Jules Claretie (1840-1913), écrivain, administrateur général de la Comédie-Française. L.A.S. + enveloppe, 17 août 1886, 1p in-8. A l'écrivain Jules Barbey d'Aurévilly (1808-1889). Claretie avait demandé à Barbey une copie autographe de vers et ce dernier n'avait pas compris : « Monsieur et Cher Maitre, c'est moi qui vous demande pardon de mon indiscrétion. Ce que je voulais tenir de votre main, c'est le quatrain improvisé par vous devant votre portrait peint par Emile Lévy. Et, moi aussi, quelque jour, je dessinerai, si je reprends la plume du journaliste, votre portrait qui, je pense, ne vous déplaira pas. Nous avons communié en Scott, en Byron, en Heine et en Maurice de Guérin. » Joli courrier. [172b]
Reference : 010832
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Jules Claretie (1840-1913), écrivain, administrateur général de la Comédie-Française.
Reference : 010830
Jules Claretie (1840-1913), écrivain, administrateur général de la Comédie-Française. L.A.S., 25 novembre 1884, 3p in-8. A l'écrivain Jules Barbey d'Aurévilly (1808-1889). Longue lettre dans laquelle il remercie Barbey pour l'envoi deux volumes dont « L'Amour impossible et la bague d'Annibal, votre "premier vagissement" ». En effet, il envoya la réédition de 1884 de ces textes avec cette simple dédicace « A Monsieur Jules Claretie, Mon premier vagissement » (Bonnefon, Les dédicaces à la main de M. J. Barbey d'Aurévilly. Paris, Blaizot, 1908, p.138). L'autre ouvrage est très certainement Les Vieilles maitresses pour lequel il fit cette dédicace : « A Monsieur Claretie, soit pour la publicité, soit pour le silence, - à son choix. Mais à lui ? » (id., p.123). Concernant le vagissement : « vous seul pouviez écrire un pareil mot car vous êtes, au fond, un modeste comme dans les fards (?). C'est à propos de ces premiers écrits qu'on pourrait dire alors : Bien rugi, lion ! Si les lions ne commençaient point tout naturellement par rugir, parce qu'ils sont lions. » Après d'autres considérations sur le premier ouvrage cité : « Cet été, j'ai visité Caen, votre Mémorandum à la main ! J'ai cherché, au seuil des vieilles églises vos mendiants qui n'y étaient plus et je me suis trouvé seul au cimetière devant la tombe de Trébutien où, avant Trébutien, m'avait aussi le souvenir des Guérin morts. » Superbe courrier au Connétable. [172b]