Antoine-Pierre-Augustin de Piis (1755-1832), chansonnier, auteur dramatique. L.A.S., Paris, 14 septembre 1810, 1pŒ in-4. Entête barré de la Préfecture de Police (dont il était secrétaire). A Monsieur Morimère. Il lui demande de voir Jean-François Thurot (1768-1832) à propos d'une affaire les concernant et dont il ne souhaite plus entendre parler. [251]
Reference : 012579
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Paris, 9 janvier 1856, in-8, un feuillet [260 x 205 mm] replié, écrit au recto, , Lettre autographe signée du mathématicien, astronome et spécialistes des sciences anciennes, Jean-Baptiste Biot (1774-1862), membre de l'Académie des Sciences puis de l'Académie Française, sur papier à en-tête de ses initiales à sec Il s'adresse ici "à Messieurs les Conservateurs de la bibliothèque impériale". Il les remercie de lui avoir prêté durant quelques semaines un exemplaire de la Commercium epistolicum (correspondance du mathématicien du XVIIe s. John Collins). Il leur demande désormais de lui confier 3 ouvrages, "qu'[il] ne trouve pas à la bibliothèque de l'Institut. 1. Cavalleri. Exercitationes geometrica sex [...] Bon. 1647 ; 2. Mercator Logarithmotechnica. Lond. 1668 ; 3. Ricci. Exercitatio geometrica de maximis et minimis. Romae, 1666." Biot précise qu'il n'aura pas besoin du Ricci si on lui prête le Mercator. Cette intéressante lettre nous laisse entrevoir la manière dont travaillait les savants du XIXe siècle : Biot fit paraitre en 1856, avec Lefort, une édition critique de la Commercium epistolicum d'après l'édition de 1712 (Commercium epistolicum J. Collins et aliorum de analysi promota, etc: ou Correspondance de J. Collins et d'autres savants célèbres du XVIIe siècle. Paris, Mallet-Bachelier, 1856). Lettre parfaitement conservée. Couverture rigide
Bon un feuillet [260 x 205 mm]
Paris, 16 septembre 1847, , 4 pages, , Sur un papier à l'en tête "Anatomie Clastique du Docteur Auzoux" et à l'adresse du "2 rue de l'Observance. Place de l'école de Médecine", une lettre autographe signée du docteur Auzoux envoyée à l'imprimeur de Dôle, Prudont-Dupré, au sujet d'un possible rachat de pièces anatomiques clastiques, achetés un an plus tôt par le docteur Jobert. Auzoux propose à son destinataire un rachat à moitié prix lui conseillant, afin d'essayer de bénéficier de meilleures conditions, de proposer son ensemble d'anatomie clastique à sa ville (Dôle) ou à son collège. Cette lettre, bien que traitant d'un sujet anodin, montre combien, seulement quelques vingt années après les premiers succès commerciaux des pièces anatomiques Auzoux, celles-ci avaient déjà acquis un prix, une renommée et une valeur importante. "Absent de Paris, je n'ai pas pu répondre immédiatement à votre lettre, comme vous m'en exprimez le désir. Le Docteur Jobert m'a en effet acheté en mai 1846, un modèle d'homme de 1000 F, un bassin de femme, un coeur de foetus, une oreille, une petite collection d'utérus, le tout formant une somme de 1600 f [...]. Vous me demandez à quel prix je pourrai reprendre ces objets ; je les reprendrai à moitié prix. C.a.d. pour 800 F à la condition qu'ils sont en bon état, et qu'ils m'arriveront en bon état de conservation. Peut-être trouveriez-vous à les vendre à de meilleurs conditions soit à votre ville, soit à votre collège. Je ne peux moi vous offrir d'avantage. Veuillez Monsieur, recevoir mes salutations empressées." Au dos les adresses du destinataire et de l'épistolier et cachet de la poste du Neubourg, près de Saint Aubin d'Ecrosville, bourg natal de Louis Auzoux. Couverture rigide
Bon 4 pages
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
S.l., daté du 7 mai. 4 pp. in-4 (1 petite déchirure au premier f.)
