‎Jacques Perret (1901-1992), écrivain.‎
‎Lettre autographe signée‎

‎Jacques Perret (1901-1992), écrivain. L.A.S., 23 septembre 1978, 1p in-12. A Yvonne Desmurs-Moscet (1913-2013), avocate amie de Perret. Tous deux sont liés à l'occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Sympathique courrier amical. [162-2] ‎

Reference : 012809


‎‎

€120.00 (€120.00 )
Free shipping
Bookseller's contact details

Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
131 rue du haut Pressoir
49000 Angers
France

benoit@troisplumes.fr

+33 6 30 94 80 72

Contact bookseller

Payment mode
Cheque
Transfer
Others
Sale conditions

Conditions de ventes conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne

Contact bookseller about this book

Enter these characters to validate your form.
*
Send

5 book(s) with the same title

‎CHABROL (Jean-Pierre).‎

Reference : 7552

‎LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE ET ILLUSTREE.‎

‎ 1 feuillet 21 x 27 cm, papier pelure, daté du 8 février 1965, expédié de Saint-Cyr sur Morin (enveloppe jointe). Large signature ornée d'un dessin en rouge (stylo et crayon). ‎


‎"Faux frère, mes projets, moi je les réalise. Imprudent, je vais profiter de ton invitation : tu m'auras sur les reins 1 jour ou 2 dans la 1ère quinzaine de février ! Pour la photo, je t'expliquerai mon projet alors seulement car il y faut la chaleur des voix et des présences"... On joint, adressé aux mêmes destinataires :Un billet autographe : "Vous ne pouvez pas rater ça ! (ni moi !)" auquel est joint le programme de la "Fête cévenole" à Chamborigaud et Pont-de-Rastel qui aura lieu du 9 au 12 septembre 1965. Avec l'enveloppe d'expédition, signée au dos "JP Chabrol". Une photographie aérienne de la "Chabrolerie" maison l'écrivain à Saint-Cyr sur Morin, avec un mot manuscrit de son épouse Noëlle ; une lettre manuscrite signée de Noëlle, et un télégramme à propos de la santé de "Jean-Pierre" (16/09/1967). ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR100.00 (€100.00 )

‎DOUCET, Camille ; MONVAL, Georges ; DELPIT, Albert‎

Reference : 65128

(1885)

‎[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée de l'écrivain Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ] ‎

‎[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ] ‎


‎Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR295.00 (€295.00 )

‎CAMPAN (Madame).‎

Reference : 42254

(1816)

‎Lettre autographe signée. Paris 31 août 1816.‎

‎Paris, , 1816. Manuscrit in-12 oblong (21 x 14 cm) de (1) p. (37) pp., maroquin rouge à grains longs, dos lisse orné, filets et frises dorés d’encadrement sur les plats, initiales "F.R." sur le premier plat et “SOUVENIR” sur le second (reliure de l’époque). ‎


‎Émouvante lettre autographe signée de Madame Campan adressée deux ans après la fermeture de la Maison impériale d’Ecouen, à l’une de ses anciennes pensionnaires qui la conserva dans un album frappé de ses initiales "F.R." où sont recopiés des conseils de l'éducatrice publiés en 1824 dans le recueil De l'Éducation (1. Devoirs et qualités d’une gouvernante 2. Essais de morale 3. Du besoin de plaire et du désir d’être heureuse 4. Politesse, usage du monde).Paris 31 août 1816, Ma chère amie, j’ai retrouvé votre souvenir d’Écouen dans ma bibliothèque, j’y ai lu avec intérêt les preuves naïves des sentiments que vous aviez fait naître dans le coeur de vos jeunes compagnes (…) alors n’existe plus, les individus sont dispersés, les meubles emportés, la cloche muette, l’herbe croît où vous dansiez et l’écho n’a plus à répondre à vos jeunes voix ; les révolutions développent en peu d’instants ce que les siècles seulement peuvent produire dans des temps calmes. les soins que je donnais à mes chers élèves ont heureusement produit des effets plus durables, les sentiments que je me plaisais à garder dans leurs coeurs, y ont laissé des souvenirs (comptant) pour moi et qui j’espère seront utiles à leur bonheur futur, on n’en peut douter en vous voyant ma chère amie et je vous en félicite en vous renouvelant l’assurance de toute ma tendresse. G.C. Les initiales G.C. en guise de signature autographe sont celles de Jeanne-Louise-Henriette Genet ou Genest qui épousa en 1774 Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan, du nom de sa vallée pyrénéenne. Première femme de chambre de Marie-Antoinette, Madame Campan (1752-1822) échappa de peu aux massacres du 10 août 1792. Napoléon la nomma en 1807 directrice de la Maison impériale d'Écouen, destinée aux filles des membres de la Légion d'honneur. Elle occupa la fonction jusqu'à la fin de l'Empire quand le 24 mai 1814, le roi Louis XVIII signa une ordonnance restituant le château d'Écouen au prince de Condé.Bel exemplaire en maroquin rouge frappé du titre doré "Souvenir" que prolonge le quatrain du Comte de Ségur recopié sur la garde supérieure : « Le souvenir présent céleste / Ombre des biens que l’on n’a plus / Est encore un plaisir qui reste / Après tous ceux qu’on a perdus ». ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎PROUDHON Pierre-Joseph-Marie‎

