François Andrieux (1759-1833), écrivain, poète, secrétaire perpétuel de l'Académie Française. P.A.S., [mars] 1828, 1/2p in-4. Quittance autographe signée, non précisément datée, pour la réception des 300 francs d'intérêts sur une obligation de monsieur et madame Morin. On joint un portrait gravé. Peu commun. [69-2]
Reference : 012733
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
131 rue du haut Pressoir
49000 Angers
France
+33 6 30 94 80 72
Conditions de ventes conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne
[ Pièce autographe signée, billet consacré à Frédéric Mistral : ] 1 P.A.S. d'une page : "Mistral a réalisé par son oeuvre et par sa vie la figure idéale du poète. Tout y est tendresse et noblesse, tout y est pureté, simplicité, fidélité, lumière. En un temps qui, pour sa honte à venir et comme dans un aveu de sa présente pourriture, verra peut-être ériger sur une de nos places telle effigie immonde, évocatrice d'oeuvres perverses et pervertissantes dont on n'oserait pas même graver les titres sur le socle - il est beau, il est bon, il est exemplaire que le poète de Calendal et de Mireille ait sa statue, sans plus attendre. Et lorsqu'après une très longue vieillesse il entrera dans l'éternité, je pressens qu'on dressera de même son image sous les routes de ce Panthéon au fronton duquel, d'avance et comme pour lui inspirer le plus sublime de ses poèmes, David d'angers avait sculpté le Tambour d'Arcole". On joint une carte postale (portrait de Mistral)
Rétrospectivement curieuse et amusante pièce autographe signée de l'écrivain de Cambrai, Auguste Dorchain (1857-1930).
s.d. [1944], 21x26,7cm, une feuille.
Pièce autographe signée d'Albert Camus, une feuille à l'encre noire. Albert Camus, interrogé sur son uvre parHenri Corbière, laisse ici trois réponses aussi concises qu'intrigantes, révélatrices de son sens aigu de la répartie. Méfiant des tentatives d'intrusion dans sa vie, qu'elle soit privée ou littéraire, Camus élude les questions par des détours où pointe l'ironie,l'un des piliers stylistiques de l'auteur: «Vos débuts littéraires furent-ils heureux ou difficiles? J'en suis bien content, du moins.» Sous le laconisme des réponses se distingue le lien inextricable qui unit le journalisme et la littérature au sein de l'écriture de Camus, contestant le bien-fondé de la distinction qu'établit son interlocuteur : «Des moyens d'existence [...] vous permirent-ils de vous faire un nom dans les lettres ou ne vécûtes-vous que de votre plume?Je suis journaliste de métier». Déjà auteur de deux monuments littéraires, L'Etranger et le Mythe de Sisyphe, Camus reste prudent quant à sa postérité «J'ai publié trop peu de livres pour répondre à cette question». Dérobant aux regards les coulisses de son uvre, Camus demeure fidèle à sa propre formule: «Il n'est pas de vraie création sans secret» (Le Mythe de Sisyphe) - Photos sur www.Edition-originale.com -
1915
Émouvante pensée couchée sur le papier par le philosophe et historien de la philosophie Émile Boutroux, au lendemain de la déclaration de guerre par l’Allemagne nazie :« C’est peu de se « tolérer ». Les hommes doivent s’unir cordialement pour chercher la vérité de faire le lien. Paris 5 décembre 1915. Émile Boutroux. »Il siégea à l’Académie française de 1912 à 1922.
SUE (Eugène) écrivain français, représentant du peuple en 1850 (1804-1857)
Reference : 162C26
Très intéressant document relatif à la liste de dépouillement des pétitions reçues par l’Assemblée Nationale à cette date, concernant plusieurs pétitions, déposées par Eugène Sue sur le bureau de l’Assemblée, pétitions relatives à celles des démocrates des communes du Vaucluse, de l’Aisne, de l’Oise de la Marne de la Seine, protestant contre la « Réforme Electorale », celle de Citoyens de Paris demandant « l’élection par le peuple du Conseil municipal de Paris et du Conseil Général de la Seine », une pétition de Citoyens de Paris demandant « le maintien du suffrage universel », ainsi que celle « d’un grand nombre de femmes et de mères de famille résidentes à Paris, demandant au nom de la paix publique le rejet de la loi qui porte atteinte au suffrage universel ».
PITOËFF (Ludmilla) comédienne française d’origine russe (1895-1951)
Reference : 33C22
Belle citation extraite du rôle de Marthe, dans « l’Echange » de Paul Claudel. « Nous ne voyons pas Dieu mais nous voyons l’homme qui est l’image de Dieu ». Varvara, fille de Ludmilla et de Georges Pitoëff qui a 3 ans et demi, présente des soucis de santé. Lumilla inquiète, sollicite l’intervention de son docteur, ne se souvenant plus de la thérapie à suivre afin d’y remédier rapidement. « Vous vous rappelez peut-être que sacha a eu la même chose…la petite est fatiguée, nerveuse et a mauvaise mine… ».