Auguste Jugelet (1805-1874), peintre, peintre de marine. L.A.S., 28 janvier 1868, 2p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Très sympathique lettre commençant par : « Si j'étais aussi susceptible que Diogène, je briserai ma palette, car je me sers de blanc et de noir pour ma grisaille, et vous, avec du noir seulement, vous faites plus de plaisir ». Puis il donne le secret de sa grisaille en ajoutant « n'en parlez pas » : « pour faire un ciel calme, c'est de la fumée de soustados qui mélangée avec la couleur lui donne de la finesse. Pour un temps orageux, c'est celle du crapoulos. Et pour le soleil couchant, c'est le cinq centimes adas(?) qui convient. Pour les mers, j'emploie le caporal en cigarette ». Il n'utilise donc des cigares et du tabac ! Très beau document. [129-2]
Reference : 014136
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Edouard Garnier (1821-1887), compositeur, critique et chroniqueur musical au Phare de la Loire.
Reference : 014114
Edouard Garnier (1821-1887), compositeur, critique et chroniqueur musical au Phare de la Loire. L.A.S., Nantes, lundi 7 avril 1856, 2p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Belle lettre de remerciements suite à un article de Gatayes dans le journal Le Mousquetaire. Il le remercie notamment pour ses encouragements. [129-2]
Pierre Hippolyte Publius Renault (1807-1870), général de division mort des suites d'une blessure à la bataille de Champigny (siège de Paris).
Reference : 014119
Pierre Hippolyte Publius Renault (1807-1870), général de division mort des suites d'une blessure à la bataille de Champigny (siège de Paris). L.A.S., Rouen, 8 novembre 1868, 4p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Longue lettre principalement autour d'un protégé de Gatayes, Pollet, que Renault est prêt à recommander au ministre. Il ne peut le faire de vive voix, à cause de son commandement, et va donc écrire au ministre. Il était question d'une prolongation de congé comme nous l'apprend une autre lettre. [129-2]
Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897), poétesse. L.A.S., Dieppe, 20 août 1860, 1p in-.8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Elle envoie un de ses livres ainsi un second exemplaire pour son ami Alphonse Karr (lui et Gatayes étaient très proches). Elle profite de son passage à Dieppe et de la présence de Karr, qu'elle admire, pour l'envoyer. Elle n'est alors connue ni de Gatayes ni de Karr. [128]
Michel Louis Félix Ney (1804-1854), militaire, député, second duc d'Elchingen.
Reference : 014140
Michel Louis Félix Ney (1804-1854), militaire, député, second duc d'Elchingen. L.A.S., Versailles, 30 décembre 1844, 2p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). Longue lettre à propos d'un chef de musique que lui a trouvé Gatayes. Il précise les conditions et souhaite le rencontrer avant de partir de Versailles. Il demande aussi l'adresse d'Alphonse Karr car on lui a uniquement dit cité Bergère sans numéro. [129-2]
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt.
Reference : 014108
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., sd [1853?], 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, vous avez bien fait de penser à moi pour l'affaire de notre ami Alphonse Karr. Je vais à l'instant le [mot illisible] et l'affaire sera appelée demain. Il faudra être en mesure à la soutenir(?). Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre vraisemblablement au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Notre lettre est probablement écrite avant le 8 octobre 1853, date à laquelle Paillard de Villeneuve écrit à Karr selon une autre lettre en notre possesion et de la même provenance. [129-2]