Armand Gouffé (1775-1845), chansonnier, poète. Chanson autographe signée, janvier 1810, 4p in-4. Belle chanson publiée dans Le Caveau Moderne en 1811, titrée « Le Premier jour de l'an ». Jolie et longue chanson sur le 1er janvier. Peu commun [161-2]
Reference : 012400
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
131 rue du haut Pressoir
49000 Angers
France
+33 6 30 94 80 72
Conditions de ventes conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne
Louis-François Nicolaïe dit Clairville (1811-1879), comédien, poète, chansonnier.
Reference : 006918
Louis-François Nicolaïe dit Clairville (1811-1879), comédien, poète, chansonnier. Chanson A.S., 1er octobre (ca.1873), 2p in-8. « Couplets chantés à la goune (?) - Banquet du 1er octobre - présidence d'Ambroise ». 40 vers composés vraisemblablement à l'occasion d'une élection à une société bacchique. Ancienne collection JL Debauve. [233]
S.n., s.l. (Paris) 14 juillet1888, 13,5x21cm, trois feuillets.
Chanson autographe en octosyllabe datée et signée de Maurice Mac-Nab intitulée "Le banquet des maires", 58 lignes à l'encre noire sur trois feuillets. Maurice Mac-Nab, poète et chansonnier hydropathe (il écrivit une thèse sur la gueule de bois), se produisit notamment au célèbre cabaret montmartrois du Chat Noir où il déclamait des "chansons-réclames". "Le banquet des maires" Enfant gâté de mon canton Depuis quartorze ans je suis maire Bien que je me flatte, dit-on, D'être un peu réactionnaire Un beau matin monsieur Floquet Me dépêche une circulaire : Il me convie au grand banquet Que nous offre le Ministère (bis) "Je t'en prie, Hector, n'y va pas, Me disait en pleurant ma femme, Ils ont inventé ce repas, Pour se faire de la réclame ! " Mais je lui répondis : "Tais-toi, Joséphine, c'est mon affaire. Je ne suis pas fâché, ma foi De voir de près ce Ministère ! (bis) Je pars la veille du grand jour Suivi de toute la fanfare Les pompiers viennent à leur tour M'accompagner jusqu'à la gare. Mille gamins poussent des cris : Faut il que je sois populaire ! La voyage est à moitié prix : Un bon point pour le Ministère ! (bis) Nous étions quatre mille et plus Entassés dans la grande salle. Un vrai festin de Lucullus ! A sa place chacun s'installa Un grand laquais d'un air narquois Sans cesse me remplit mon verre : C'est du Bordeaux de premier choix, Ne blaguons plus le Ministère ! (bis) "Monsieur, murmure près de moi Un maire, habitant les montagnes Vraiment, je ne sais pas pourquoi Ca va si mal dans nos campagnes ! .. Oui, m'écriai-je tout à coup "En soupirant je lui réponds : (phrase barrée) "Chez nous non plus ça ne va guère ! En attendant, je bois un coup, A la santé du Ministère ! (bis) On n'entendait plus plus d'autre bruit Que le craquement des mâchoires. Floquet n'avait pas d'appétit, Mais il calculait ses victoires ! Nous sommes joliment traités, On nous prend par la bonne chère. Passez moi les petits pâtés, Vive à jamais le Ministère ! (bis) Neuf heures ! Il faut s'en aller, Tant pis, car la cuisine est bonne. Je sens mes jambes flageoler, A mes voisins je me cramponne. Cahin, caha, chacun portait Trébuchant et roulant par terre : Braves gens, mumurait Floquet. Ils soutiendront le Ministère ! (bis). Maurice Mac-Nab. Au dos du troisième feuillet, Maurice Mac-Nab a inscrit la date du 14 juillet 1888. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, pliures et petites déchirures également en pied des feuillets et sans atteinte au texte, des notes inscrites au crayon bleu subsistent bien qu'elles aient été effacées. - Photos sur www.Edition-originale.com -