Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [27 juin 1880], 1p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il lui fait suivre une lettre de l'acteur Alexandre Montlouis qui est « un homme très intelligent et le sort est injuste à son endroit. » Il ne sait pas de quel théâtre il parle en revanche, « je vis sans doute comme un ours car je ne sais rien de tout cela. » On joint la lettre de Montlouis à Mendès, datée du 27 juin 1880, 3p in-8. Intéressant courrier demandant d'être recommandé auprès de Meurice, rappelant qu'il avait été recommandé par François et Charles Hugo, à son retour de Bruxelles, « après avoir joué Hernani et Ruy Blas. J'ai eu le bonheur de créer avec succès, à Rouen, Jean Valjean dans Les Misérables, j'ai joué Justin au théâtre de l'Ambigu et un retour de jeunesse de Barbier. » Il développe longuement sa carrière. Bel ensemble [145b]
Reference : 010965
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Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [mercredi soir, février 1905], 2p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. « Mon cher grand ami, j'ai pour Sarah [Bernhardt] une admiration que rien ne saurait diminuer ; et je viens d'achever, justement, un article sur ses Mémoires, qui paraîtra dans Femina. Mais il m'est impossible d'oublier de quelle parfaite mauvaise foi elle m'a causé, naguère, le plus grand chagrin de ma vie littéraire. Je ne veux, ni ne puis, par ma présence à une répétition privée, par un enthousiasme que je ne saurais manquer de lui témoigner, laisser croire à une réconciliation dont je suis pour toujours trop éloigné. Cependant, j'aurais vaincu cette naturelle répugnance, si je pouvais vous être de quelque utilité. Il n'en est rien. A vous seul la glorieuse charge d'une responsabilité qui jusqu'à la fin du jour vous sera enviée. » Cette lettre est intéressante car on apprend une dispute entre Mendès et Bernhardt. Quelle en est la raison ? Nous n'avons pas trouvé. En tout cas, le 9 décembre 1896 a lieu la journée Sarah Bernhardt, organisée par Catulle Mendès. Elle jouera ensuite dans Médée de Mendès en 1898 puis ne semble pas avoir rejoué de pièce de Mendès avant La Vierge d'Avila en 1906, l'année suivant cette lettre. Meurice aura-t-il été l'artisan de cette réconciliation ? L'article mentionné dans l'article fut publié le 15 février 1905 dans le n°98 de Femina. Très belle lettre. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [ca.1895-1900], 3p in-8 [la troisième à l'horizontale]. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il est d'abord question d'un article dans lequel Meurice a fait des coupures puis d'une soirée à laquelle Mendès invite Meurice, lui réservant une place dans la loge 16, « celle de madame Mendès ». Lors de cette soirée, « c'est Sarah [Bernhardt] qui dit la jeune fille du Cantique. » Il mentionne aussi travailler sur « la pensée française de ce siècle » pour le Ménestrel. « Vous pensez ma joie de dire toute ma pensée sur le siècle de Victor Hugo. » Il mentionne aussi avoir convoqué au théâtre de Sarah [Bernhardt] les artistes qui récitent Jésus-Christ et souhaite leur promettre la présence de Meurice. Il s'agit probablement ici de la récitation de son ouvre L'Evangile de l'enfance de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Pierre (qui sera magnifiquement illustrée par Carlos Schwabe). [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., 11 juillet 1890, 2p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Belle lettre de recommandation pour M. Gauley, élève d'Edmond Got (1822-1901), qui participe au concours du conservatoire. Il souhaite que Meurice le reçoive avant et lui donne des conseils. Cet acteur ne semble pas avoir eu beaucoup de succès. On le retrouve à nouveau en 1891, au même concours, sans qu'il ne semble y avoir réussi. [145b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd [avril 1869], 1pœ in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Il réclame le roman de Victor Hugo, L'Homme qui rit, car il souhaite faire un article sur le livre pendant la nuit. Il n'a pu récupérer que des épreuves partielles du livre par M. Guérin (probablement Théophile Guérin qui suivit Hugo à Jersey). Il espère donc obtenir de Meurice le volume complet. Belle lettre. [146b]
Catulle Mendès (1841-1909), écrivain, poète. L.A.S., sd (après 1877), 2p in-8. A Paul Meurice (1818-1905), écrivain ami de Victor Hugo. Sympathique courrier : « Mon cher maître, on me fait l'honneur de me croire puissant auprès de vous ! » Il est question de Lina Munte, son « adorable genevoise de Justice », pièce jouée en 1877. Il la recommande donc auprès de Meurice, cette dernière souhaitant probablement avoir une place dans la pièce que Meurice patronne au théâtre l'Ambigu. [145b]