Lettre autographe signée de Céline à un destinataire non identifié. Il y évoque son amertume contre Jeanne Loviton, qu'il surnomme "La Voilier" en référence à son nom de plume : Jean Voilier. Loviton était la maîtresse de Robert Denoël jusqu'à son meurtre en décembre 1945 mais elle est surtout l'actionnaire principale et la gérante des éditions Denöel alors dans la tourmente judiciaire pour faits de collaboration. Céline, comme l'épouse de Denoël, accuse publiquement Loviton d'être responsable du crime. Elle l'aurait assassiné l'éditeur afin de mettre la main sur la maison d'édition. D'autre part, Céline avait accusé son éditeur d'avoir procédé à des rééditions avant la guerre sans son accord, sans le rémunérer puis de ne pas avoir réédités ses oeuvres. Enfin, il se sent coincé avec la maison d'édition et se plaint d'être "maqué" avec Loviton qui va "[lui] tirer jusqu'à la fauche et rafler tout le pognon". Il est déçu par ses avocats ainsi que par ses amis : "Je suis défendu par des manches, ni Mik, ni Naud[ ses avocats Thorvald Mikkelsen et Albert Naud], ni Marie, ni Camus [Marie Caranavaggia et Clément Camus, ses amis] n'étaient au procès". Cette lettre souligne une fois de plus l'impécuniosité de l'auteur due à la réclusion qu'il traverse depuis la fin de la guerre. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, , 1816. Manuscrit in-12 oblong (21 x 14 cm) de (1) p. (37) pp., maroquin rouge à grains longs, dos lisse orné, filets et frises dorés d’encadrement sur les plats, initiales "F.R." sur le premier plat et “SOUVENIR” sur le second (reliure de l’époque).
Émouvante lettre autographe signée de Madame Campan adressée deux ans après la fermeture de la Maison impériale d’Ecouen, à l’une de ses anciennes pensionnaires qui la conserva dans un album frappé de ses initiales "F.R." où sont recopiés des conseils de l'éducatrice publiés en 1824 dans le recueil De l'Éducation (1. Devoirs et qualités d’une gouvernante 2. Essais de morale 3. Du besoin de plaire et du désir d’être heureuse 4. Politesse, usage du monde).Paris 31 août 1816, Ma chère amie, j’ai retrouvé votre souvenir d’Écouen dans ma bibliothèque, j’y ai lu avec intérêt les preuves naïves des sentiments que vous aviez fait naître dans le coeur de vos jeunes compagnes (…) alors n’existe plus, les individus sont dispersés, les meubles emportés, la cloche muette, l’herbe croît où vous dansiez et l’écho n’a plus à répondre à vos jeunes voix ; les révolutions développent en peu d’instants ce que les siècles seulement peuvent produire dans des temps calmes. les soins que je donnais à mes chers élèves ont heureusement produit des effets plus durables, les sentiments que je me plaisais à garder dans leurs coeurs, y ont laissé des souvenirs (comptant) pour moi et qui j’espère seront utiles à leur bonheur futur, on n’en peut douter en vous voyant ma chère amie et je vous en félicite en vous renouvelant l’assurance de toute ma tendresse. G.C. Les initiales G.C. en guise de signature autographe sont celles de Jeanne-Louise-Henriette Genet ou Genest qui épousa en 1774 Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan, du nom de sa vallée pyrénéenne. Première femme de chambre de Marie-Antoinette, Madame Campan (1752-1822) échappa de peu aux massacres du 10 août 1792. Napoléon la nomma en 1807 directrice de la Maison impériale d'Écouen, destinée aux filles des membres de la Légion d'honneur. Elle occupa la fonction jusqu'à la fin de l'Empire quand le 24 mai 1814, le roi Louis XVIII signa une ordonnance restituant le château d'Écouen au prince de Condé.Bel exemplaire en maroquin rouge frappé du titre doré "Souvenir" que prolonge le quatrain du Comte de Ségur recopié sur la garde supérieure : « Le souvenir présent céleste / Ombre des biens que l’on n’a plus / Est encore un plaisir qui reste / Après tous ceux qu’on a perdus ».