Reference : 68629

(1851)

‎Lettre autographe signée de 4 pages rédigée depuis la prison de Sainte-Pélagie‎

‎Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851, 13x20,5cm, une feuille.‎


‎| «?Je n'apparais encore à beaucoup de gens que comme la négation pure et simple de ce qui est?» |<br>* Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présentésous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec lamention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert,étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «?père de l'anarchie?» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «?incitation à la haine du gouvernement?» «?provocation à la guerre civile?» et «?attaque à la Constitution et à la propriété?». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «?De l'Idée de Progrès?», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («?De la Certitude et de son criterium?») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «?positivisme social?» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien?: «?on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur?». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («?Ce n'est pas croyez-le bien, [..] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre?»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («?la propriété c'est du vol?!?»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical?: «?J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [...] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [...] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est?». Proudhon affirme cependant son intention de quitter les remparts de la critique («?laissant pour le moment la polémique de circonstance, dans mes nouvelles études?») et annonce ainsi à demi-mots l'écriture d'une uvre plus approfondie, qui aboutira en 1853 à La Philosophie du progrès dédiée au même Romain Cornut. Anarchiste partisan de la suppression de l'État et de son double, le gouvernement, Proudhon ne renonce cependant pas à la critique du «?système?», qui est par définition antiprogressiste «?or, il est incontestable, à ce point de vue du progrès, que notre société tout entière, monarchistes, démocrates, catholiques, philosophes est encore absolutiste?: ce que chacun veut, c'est une charte, une constitution, un système, une législation fixe et définitive, enfin.?». Outre les systèmes politiques, Proudhon retrouve ce même idéalisme dans la pensée philosophique de ses aînés et ne se prive pas d'en faire une violente condamnation?: «?Comme Pascal, comme les allemands, nous voulons l'absolu?! [...] Spinoza, Malebranche, Leibnitz, etc., qui tous, opérant sur les catégories de substance, causalité, éternité, unité, pluralité, etc. sont arrivés à des systèmes d'immobilisme politique et intellectuel, à l'absolu?». Il constate les effets néfastes des régimes politiques et des philosophies insensibles aux vicissitudes de l'Histoire, ébranlées malgré tout par les changements que la révolution de 1848 avait laissés entrevoir. En prenant en considération l'instabilité inhérente aux sociétés humaines, il propose sa propre définition d'un progrès anarchiste et «?non-interventionniste?»?: «?Le système social, n'existe que dans la série des âges?: c'est un ensemble historique, non d'actualité. C'est pour cela qu'il n'est jamais donné à une génération, à plus forte raison à un homme, de concevoir de prévoir que le faible partie des progrès à effectuer dans l'âge suivant?: tout ce que nous pouvons faire, c'est de proposer un but idéal, c.à.d. d'affirmer en général la direction du mouvement, et de constater quelques lois, jamais d'affirmer rien de complet, de définitif, d'absolu.?» Proudhon se place en prophète, à la fois annonciateur et dénonciateur de l'aveuglement des savants français encore engoncés dans leurs idées d'absolu?: «?Il n'y a pas un homme, dans toute l'université, qui s'aperçoive de cette révolution qui est à la veille de s'opérer dans la philosophie par l'introduction si récente de l'idée de progrès dans la métaphysique?». Cet essai philosophique épistolaire ne laisse pourtant pas oublier la condition de Proudhon, détenu politique pour lequel le verbe est seule preuve de bonne foi ; il tente d'obtenir une entrevue avec Romain Cornut afin de clarifier ses propos de vive voix?: «?Je serai heureux, monsieur, en causant avec vous de toutes ces choses, de vous expliquer ce que je veux, ce que je suis?». La presse écrite, que Proudhon espère atteindre par le biais de son destinataire, fait office de tribunal des idées dont l'opinion publique est le juge?: «?c'est là le fort ou le faible, comme vous voudrez, de mon socialisme ; c'est sur cela que je devrais être condamné ou absous?». Lettre inédite d'un des plus éminents philosophes français du XIXè siècle au journaliste Romain Cornut, à qui il dédiera sa Philosophie du progrès (1853). Proudhon figura quelques semaines plus tard parmi les rangs des opposants exilés de l'Empire de Napoléon III, aux côtés de Victor Hugo et Louis Blanc. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎TRUDAINE (Daniel Charles). ‎

