse. De la SFIO au dernier carré collaborationniste en Allemagne il finit sa vie en exil et caché en Italie . Belle lettre ou il parle des poésies japonaises . Avec enveloppe .
Bon
Paris, , 1816. Manuscrit in-12 oblong (21 x 14 cm) de (1) p. (37) pp., maroquin rouge à grains longs, dos lisse orné, filets et frises dorés d’encadrement sur les plats, initiales "F.R." sur le premier plat et “SOUVENIR” sur le second (reliure de l’époque).
Émouvante lettre autographe signée de Madame Campan adressée deux ans après la fermeture de la Maison impériale d’Ecouen, à l’une de ses anciennes pensionnaires qui la conserva dans un album frappé de ses initiales "F.R." où sont recopiés des conseils de l'éducatrice publiés en 1824 dans le recueil De l'Éducation (1. Devoirs et qualités d’une gouvernante 2. Essais de morale 3. Du besoin de plaire et du désir d’être heureuse 4. Politesse, usage du monde).Paris 31 août 1816, Ma chère amie, j’ai retrouvé votre souvenir d’Écouen dans ma bibliothèque, j’y ai lu avec intérêt les preuves naïves des sentiments que vous aviez fait naître dans le coeur de vos jeunes compagnes (…) alors n’existe plus, les individus sont dispersés, les meubles emportés, la cloche muette, l’herbe croît où vous dansiez et l’écho n’a plus à répondre à vos jeunes voix ; les révolutions développent en peu d’instants ce que les siècles seulement peuvent produire dans des temps calmes. les soins que je donnais à mes chers élèves ont heureusement produit des effets plus durables, les sentiments que je me plaisais à garder dans leurs coeurs, y ont laissé des souvenirs (comptant) pour moi et qui j’espère seront utiles à leur bonheur futur, on n’en peut douter en vous voyant ma chère amie et je vous en félicite en vous renouvelant l’assurance de toute ma tendresse. G.C. Les initiales G.C. en guise de signature autographe sont celles de Jeanne-Louise-Henriette Genet ou Genest qui épousa en 1774 Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan, du nom de sa vallée pyrénéenne. Première femme de chambre de Marie-Antoinette, Madame Campan (1752-1822) échappa de peu aux massacres du 10 août 1792. Napoléon la nomma en 1807 directrice de la Maison impériale d'Écouen, destinée aux filles des membres de la Légion d'honneur. Elle occupa la fonction jusqu'à la fin de l'Empire quand le 24 mai 1814, le roi Louis XVIII signa une ordonnance restituant le château d'Écouen au prince de Condé.Bel exemplaire en maroquin rouge frappé du titre doré "Souvenir" que prolonge le quatrain du Comte de Ségur recopié sur la garde supérieure : « Le souvenir présent céleste / Ombre des biens que l’on n’a plus / Est encore un plaisir qui reste / Après tous ceux qu’on a perdus ».
Reference : Auto11
0 Lettre autographe signée de Maurice Wullens ( Né le 29 janvier 1894 à Esquelbecq (Nord), mort en février 1945 à Socx (Nord) ; instituteur ; anarchiste et syndicaliste ; écrivain ; co-fondateur et directeur de la revue Les Humbles (1916-1940).. Avec enveloppe .
Bon
. "Lettre autographe signée datée du 4 mars, 5 heures du soir. 1p. In-4, adresse d'expédition au verso (Monsieur Béraud, président des Soirées de Momus / Au Plais Royal...). Le cachet de cire a disparu. Il s'excuse de ne pouvoir assister au dîner des Soirées de Momus, ""société choisie où j'ai constamment trouvé tout ce qui pouvait plaire à l'esprit et satisfaire le coeur."" Théodore Villenave (Nantes, 26 Juillet 1766 - 1866) dit Eugène de Villenave ou Villenave fils, était auteur dramatique et historien. Il est le fils de Mathieu Villenave , avocat journaliste, pamphlétaire et bibliophile, qui contribua à la chute de Carrier. Restauration et cachet de collection sur la face interne. "