François Buloz (1803-1877), patron de presse, fameux directeur de la Revue des deux Mondes. L.A.S., Paris, 16 mars 1871, 3p in-8. A Charles Forest (1827-1915), papetier, futur sénateur dont la fille épousera le petit-fils de Buloz. Interessant lettre sur les conséquences du siège : « beaucoup [de parisiens] se sont prudemment dérobés : M. Claye entre autres, de sorte que l'imprimerie a été sans direction. Il en résulte pour nous toute sorte d'ennuis et d'erreurs, de mécomptes dans nos affaires ». Il a notamment un besoin urgent de papier pour les couvertures. Belle lettre sur soucis d'impressions. [164]
Reference : 012937
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Lettre : 140 x 210 mm Photographie : 180 x 240 mm marges comprises. Lettre autographe et photographie originale signées adressées à Dominique Blanchar Lettre autographe signée adressée à Dominique Blanchar à Munich, une page et demi in-8, enveloppe autographe conservée: Jeudi 26 octobre 50 Ma petite Minou Voici ta promise, espérée, e reçu ; elle m'a fait bien plaisir. J'avais eu de tes nouvelles par ton père avec que je fais en ce moment une émission de radio. Tu dois avoir suffisamment de travail pour ne pas t'ennuyer mais tout de même je pense que tu dois être bien seule et peut-être espères tu de temps à autre le moment du retour ? Nous sommes toujours dans Tartuffe et toujours sans idée pour la suite. Ma petite Minou bon courage, à bientôt peut-être et je t'embrasse. Pierre Renoir PHOTOGRAPHIE ORIGINALE de B.M. Bernarnd (Tampon au dos), épreuves argentiques d'époque représentant Pierre Renoir et Dominique Blanchar sur scène. DEDICACE AUTOGRAPHE SIGNÉE dans la marge inférieur : Ma petite Minou - Garde longtemps cette photo et grâce à toi je survivrai ; en attendant, cela me fait rondement plaisir de voir ta vieille figure à côté de la tienne. Pierre Renoir Bel ensemble.
Signé par l'auteur
Paris, 9 janvier 1856, in-8, un feuillet [260 x 205 mm] replié, écrit au recto, , Lettre autographe signée du mathématicien, astronome et spécialistes des sciences anciennes, Jean-Baptiste Biot (1774-1862), membre de l'Académie des Sciences puis de l'Académie Française, sur papier à en-tête de ses initiales à sec Il s'adresse ici "à Messieurs les Conservateurs de la bibliothèque impériale". Il les remercie de lui avoir prêté durant quelques semaines un exemplaire de la Commercium epistolicum (correspondance du mathématicien du XVIIe s. John Collins). Il leur demande désormais de lui confier 3 ouvrages, "qu'[il] ne trouve pas à la bibliothèque de l'Institut. 1. Cavalleri. Exercitationes geometrica sex [...] Bon. 1647 ; 2. Mercator Logarithmotechnica. Lond. 1668 ; 3. Ricci. Exercitatio geometrica de maximis et minimis. Romae, 1666." Biot précise qu'il n'aura pas besoin du Ricci si on lui prête le Mercator. Cette intéressante lettre nous laisse entrevoir la manière dont travaillait les savants du XIXe siècle : Biot fit paraitre en 1856, avec Lefort, une édition critique de la Commercium epistolicum d'après l'édition de 1712 (Commercium epistolicum J. Collins et aliorum de analysi promota, etc: ou Correspondance de J. Collins et d'autres savants célèbres du XVIIe siècle. Paris, Mallet-Bachelier, 1856). Lettre parfaitement conservée. Couverture rigide
