Maurice de la Corde dit Cordaeus (?-1590), originaire de Reims, docteur de la faculté de Paris en 1559 ou 1561, conseiller et médecin ordinaire du roi, protestant qui fut un temps emprisonné au Châtelet. Il fut exclus et réintégré de la faculté à plusieurs reprises en raison de son attitude contre le catholicisme. Il fut l'élève de Jacques Dubois (1478-1555), Jacques Goupil (1525?-1564?) et Louis Duret (1527-1586). P.S., 31 décembre 1586, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Son père était lieutenant de police de Reims. [280-2]
Reference : 013782
Librairie Trois Plumes
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TURGOT (Anne Robert Jacques, baron de l’Aulne homme politique et économiste français, nommé contrôleur général des finances du mois août 1774 au mois de mai 1776. (1727-1781)
Reference : 115C25
Cette pièce signée fait accordance à une très intéressante liasse de 4 autres pièces manuscrites, rédigées sur parchemin, datées de 1774 et 1775, et faisant date de la première année du règne de Louis XVI, avec cachet de cire. Provisions de Procureur du Roi en la justice de Joux et dépendances (Uzier, Bulle, Chaffois, Les Granges, La Planée, Malpas) dépendante du baillage de Pontarlier. Pièce signée par Louis XVI (secrétaire) et contresignée par Félix du Muy (Louis Nicolas Victor de Félix d’Ollières, comte du Muy, Maréchal de France en 1775). Les pièces annexes sont signées par Turgot, et Poursin sur 3 pièces (Antoine Jacques Poursin de Grandchamp, conseiller secrétaire du roi maison couronne de France et de ses finances) en faveur de Guillaume Sébastien Fol, « encore bien qu’il n’ait satisfait anos Edits et déclarations sur le fait des études de droit, qu’il ne soit point gradué et n’ait point reçu au Serment d’avocat, duquel defaut de grade, nous avons de notre grace Spéciale pleine puissance et autorité Royale relevé et dispensé, relevons et dispensons par ces présentes le Sr Fol nonobstant tous Edits, déclarations, ordonnances, arrêts et règlements au Contraire auxquels nous avons dérogé et dérogeons par ces mêmes présentes pour ce regard Seulement et Sans tirer à conséquences ; car tel est Notre Plaisir… ».
Alphonse de Lamartine (1790-1869), poète, écrivain, homme politique.
Reference : 016200
Alphonse de Lamartine (1790-1869), poète, écrivain, homme politique. P.S. (signée à six reprises), Paris, 30 décembre 1848, 2p in-4. Très intéressant contrat pour la publication d'une de ses rares pièces de théâtre, Toussaint Louverture. Cette pièce, écrite lors d'un voyage dans les Pyrénées au début des années 1840, perdue puis retrouvée, aurait pu ne jamais être publiée. « Mais après la république, un libraire intelligent et inventif (Michel Levy) voulut bien m'offrir d'acquérir un volume de drame enfoui dans mes portefeuilles : j'acceptai avec reconnaissance ses conditions. Cette profession d'éditeur, qui met le commerce de moitié avec les idées, élargit le coeur et élève l'âme des libraires de Paris. J'ai trouvé toute ma vie en eux des hommes d'élite très-supérieurs à ce métier de vendre et d'acheter, qui rétrécit et qui endurcit quelquefois les trafics d'argent. Les éditeurs et les libraires sont la noblesse élégante, libérale et prodigue du commerce. Ils ont été la providence de mes mauvais jours » (Oeuvres complètes de Lamartine. Paris, chez l'auteur, 1863. Tome XXXII, p.8). On notera en particulier ce très intéressant passage du contrat : « Si M. de Lamartine était nommé vice-président de la République Française d'ici au vingt-cinq janvier prochain, le présent traité serait résilié de plein droit et M. de Lamartine remettrait les sommes et valeurs reçues ». En effet, il y eut, lors de la courte deuxième république, un vice-président qui était élu, pour un mandat de quatre ans, par l'Assemblée nationale dans le mois qui suit l'élection présidentielle. Les candidats étaient présentés par le président, Louis-Napoléon Bonaparte, et Lamartine, un temps pressenti, ne fit pas parti des trois candidats. Ce fut donc Henri Boulay de la Meurthe l'unique vice-président de la république française. Rappelons enfin le contexte. Lamartine est un abolitionniste de longue date. Fondateur en 1834 de la Société française pour l'abolition de l'esclavage, il sera le principal orateur de cette cause pendant la Monarchie de Juillet et finira par signer le décret d'abolition le 27 avril 1848, alors qu'il est ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire. La pièce fut créée le 6 avril 1850 avec Frédérick Lemaître dans le rôle-titre, grimé en noir pour l'occasion. Elle fut très mal reçue. Dans son édition critique de la pièce, Léon-François Hoffman estimait que « à l'époque, et pour longtemps encore le Noir est (au théâtre) un personnage qui inspire le rire, voire la dérision », quand bien même ce n'était pas le cas de Toussaint Louverture. Le contrat est signé par Michel Lévy - qui signe « Michel Levy frères » - et par Lamartine qui écrit « aprouvé [sic] Al de Lamartine ». Quatre apostilles sont signées « M L » et « Al de L » et le bas du recto porte « M L » et « Lamartine ». Petits trous de classement au niveau de la signature de Lévy. Très rare et intéressant contrat d'édition d'Alphonse de Lamartine. [354]
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12 mars 1614 2 pages in-4 oblong.
Pièce manuscrite signée de Brochard de La Clyelle, dans laquelle il reconnaît avoir reçu du sieur Bouhier de Beaumarchais, trésorier de l'épargne, 800 livres que le Roi Louis XIII lui donne pour un voyage "que nous allons présentement faire en diligence et sur chevaux de poste par exprès commandement de sa Majesté, de Paris en plusieurs villes et lieux de la province du Poictou pour affaires importantes". Au verso figure une quittance autographe signée par le même pour la même affaire.Brochard de La Clyelle était conseiller au Conseil d'Etat.
Document du plus grand intérêt. Cette pièce fut signée et datée par Duquesne, chargé de défendre la Sicile reprise par les Français aux Espagnols, deux jours avant son départ pour les îles de Lipari où il devait rencontrer son adversaire Ruyter (bataille de Stromboli, grâce à laquelle Duquesne sempara de Messine). Cette pièce indique les routes maritimes à suivre selon linfluence des vents, ...partant de Toulon ou des isles dHières, ils feront routte droit au cap Corse (...). Ayant doublé le cap Corse on fera routte entre Laplanouze et la Corse... à labri du cap Corse et du Golfe de Fayence, si le vent se montrait trop violent, ils relâcheraient aux îles de La Madeleine, ...ce qui ne se fera que dans la dernière extremité... Mais si le vent est favorable, il faudrait continuer la route jusquà lîle de Lustrigo appelée Ustica. Duquesne signale en outre une autre route, au cas où les vents ne permettraient pas de suivre la première. Ce qui est important, dit-il, ...ne se pas séparer pour arriver tous ensemble à Messine... afin de vaincre lennemi...Colbert disait de Duquesne : « lhomme du royaume qui entend le mieux la navigation ».
[EDIT DE NANTES] - Pierre FORGET de FRESNES. Homme d’Etat du XVIème siècle et diplomate, un des principaux rédacteurs de l’Edit de Nantes (1544- 1610)
Reference : 96C26
Belle pièce. Reçu de trois mille livres pour un trimestre de ses gages, de secrétaire d’Etat et des commandements du Roi.