René Bazin (1853-1932), écrivain, membre de l'Académie française. C.A.S., sd, avec seulement « Merci, et compliments. RB ». [350]
Reference : 014534
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7 vol. in-8 br., A la guerre comme à la guerre, Quartier Latin, 2007 [ Avec une carte autographe signée : ] [ Avec : ] L'étincelle volée, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1982 [ Avec 2 cartes autographes signées : ] [ Avec : ] Comme un qui s'est perdu, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1986 [ Avec une lettre autographe signée : ] [ Avec : ] Où sont tous les Soleils, Quartier Latin, 1995 [ Avec 2 lettres autographes signées : ] [ Avec : ] La poussière et la Cendre. Poésie 1982-1997, Les Amis du Vieux Cusset, 2014 [ Avec : ] J'ai promené mon coeur. Poésies, Les Amis du Vieux Cusset, 2017 [ Avec : ] Portraits de famille. Charente-Maritime, Editions Verso, 1997 [ Avec une carte autographe signée ]
Bel ensemble réunissant 7 ouvrages (dont 6 dédicacés) de l'écrivain charentais Michel Suffran, auquel on joint 7 lettres et cartes autographes signées de Jean Humbert, souvent très belles (notamment l'une évoquant le "Pilate" de Michel Suffran). Enseignant à La Rochelle, mais toujours attaché à son Bourbonnais, Jean Humbert (1933-2016) fut notamment couronné en 1974 par l'Académie Française.
Gallimard NRF Paris 1953 In-8 ( 210 X 145 mm ) de 188 pages, broché sous couverture crème imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 15 exemplaires de tête sur Hollande ( N°9 ). Bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Daniel MORCRETTE et son épouse et de la signature autographe de V. MARCEAU.On joint : une carte postale autographe signée d'Édith PIAF à Pierre MAC ORLAN ( 1958 ): "Le bonjour de Margaret, rue de la Crique, et les amitiés de MOUSTAKI." une carte de vux autographe signée de Jean-Pierre CHABROL à Pierre MAC ORLAN ( 1958 ) ornée d'un croquis original représentant un accordéoniste. une carte autographe signée de MAC ORLAN à Daniel MORCRETTE, datée 16 mars 1967, avec enveloppe adressée. deux dessins originaux représentant, l'un, « Pierre MAC ORLAN époque 1958 », monogrammé FM, et l'autre, une femme en robe noire.
Pierre Loti, Le Roman d’un enfant, Paris, Calmann-Lévy, 1920, mention de cent-unième édition, relié, 314 p. Relié à la suite : Prime jeunesse, suite au Roman d’un enfant, Paris, Calmann-Lévy, 268 p., édition originale. Couvertures conservées. Exemplaire exceptionnel truffé d’une carte autographe signée de Samuel Viaud (volante) et 4 photographies d’époque de Loti contrecollées dans l'ouvrage. Reliure signée J. Vieulle au chiffre de C.J. (Claudius Jacquet, secrétaire de la Nouvelle Revue), demi-basane, ornementation et titres dorés, dos lisse. Exemplaire unique de Claudius Jacquet (provenance) truffé d’une carte de visite autographe signée de Samuel Viaud (1889-1969), le fils de Pierre Loti, à Claudius Jacquet. Jacquet a truffé le livre de 4 photographies originales d’époque de Loti et sous-titrées : « Pierre Loti enfant », « Dernier portrait de Pierre Loti - 1920 », « Saint Pierre d’Oléron Tombeau de Pierre Loti » et « En souvenir de Pierre Loti 1923 ». Certaines photographies me semblent assez peu connues, voire inédites. Samuel Viaud les aura certainement adressées à Jacquet pour truffer son exemplaire, relié à son chiffre. Claudius Jaquet, secrétaire de la Nouvelle Revue dirigée par Juliette Adam, était un bibliophile méticuleux qui truffait ses exemplaires personnels de documents en rapport avec l'auteur ou le livre. Un exemplaire du Désert de Loti passé entre nos mains contenaient également une photographie originale de Loti "en arabe" et des notes manuscrites sur les épreuves du Désert dans la version publiée dans la Nouvelle Revue. Exemplaire unique, fort désirable, truffé de documents originaux d'époque, certains inédits. Belle provenance.
s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés.
Carte autographe manuscrite signée "Pauline" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Deux petits trous d'épingle en tête de cette carte qui accompagnait un bouquet :"Méchante d'être partie si vite ! - voici des orchidées blanches, - elles te défendront contre les doutes et les pensées tristes. Elles te protègeront et t'assureront de ma profonde et éternelle tendresse. Ne sois pas en retard ce soir. Je compterai les secondes aux battements de mon coeur. Ces fleurs, ce sont mes lèvres, mon âme et mon coeur qui vont vers toi - Toujours." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 11 mars 1894, 11,4x8,8cm, une carte recto et une enveloppe.
Carte autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant, rédigée au recto à l'encre noire. Enveloppe jointe. ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Carte écrite au retour d'un voyage à Oxford durant lequel Mallarmé donna une conférence sur l'esthétique :"...j'ai, du reste, à vous parler de M. Dyer."Louis Dyer, ami de Delzant, est un ancien d'Oxford et est alors professeur de grec à Havard. Par l'intermédiaire de Delzant, il avait proposé l'hospitalité à Mallarmé qui ne le connaissait pas avant sa conférence, mais cette carte atteste que les deux hommes se sont finalement rencontrés. - Photos sur www.Edition-originale.com -