Bon un feuillet [260 x 205 mm]
Paris, 16 septembre 1847, , 4 pages, , Sur un papier à l'en tête "Anatomie Clastique du Docteur Auzoux" et à l'adresse du "2 rue de l'Observance. Place de l'école de Médecine", une lettre autographe signée du docteur Auzoux envoyée à l'imprimeur de Dôle, Prudont-Dupré, au sujet d'un possible rachat de pièces anatomiques clastiques, achetés un an plus tôt par le docteur Jobert. Auzoux propose à son destinataire un rachat à moitié prix lui conseillant, afin d'essayer de bénéficier de meilleures conditions, de proposer son ensemble d'anatomie clastique à sa ville (Dôle) ou à son collège. Cette lettre, bien que traitant d'un sujet anodin, montre combien, seulement quelques vingt années après les premiers succès commerciaux des pièces anatomiques Auzoux, celles-ci avaient déjà acquis un prix, une renommée et une valeur importante. "Absent de Paris, je n'ai pas pu répondre immédiatement à votre lettre, comme vous m'en exprimez le désir. Le Docteur Jobert m'a en effet acheté en mai 1846, un modèle d'homme de 1000 F, un bassin de femme, un coeur de foetus, une oreille, une petite collection d'utérus, le tout formant une somme de 1600 f [...]. Vous me demandez à quel prix je pourrai reprendre ces objets ; je les reprendrai à moitié prix. C.a.d. pour 800 F à la condition qu'ils sont en bon état, et qu'ils m'arriveront en bon état de conservation. Peut-être trouveriez-vous à les vendre à de meilleurs conditions soit à votre ville, soit à votre collège. Je ne peux moi vous offrir d'avantage. Veuillez Monsieur, recevoir mes salutations empressées." Au dos les adresses du destinataire et de l'épistolier et cachet de la poste du Neubourg, près de Saint Aubin d'Ecrosville, bourg natal de Louis Auzoux. Couverture rigide
Bon 4 pages
Oslo 1867 Oslo, 1867. 1 feuillet plié en deux, 3 pages. Papier de deuil, tampon à froid D.I. Lettre autographe signée de Delphine Ingres, née Ramel, dernière femme de Jean-Auguste-Dominique Ingres, adressée au professeur et écrivainCharles Ernest Beulé (1826-1874) qui fut l'auteur en 1867, de L'Éloge de Ingres. Lettre écrite sur papier de deuil, le décès du peintre eut lieu le 14 janvier 1867. " 6 mai 1867, Monsieur, quoique bien indigne de la mission dont vous m'avez chargé, j'ai été assez heureuse pour vous de joindre un défenseur enthousiaste, de la science que vous voulez soutenir ; c'est Mr. Jules Lacroix, traducteur de Perse et Juvénal et autres, qui, outre cela est un Helléniste de fond et de coeur ! C'est donc avec un grand empressement qu'il a accueilli votre proposition en y mettant la juste condition, de voir son nom inscrit parmi ceux des souscripteurs, ce que j'ai cru pouvoir lui assurer. Il m'a promis d'autres souscripteurs et doit m'envoyer leurs noms et leurs adresses. Je suis heureuse, Monsieur, que ma faible intervention ait pu vous être de q.q. utilité, en me donnant aussi l'occasion de faire à de véritable champions de la science. Recevez, Monsieur, l'expression de mes sentiments très affectueux et veuillez, je vous prie, en assurer aussi, Madame Beulé. D.Ingres."
