René Maran, Alexandre Iacovleff (illustrateur), Batouala. Paris, Mornay, 1928. In-4, VIII-170p. Edition définitive illustrée par Iacovleff et tirée à seulement 480 exemplaires, un des 350 exemplaires sur papier de rives. Elle est illustrée de 6 belles gravures hors-texte et de nombreux dessins dans le texte. René Maran obtint le prix Goncourt en 1921 pour ce roman et il fut le premier homme noir à l'obtenir. Il ne devait même pas présente son roman pour le prix mais son ami, l'écrivain et traducteur Manoel Gahisto - dont nous avons dispersé une partie de la bibliothèque en 2020 -, le poussa à envoyer le manuscrit à Henri de Régnier et amena l'ouvrage à l'Académie Goncourt. L'ouvrage sera d'ailleurs dédié à Gahisto et la préface présente Régnier comme un des tuteurs du livre. Reliure demi-maroquin à bandes brun fondé, dos à nerfs, filets, tête dorée. Petites usures aux coins et à la coiffe supérieure, relié sans les couvertures. Bel illustré.
Reference : 012885
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
131 rue du haut Pressoir
49000 Angers
France
+33 6 30 94 80 72
Conditions de ventes conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne
Batouala est le titre d'un roman publié en mai 1921 qui a reçu le prix Goncourt la même année. Son auteur, René Maran, est le premier écrivain noir à avoir reçu, en France, un prix littéraire important. Batouala, premier roman de son auteur, écrit dans un style naturaliste, expose les mœurs et traditions d'une tribu d'Oubangui-Chari (Afrique-Équatoriale française), dirigée par le chef nommé Batouala. L'ouvrage contient une critique du colonialisme français, notamment dans sa préface qui fait date par son réquisitoire contre les excès du colonialisme français. Mais Maran, lui-même fonctionnaire de l'administration coloniale (de 1910 à 1923), ne dénonce pas le colonialisme en tant que tel. Batouala a également été perçu, a posteriori, comme un roman précurseur de la négritude. Le roman, nourri de références détaillées, se déroule en Oubangui-Chari (actuelle République centrafricaine), dans le pays banda, précisément dans la subdivision de Grimari, entre les hauteurs (Kagas) que sont le Kaga Kosségamba, le kaga Gobo et le kaga Biga. Les personnages évoluent dans des villages mais aussi dans la brousse, omniprésente. Batouala, grand chef du pays banda, excellent guerrier et chef religieux, est devenu vieux. Le roman s'attache au début à ses pensées ordinaires (comme celle de savoir si se lever vaut désormais la peine), mais aussi à son point de vue sur la colonisation, les coutumes et la vie en général. Chargé d'une importante cérémonie, la fête des « Ga'nzas », il se méfie d'un concurrent en amour, le jeune et fougueux Bissibi'ngui, qui cherche à séduire sa favorite, Yassigui'ndja. La mort du père de Batouala lors de la fête engendre des tensions au terme desquelles Yassigui'ndja se voit attribuer la responsabilité de cette mort, hâtant le projet d'assassinat que Bissibi'ngui nourrit à l'encontre de Batouala. Au cours d'une chasse, Batouala est gravement griffé par une panthère. Il agonise alors longuement, témoin de la dilapidation de ses biens et du départ de ses femmes, dont sa favorite qui part avec Bissibi'ngui volume in-8, 18x11, reliure demi cuir, très bon état, 189pp. Paris, Albin Michel, 1921 ref/265
Paris, Mornay, 1928. 1 vol. in-8. Broché, couvertures roses illustrées et rempliées.
"La présente édition, complètement remaniée et en partie originale, constitue l'édition définitive de Batouala".Édition illustrée d'un frontispice, de 5 planches hors texte et de nombreux in-textes par Alexandre Iacovleff.Cet ouvrage a été tiré à 448 exemplaires numérotés, un des 350 exemplaires sur papier de Rives.Quelques rousseurs. Fente à un mors, manques à la coiffe inférieure.Exemplaire non coupé.
Paris, Guillot, 1947. In-4 ; [4], 188, [2] pp., en feuille, couverture rempliée et illustrée, chemise et étui éditeur.
Tirage limité à 445 ex. Un des 45 exemplaires d'artiste celui-ci n° IV, numérotés sur Arches avec l'état définitif en couleurs.18 gouaches dont 1 frontispice de Paul-Emile BECAT gravées par Louis MACCARD, 13 lettrines et 10 culs-de-lampe de Marie MONNIER. " René Maran, administrateur colonial, reçut le prix Goncourt avec " Batouala " en 1921 et fut obligé de démissionner quelques mois plus tard, de son poste d'administrateur en Oubangui ". Belles Illustrations en adéquation avec le texte. BEL EXEMPLAIRE. Photos sur demande.
Bureau de la revue. 4 octobre 1923. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages
Sommaire : Le téléautogramme remplacera le télégramme, Vilna, ancienne capitale de la Lithuanie, Le plus gros des éléphants que jamais l'homme ait capturé par Georges Delhoste, Au pays de Batouala, La description d'une ferme en Argentine par G. Sainz, Construction d'un enroulement en nids d'abeilles Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages
Paris Payot & Cie 1922 in 12 (18x12) 1 volume reliure demi basane aubergine de l'époque, dos à nerfs, lettres dorées E.J. en queue, 257 pages. Préface de Pierre Mille. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Reliure