L.A.S., Paris, vendredi 26 septembre 1834, 1p et demi in-8. Au bibliophile et écrivain René-Charles Guilbert de Pixerécourt (1773-1844). « Mon cher ami, j'attendais toujours pour vous annoncer la bonne fin de votre affaire, mais il faudra encore quelques jours. Du reste, vous êtes, j'espère, sans aucune inquiétude et je serai là pour vous prévenir des moindres incidents de loges des hommes noirs. Certes, je voudrais bien votre loge pour l'homme rouge et pour le mardi 30. Sil vous était possible, soyez assez bon pour m'adresser le plus tôt que vous pourrez le coupon, à m. Emile Deschamps, sous chef aux domaines, rue Castiglione par la petite poste, ou du moins pour m'écrire un mot bien vite, qui me dise où et quand je pourrais l'envoyer prendre. Merci mille fois et amitié dévouée pour la vie. Emile Deschamps ». Nous n'avons pas trouvé à quoi faisait référence les hommes noirs. En revanche, l'homme rouge est plus précisément Le petit homme rouge, une folie-féérie dont Pixerécourt est coauteur, sur une musique d'Alexandre Piccini. [188-2]
Reference : 011630
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L.A.S., sd [mercredi à 10h du matin, 15 octobre 1828 ?], 2p in-8. Au bibliophile et écrivain René-Charles Guilbert de Pixerécourt (1773-1844). « À quelle heure, mon cher ami, faut-il vous voir pour vous embrasser et vous féliciter de vive voix ? . . J'ai profité du déménagement de l'adm[inistrati]on pour aller passer quelques jours loin de Paris, et je profitais de mon retour pour venir vous dire combien votre bourreau m'avait charmé. C'est à en perdre la tête ! L'invention(?) du jeune homme me parait surtout d'un ingénieux et d'un dramatique tonnant. Voilà une reconnaissance neuve et terrible. Et puis, tout est justement un . dans le drame. Le souper, là-bas, le seul et à tel point que si je craignais d'abuser de votre amitié, je vous redemanderais encore votre loge pour y accompagner des amis allemands qui entendent très bien le français et qui adorent ces sortes de spectacle. Si vous pouviez me l'envoyer pour demain jeudi tant mieux. Sinon pour lundi ou mardi de la semaine prochaine. Voyez et ne vous en prenez qu'à votre talent de ma nouvelle indiscrétion. Votre ami Emile. Envoyez-moi d'avance par la poste et en m'envoyant, dites-moi donc un peu où en sont toutes vos affaires ». Très belle lettre, probablement écrite le jour-même de la première de la pièce Polder ou le Bourreau d'Amsterdam, co-écrite avec Victor Ducange. Elle fut jouée au théâtre de la Gaîté à partir du mercredi 15 octobre 1828. [188-2]