Signé par l'auteur
1704 1704. 7 pages. Deux feuillets pliés en deux, une déchirure d’époque liée à l’ouverture du cachet de cire. Longue lettre autographe signée Coulanges, Quevilli ce 22 juillet Rep an 26, à Madame de Bernières à Paris. 7 pages in-quarto, [1704] adresse avec cachet de cire rouge aux armes. Coulange regrette de n'avoir pu accepter l'invitation à diner de procureur général de Rouen, Louis-Charles Maignard de Bernières, marquis de Beautot, " Mais mon cher camarade, je suis à une lieue de la ville, et cest une affaire que de sy rendre principalement sur le midi par le cruel chaud qui nous suarde depuis le matin jusquau soir et cen est une plus grande encore, que de quitter une cardinal [le cardinal de Bouillon , alors en disgrâce et destitué de la grande aumônerie] qui parait fort content de ma petite compagnie et qui ma paru ne me donner congé daller à Rouen, que parce quil me veut laisser ma liberté. Je suis donc résolu de le quitter tout le moins que je pourrais, et dautant plus que je commence à toucher au but, que je je me suis proposé pour me séjour au près de lui. Je serais même déjà parti [] plus commodément et plus honorablement que je ne suis venu, il veut que je prenne location dun vieux carrosse quil enverra rendre à Paris, dès que les heureux qui ly mèneront pourront ramener une berline quil y fait faire, et dont de moment en moment, il attend quon lui mande quelle est en état de marcher.[]. Cette incertitude donc, du temps de mon départ, me fit prendre congé de tout mes bons normands, dès lundi dernier je dinais chez mon petit cousin de Lezeau, que jaivais remis à ce jour, qui ma été dun secours admirable depuis. Il est très joli homme, il sait vivre , et cest tout vous dire que la force du sang cest si bien fait sentir en moi que je laime fort, et que lai tout à fait pris en ma protection il me donna le meilleur déjeuné du monde, et du meilleur air, et sut fort bien en trier la compagnie qui me conviendrait le plus : Cétait Mignonnette, cétaient Monsieur et Madame Garnetot, Madame la présidente de Bernières, la belle soeur de Made de Lezeau, sa propre femme, labbé dAntreaille, et son conseillé du parlement, homme du monde dont jai oublié le nom, le marquis de la Londe et lieutenant devaient être aussi de ce repas, ils en étaient priés , mais lun sétait trouvé obligé daller à une partie de chasse, et lautre à Forges pour y visiter madame de Pont Charevain [] Le repas fut fort gay nous chantâmes à lenvie de Madame de Granetot et moi, et chacun eut ses partisans, comme il arrive assez ordinairement, après une longue table et une courte digestion, chacun pris son parti, mon cousin me mena chez Monsieur le procureur général , comme je lai déjà dit, ensuite chez Mesdames première présidentes et présidente de Malbueille que je navais point vu depuis leur dîner et je finis par le cours qui est selon moi une des plus belles promenades quon puisse fréquenter. [] joubliai dans ma première lettre il est vrai, de vous parler de labbé de lÉpine, qui est toujours la fleur des poids, il est venu ici après diner, je lau vu aussi après diner chez Monsieur de Courson ou il ne voulut pas venir diner, et jai diner une fois seulement avec lui chez Madame de Motfeuille, voilà tout ce que jai vu mon cher filleul, qui me parait encore un peu affable, mais qui nest pas moins bonne compagnie. [] Dites à Mademoiselle de Rys, je vous supplie que jai autant de vénération pour son amie que si elle navait pas été fouetté à lâge de dix sept ans. Je suis persuadé même quelle en est devenue plus sage par en avoir la mémoire plus récente mais cest une belle récompense que cinq cent bon mil francs quon dit quelle aura pour son partage, pour peu quelle cherche une anguille, elle la trouvera facilement.Vous avez donc été une bonne semaine à Choly, je crois que Madame de Coulange y est présentement pour moi, je ny serai jamais si fort que je le désire, mais je vous supplie mon cher camarade, que vous vous y trouviez à même temps, je ne suis pas de si bonne compagnie que Messieurs les abbés de Langlée et Morel pour payer desprit et de jeu, mais au moins je vous parlerai normand, et cette langue peut être ne vous sera pas indifférente. []Hélas je vois bien que je men retournerai à Paris sans voir la procession de la ligue, mais je men consolerai par vous voir mon cher camarade et par vous bien répéter que je suis lhomme du monde qui vous honore le plus et le plus constamment votre humble et très obéissant serviteur. Mille compliments Coulanges."
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