L.A.S., Versailles, 11 octobre 1865, 1p in-8. Au poète Charles Coligny (1834-1874). « Mon cher excellent poëte, Je joins ici quelques lignes, qui seraient très envieuses de l'hospitalité du Journal de Trouville et de Deauville dans le numéro de clôture. Je viens demander cette nouvelle insertion à votre aimable entremise, elle m'en sera deux fois précieuse. Votre bien sympathique et bien dévoué confrère Emile Deschamps ». [187]
Reference : 011619
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L.A.S., Versailles, 29 septembre 1861, 3p in-8. Au poète Charles Coligny (1834-1874). « Cher et trop excellent confrère, Le journal des Baigneurs [de Dieppe] m'inonde aujourd'hui de gloire et de joie ! Et tout cela m'est doublement précieux car je sais que vous êtes la source de cet adorable déluge ! . dans lequel surnage cette rose printanière, qui ne se contentera point de l'espoir d'un matin. Vous faites la prose comme les vers et vos chroniques valent vos sonnets. On voit le poëte dans l'écrivain. Même quand l'oiseau marche on sent qu'il a des ailes. Cet adorable vers de lumière[?] est fait pour vous et quelques poètes vos pareils. Mais, comment vous remercier de cette salutation amicale et glorieuse ? Comment en remercier tous les noms chers et illustres qui ont signé près du vôtre. Et comment surtout ne pas vous remercier encore du plus profond de mon cour ? Rédigez en grâce de ma reconnaissance à tous et à vous car je tiens à parler divinement dans cette occasion et envoyer à tous amitiés dévouées, et aussi[?] à vous sympathies [mot illisible]. A vous de tout moi Emile Deschamps. Quant à ma rétractation, soyez bien sûr que j'y songe mais il faut quelque attention pour Dieu rédiger un mensonge. Sans doute je ne suis heureux et Dieu pourtant à cette heure et vous me comblez tous... Mais le mal, comme le naturel, revient au galop. J'écris à M. Eliacim Jourdain, je remercie partout et toujours. J'aurais assez ». Sympathique et curieuse lettre. [187]