François Bazin (1816-1878), compositeur, pédagogue. L.A.S., 8 février 1857, 1p in-8. A Hector Berlioz (1803-1869) : « Mon cher monsieur Berlioz, Je m'estimerai très heureux si je puis vous être agréable ; aussi quoique les élèves auditeurs de ma classe soient nombreux, je demanderai à M. Auber l'autorisation d'admettre votre protégé. Veuillez dire à M. Sandré de venir me voir au conservatoire et agréez je vous prie l'assurance de ma haute considération. François Bazin ». S'agit-il du jeune Gustave Sandré (1843-1916), compositeur et pianiste ? [109-2]
Reference : 013993
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Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., sd [17 décembre 1854], 3p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, vous me recommandiez, il y a quelques jours ce que vous appeliez votre petite sainteté et ce que je trouve moi une fort grande et belle chose. Permettez-moi à mon tour, de vous recommander mon Opéra joué hier soir. Je veux(?) Que vous disiez de Mme [Marie] Cabel ce qu'on en doit dire, mieux je voudrais bien que vous pussiez glisser un mot pour une personne à laquelle je m'intéresse et qui joue un petit bout de rôle à côté d'elle. Je vous serai infiniment reconnaissant, si vous pouvez donner un tout petit encouragement à Mlle [Marie] Garnier qui, m'a-t-elle dit, est de vos amies et, en tous cas, une de vos grandes admiratrices. Mes deux feuilletons paraîtront le même jour, c.à d. mardi et je voudrais que vous pensiez autant de bien de mon muletier que j'en pense de votre trilogie, pour m'être aussi favorable que je veux l'être pour vous. Mille amitiés, Ad. Adam ». Cette lettre intervient quelques jours après la première de la trilogie sacrée de Berlioz, L'Enfance du Christ, et au lendemain de la création de Le muletier de Tolède. Marie Cabel y joue le rôle féminin principal (Elvire) et Marie Garnier un des deux autres rôles féminins, Carmen. Très belle lettre. [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., jeudi 3 avril [1856], 2p 1/2 in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, je n'ai guère l'habitude de remercier mes confrères en critiques, bien qu'ils veulent bien m'être favorables. Mais au milieu de cette réprobation générale, contre un homme à qui l'on ne reproche cependant que de trop travailler, je suis heureux d'entendre une voix s'élever en ma faveur. On reconnait alors ceux qui se disent vos amis et ceux qui le sont réellement : je vous compte dans cette dernière catégorie et je vous prie de compte sur moi en tout tems et pour toute chose et de me regarder comme un de vos plus sincèrement dévoués. Ad. Adam ». La lettre ne porte pas d'année mais l'écriture et la mention « jeudi 3 avril » nous permettent de la daté précisément. Belle lettre amicale, après une critique de Berlioz sur Mam'zelle Geneviève (créé le 24 mars 1856). [109-2]
Adolphe Adam (1803-1856), compositeur. L.A.S., lundi soir [15 octobre 1855], 2p in-12. A Hector Berlioz (1803-1869). « mon cher Berlioz, quoique l'opéra que je donne après demain à l'op com. ne soit qu'en deux actes, j'y attache assez d'importance pou vous demander de venir à ma dernière rep.gle. qui aura lieu demain mardi à 1h. - est-ce trop présumer de votre amitié, de vous imposer cette corvée ? Bien à vous, Ad. Adam ». Adolphe Adam invite donc son ami à la représentation général de Le Houzard de Berchini, opéra-comique en deux actes qui ne semble pas avoir laissé de traces impérissables. Très belle lettre. [109-2]
François Sudre (1787-1862), musicien professeur de musique. L.A.S., 22 juin 1856, 1/2p in-8. A Hector Berlioz (1803-1869) : « Mon cher monsieur Berlioz, Recevez mes compliments empressés et mes sincères félicitations pour votre nomination, si justement méritée, comme membre de l'Institut, votre tout dévoué F. Sudre ». En effet, suite à la mort d'Adolphe Adam (1803-1856) le 3 mai, Berlioz se présente à sa succession à l'Institut. Il sera élu le 21 juin. Rappelons que Berlioz et Adam étaient très liés et que la dernière soirée d'Adam fut en compagnie de Berlioz. [109-2]
Antony Deschamps (1800-1869), poète. L.A.S., sd [1854-1855], 1p in-8. A Hector Berlioz (1803-1869) : « Mon cher Berlioz, je vous ai enfin entendu hier, et je vous suis encore fort ému de votre belle oeuvre. C'est très vrai, très grand, très attendrissant et les plus grands poètes n'auraient pas eu plus de talent et plus de Caractère. Si vous les aviez chargés du Poème, il y a [?] que je savais que les plus forts sont aussi les plus gracieux. Vous avez donné un exemple [?] En fait de grâce et de naïveté, le récit du repos de la Ste Famille est un chef-d'oeuvre. JE vous aurais serré la mains avec bien du plaisir mais vous veniez de sortir. Tout à vous. Antoni Deschamps ». Antoni Deschamps écrit donc sur L'Enfance du Christ, créée le 10 décembre 1854. Rappelons que son frère, Emile Deschamps, avec écrit le livre de Roméo et Juliette. On joint un petit billet A.S. : « Je suis venu vous serrer la main et vous présenter mes compliments. Antoni Deschamps ». Belle lettre de compliments. [109-2]