Reference : 13332

‎Lettre autographe signée. ‎

‎ 1 page in-8 manuscrite et signée de la main de l'Intendant d'Auvergne ; à Clermont le 14 juillet 1733, adressée à M. Lafont (sans doute Lafont de Saint-Marts, qui fut longtemps subdélégué de la généralité de Riom à Issoire). ‎


‎Daniel-Charles Trudaine avait été nommé intendant de la Généralité de Riom, fonction qu'il occupa de 1730 à 1734 avant de devenir intendant des Finances. Il a été aussi l'administrateur des ponts et chaussées (dont il fonde l'Ecole royale en 1747) et à ce titre le commanditaire du fameux atlas routier qui porte son nom et qui recense les routes de 22 généralités de la France. Il renvoie le délibératoire de la paroisse de Pardines [Puy-de-Dôme] et attend le procès-verbal qu'il a prié M. Bournet de dresser "pour voir ce que je pourray faire en faveur de ceux qui ont souffert par les accidents". Cette lettre fait écho à un glissement de terrain qui avait enseveli une partie du village de Pardines en juin 1733. On lit en effet dans le "Voyage fait en 1787 et 1788, dans la ci-devant Haute et Basse Auvergne", de Legrand d'Aussy, publié en 1788, le récit de cet événement : "Au pied des masses basaltiques, en descendant vers le vallon de Meillaux, était une fontaine qui servait en même temps d'abreuvoir et qui en portait le nom. En 1 713, elle tarit tout-à-coup. On n'a pu deviner la cause de cet événement, mais c'est à lui qu'on attribue la catastrophe de Pardines, et en effet, il se pourrait que les eaux arrêtées dans leur course par une cause quelconque, se fussent portées à l'Ouest vers le village et qu'en minant les terres sur leur passage, elles aient enlevé à la masse supérieure les fondements, et préparé la chute.... Peu de temps après l'époque où la fontaine cessa de couler, on s'aperçut que le terrain des environs perdait de son à-plomb, et que les maisons se lézardaient. D'année en année, le mal s'accrut. Enfin, le 22 juin 1733, un orage affreux ayant achevé de détremper les terres, le lendemain soir, à neuf heures, l'éboulement commença. A cet instant de la journée, la plus grande partie des habitants eût dû être écrasée sous ses toits, mais par le plus grand des hasards personne ne se trouva chez soi : c'était la veille de la Saint-Jean, on faisait en ce moment, à l'autre extrémité du village, le feu-de-joie. Un fait qui m'a été garanti également, mais auquel j'ajouterais plus de foi, c'est qu'après l'éboulement, la terre qui restait à découvert, parut délayée par l'eau et détrempée comme du mortier. En quelques endroits, cette eau était même assez abondante pour former des sortes de mares ; dans d'autres, où la pente se prêtait à sa chute, elle coulait en sources. Je ne doute point que la pluie qui avait eu lieu la veille de l'événement n'ait accru le réservoir, mais certainement elle n'avait point suffi pour le former, et sans doute, il ne fut dû qu'à cette source supprimée, qui s'étant jetée de ce côté-là, finit par en changer totalement la face... L'éboulement total dura 4 jours entiers, il ne cessa que quand les terres supérieures eurent acquis l'assiette qui leur était nécessaire pour se soutenir par elles-mêmes..." ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR300.00 (€300.00 )
Get it on Google Play Get it on AppStore
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !