F Dulido, veuve du fermier général François Puissant (1734-1794), guillotiné. 3 P.A.S., 10 floréal, 8 messidor et 14 thermidor an 6 [29 avril, 26 juin et 1er août 1798], 3p in-8 oblong. Trois quittance au citoyen Dupuis en reçu suite à la succession de son mari François Puissant pour des sommes « à compter des ouvrages de la rente de cent cinquante livres constituées au profit de [son] fils », mineur, Adrien-Jacques-Joseph Puissant. Ces trois petits documents sont intéressants car ils nous apportent des informations inconnues sur la généalogie de François Puissant. En effet, il eut une première femme, Anne de Malartie, qui meurt en 1788, et le couple n'aura eu qu'un fils. Il se sera donc remarié avec cette « F Dulido » avec qui il aura un second fils, mentionné dans ces documents. [298]
Reference : 013106
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
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2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»
Belle réunion de deux très intéressantes pièces autographes signées de l’écrivain Georges d’Esparbès (1863-1944). Fréquentant le Chat Noir, ami de Léon Bloy ou de Jean Moréas, Georges d’Esparbès exaltera l’héroïsme militaire. On joint une troisième pièce signée par son fils Robert (dit Asté d’Esparbès).
[ 2 pièces autographes signées : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 1er juin 1863 : "Monsieur, Je reçois à l'instant un numéro de "La Publicité" ! Je vous remercie du fond du coeur des bonnes lignes que vous avez bien voulu m'y consacrer. Il m'est doux de rencontrer une telle sympathie dans mon pays natal [... ] Vous avez dit vrai : j'ai "l'amour de l'art et la foi en l'avenir", et si je dois concourir au grand oeuvre que j'ambitionne pour tous, cette "rénovation sociale" dont vous parlez, j'y apporterai la force d'une conviction inébranlable et l'arme, s'il y a combat, d'une énergique volonté. Je ne vous envoie pas mon livre, car vous l'avez lu et me réserve de vous l'offrir moi-même à mon prochain voyage à Marseille et j'aime à vous prévenir que vous recevrez dans quelques semaines une façon d'extraits de mes notes de voyage que sous le titre "Les Marchands de femmes" traite des moeurs orientales et met à nu une des plaies de la vie arabe à Bethléem" [ ... ] ; [ On joint : ] Une P.A.S. de 6 lignes
Né à Marseille, l'historien et orientaliste Marius Fontane (1838-1914) reste connu comme Secrétaire général de la Compagnie maritime universelle du canal de Suez puis secrétaire de Ferdinand de Lesseps, et sera condamné pour corruption à l'occasion du scandale retentissant du Canal de Panama.
MONTORGUEIL Georges (Octave LEBESQUE dit), Paris 5 novembre1857 - 24 avril 1933, journaliste et écrivain français.
Reference : 11284
Ensemble regroupant 5 lettres, 1 carte postale, 2 cartes de visite et 1 billet autographes signés ou monogrammés à “Monsieur et Cher Confrère (ou collaborateur)“, “Monsieur le Directeur“. Les lettres et une carte de visite sont à l'entête de l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux dont Georges Montorgueil fut directeur à partir de 1900. Correspondance adressée à l'érudit Joseph Pierre, Directeur de La Revue du Berry et du Centre, qui envoyait des articles à l'Intermédiaire. 13 pages entre 1908 et 1929 (cachets postaux sur 4 enveloppes conservées et sur la carte postale). Georges Montorgueil répond aux envois d'articles de Joseph Pierre, au sujet d'épreuves corrigées ou à corriger, de mise en page.
On a joint 3 coupures de presse sur la mort de Georges Montorgueil des 25 et 27 avril 1933. Journaliste et écrivain il est notamment connu pour ses ouvrages sur Paris ( Les Eaux et les Fontaines de Paris; La Vie des Boulevards : Madeleine-Bastille, Le Vieux Montmartre) et surtout pour ses ouvrages historiques destinées à la jeunesse illustrés par Job (La Cantinière, les Trois couleurs, Bonaparte, etc.). Il épousa la sculptrice Laure Coutan ( Dun-sur-Auron 1855 - Paris 1915). (Reu-Bur)
FOURNEAUX (Guillaume-Camille-Casimir de Barbette, comte de)
Reference : 573661
(1776)
S.l., 1776-1778. Pièces in-8 et in-4, papier.
Bonne condition d'ensemble. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
R. J.-G. Grenier (Trémons [Gers] 1871 - Bagnères-de-Bigorre 1946) était professeur de lettres et de philosophie au collège de Bagnères où il a enseigné du début du XXe siècle jusqu’à sa retraite en 1935. Sa carrière fut jalonnée de récompenses académiques, il fut reçu officier d’académie puis officier de l’instruction publique et enfin chevalier de la Légion d’Honneur en 1927. Mais c’est pour ses travaux de pyrénéistes qu’il est connu. Membre de diverses sociétés savantes, on lui doit la réédition de documents rares concernant sa région dans les Cahiers Pyrénéistes ainsi que des éditions d’art ou encore les Lettres inédites de Ramond de Carbonnières ainsi que les Lettres de Marcel Proust à camille Vettard . Il s’était constitué une riche bibliothèque d’ouvrages régionalistes et de littérature. Ce sont ces activités éditoriales et bibliophiliques qui l’ont mis en relation avec Paul Valéry “dont il était un admirateur presque passionné” dit sa nécrologie dans La Montagne du 10 nov. 1946.- L. A. S. du 40 rue de Villejust, s. d., 1 p. in-12 à laquelle est jointe une carte de visite de Valéry avec un message manuscrit, enveloppe à l’adresse de Grenier avec timbre et cachet du 5 janvier 1926. “Cher Monsieur et ami, Voulez-vous venir demain dimanche à onze heures faire ma connaissance ? Il n’est que temps et j’en serai fort aise (...) je vous serre déjà les mains.”- L. A. S. datée “Vendredi Saint”, date du 29 mars 1926 (?) ajoutée au crayon, 1 p. in-8 à entête de la NRF, enveloppe adressée à l’Hôtel Verdu à Nice. “Cher Monsieur et ami, (...) il y a quelque chose de curieusement et presque ingénieusement bête dans l’ajustement de nos manques à nous rencontrer. Espérons toujours ! Notre Kikou [Kikou YAMATA] que j’ai vue hier vous portera mes regrets et mes nouvelles, puisqu’elle va vous joindre bientôt. Veuillez la remercier de ma part de son gentil petit article de la Revue Bleue (...)”- Lettre signée du 25 août 1926 écrite sous sa dictée par son ami Julien Monod, 2 pp. in-4 à en-tête des Chalets d’Anthy. “Cher Monsieur, Je vous écris sous les belles ombres du parc de Monsieur Julien Monod qui non seulement m’offre l’hospitalité sur les bords du lac de Genève, que d’aucuns appellent Léman, mais encore veut-il bien se donner le titre de ministre de ma Plume et m’aide le plus amicalement et calligraphiquement du monde (...) Si je connais Josiah Willard Gibbs ! Mais monsieur, c’est presque une offense ! Il y a déjà fort longtemps que j’ai eu de sérieuses difficultés avec The equilibrium of heteroconstance (...) Rien ne me serait plus honorable que le rapprochement de mon style avec celui de Gibbs, mais ce rapprochement me parait follement hardi : il me semble que l’aimable auteur y met beaucoup du sien. De cet auteur, le nom est soigneusement non mentionné dans votre lettre : faut il l’identifier par l’absence des lunulles que nous avons si fort goûtées jadis dans le “passage de Verlaine” ? (...) Faites mes amitiés à Kikou si elle est auprès de vous”- Carte postale montrant les chalets d’Anthy du 14/09/1926. Adresse de Castelnau-Barbarens, timbre et cachets. Note de J. Monod signée et “Soit ! P. V” de la main de Valéry.- Billet sur une carte imprimée de Mr & Mme Paul Valéry, 85 x 63 mm. bordure noire, enveloppe du même format adressée à Bagnères, cachet postal du 3 juin 1927.- Carte postale sans illustration à nom de la maison Stols à Maestricht. Datée de Paris le 20 juillet 27. Adressée à Bagnères. “Cher Monsieur, Ni Kantien ni rien, anti-philosophe. Peut-être anti-poète (...) Votre jeune ami, ce jeune Parque est très aimable (...)”- L. A. S. de 2 pp. in-12, datée au crayon du 8 janvier 28. Lettre et enveloppe à l’en-tête de l’Académie Française, enveloppe à l’adresse de Grenier à Bagnères, timbres et cachets. “(...) Vous ne pouvez avoir idée de ma fatigue. et surtout de cette fatigue en puissance (...) Les ignominies dont on me veut nourrir sont le fumier de la Sagesse. Mes “ennemis”... mais non ! Ne l’est pas qui veut (...)”- Enveloppe avec l’adresse de Grenier de la main de Valérie, cachet du 13 janvier 1930. Nous n’avons pas identifié le courrier qui s’y rapporte.- Carte postale montrant des bateaux rentrant au port de Sète. Adresse, timbre et cachets postaux à la date de janvier 1931. “Cher ami, je suis en mouvement. Demain Paris, Dans 10 jours en Scandinavie ! (...)” - L. A. S. de 1 p. in-12, enveloppe avec adresse timbrée du 12 janvier 31. Lettre de condoléances à Grenier qui venait de perdre sa mère. “La très vieille mère garde l’homme déjà bien avancé dans la vie en contact avec son enfance. Je l’ai bien senti il y a 4 ans, quand j’ai perdu, âgée de 96 ans, ma mère (...) quelque chose ou quelqu’un en moi a vieilli de cinquante ans (...)”- L. A. S. datée au crayon du 27 août 31, 1 p. in-8, enveloppe à l’adresse de Castelnau-Barbarens. “Ma femme est désolée de ne pouvoir ni se rendre à votre aimable rendez-vous ni vous prier de la transporter à notre table (...)”- L. A. S. 2 pp. in-8, non datée, timbre sec “40 rue de Villejust”, enveloppe avec cachet du 21 nov. 33. Longue lettre de condoléances suite au décès de Mme. Grenier.“(...) Je ne dirai rien pour vous consoler. L’amitié véritable respecte la profondeur des maux et n’y jette point des paroles qui ne font que faire sentir la distance entre la vie et l’esprit et la vie implique la mort, à laquelle l’esprit ne comprend absolument rien (...)”- L. A. S. datée du 1er janvier 36, en-tête du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, 2 pp. in-8, enveloppe avec l’adresse de Bagnères. “Pulchra sum sed muta me fait dire la dinde. Elle est belle, mais ne me porte pas de nouvelles de vous, et quand je l’aurai mangée, je rendrai grâces dans le vague au donateur, duquel je ne sais rien. Quant à moi, je deviens le vieil homme auquel l’âge ne fait pas accorder le repos (...) Je voudrais construire une petite ville où ni journaux, ni autos, ni écrans ne seraient tolérés. La politique serait bannie ; les gens inutiles y seraient honorés (...) - L. A.S. du 5 janvier 40, 1 p. in-4, en-tête du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, enveloppe. Il remercie de nouveau Grenier pour une dinde.- 3 pièces non datées : 1 enveloppe non timbrée adressée à M. Grenier Hôtel du Globe à Paris, 1 CP autographe signée montrant un tableau florentin, posté de Paris, date du cachet illisible, 1 portrait photographique de P. Valéry par G. Aubès de format carte postale, au dos texte de sa main signé adressé à Mme et à M. Grenier.
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