Pierre Lecomte du Nouy (1883-1947), mathématicien, biophysicien, écrivain, philosophe. Manuscrit A.S., sd, 1pœ in-4. Manuscrit titré : « Washita (Extrait d'un des Contes du Far-West) » avec corrections. [257]
Reference : 008056
Librairie Trois Plumes
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( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, docteur en médecine.
Reference : 10738
Manuscrit de 274 pages in folio (chiffrées de 1 à 310 sans manque), dans lesquelles ont été insérés, pour être publier dans l’ouvrage plusieurs coupures de presse, des programmes originaux, chansons, et une rare affiche de la tournée de 1897 à Valence avec au verso des biographies des participants. Nombreuses ratures, corrections, coupures. Cet important manuscrit retrace la tournée de la troupe du Chat Noir en 1897 et la mort de Rodolphe Salis survenu en mars 1897. Il a été publié chez Flammarion, en 1898, sous le titre : "Le roman comique du Chat Noir", dont on joint un exemplaire: volume in-12° broché, de (4), 326pp. Couverture illustrée en couleurs et portrait –charge de Montoya par Léandre en frontispice, tiré en noir. Exemplaire de Waldeck Rousseau, billet dactylographié d’envoi de l’ouvrage, sous la forme d’un quatrain de Gabriel Montoya à Waldeck- Rousseau.
Chronique au jour le jour de la tournée en province, le départ de Paris, se fit le 5 janvier 1897 et le retour le 20 mars 1897. Par cette tournée, on espérait récupérer assez de trésorerie pour le déménagement du cabaret montmartrois dont le bail rue Victor-Massé n’était pas renouvelé. Cette chronique est rédigée sous forme épistolaire, Montoya, s’adressant à une cousine, auprès de qui il aurait retrouvé les lettres envoyées lors de la tournée. Tout d’abord l’annonce du départ prochain : “c’est la première fois que le Chat Noir quitte Montmartre en pleine saison d’hiver. Tous les cabarets de la Butte vont se réjouir…“. La troupe se dirige par étape vers l’oasis de Monaco… Montoya évoque le répertoire qu’ils vont présenter, donne copie des “biographies fantaisistes“ des camarades rédigées par Salis, Alphonse Allais, Goudezki (Edouard Goudez), Edmond Deschaumes (qui fut des Hydropathes), le journaliste Dominique Bonnaud (qui relata plusieurs anecdotes sur Salis et le Chat Noir et Montoya pendant la tournée de 1895), et raconte leur départ loufoque de la gare de l’Est, décorés de rubans et de rosettes de divers ordres étrangers, pour mieux impressionner les provinciaux… Puis c’est Troyes, Chalon-sur Saône, Roanne, Dijon, Lyon, avec les souvenirs, incidents divers… Montoya se remémore ses débuts, alors qu’il faisait ses études de médecine : “Amoureux de poésie , de musique et d’art dramatique {…}, hanté par Baudelaire, par Richepin, et par Rollinat, dont les strophes musicales me poursuivaient comme sd’hallucinant modèles, je passai des nuits à rimer des sonnets et des rondels indignes à coup sur leurs brillants inspirateurs, mais qui me furent un salutaire apprentissage de cette orfèvrerie qu’est la composition poétique…“. Ils passent ensuite à Avignon, Aix, Marseille et Nice, nous livrant anecdotes amusantes et critiques très parisiennes ponctuées par des bribes de chansons et de dialogues… Le séjour à Monte-Carlo est marquée par l’interdiction du spectacle pour cause d’ “allusion insincère“ dans un “ boniment“ de leur “ Barnum“. Ce n’est pas simple de se tirer d’affaire auprès des autorités françaises et monégasques, mais ils triomphent ensuite sous les rires de la Princesse Alice… Montoya s’attarde longuement sur l’intéressante personnalité du savant Prince Albert, avant de poursuivre le récit de leur périple : Nimes, Toulouse, Tarbes, Agen, Perpignan, Châteauroux, Bourges, un retour et bref arrêt à Paris pour prendre quelque repos, puis c’est de nouveau, Versailles, Châteaudun… Cependant les forces de Salis s’épuisent et à Angers il est obligé d’abandonner le spectacle … De retour à Paris, Montoya raconte les obsèques de Jules Jouy (27 avril 1855- 17 mars 1897), et enchaîne sur la nouvelle qu’ils viennent tous d’apprendre au retour du Père Lachaise, la mort de Salis, le 20 mars 1897. Montoya se rend à Chatellerault, aussitôt, recueille les détails des derniers jours du grand Rodolphe Salis, et trouve tout de même, matière à rire dans son château : “pas mal je pense, pour un jour d’enterrement“. FICHE DÉTAILLÉE SUR DEMANDE.
( MANUSCRIT ) - MAISON Emile, écrivain, ancien officier de Garibaldi.
Reference : 7167
Manuscrit autographe signé , portant le titre : “ Histoire du Vieux temps. Assiégés“.Texte consacré au Portugal du XIIIe siècle, l’auteur y parle de D. Sanche, Dona Mencia de Lope, l’infant don Alfonso et Mathilde de Boulogne, Martin Freitas, le château de Coimbre.7 feuillets in-4° et 3 petits feuillets in-12° d’ajouts ou notes, à l’encre ou crayon .Epreuve manuscrite avec d’abondantes corrections, ratures, ajouts. Adresse de l’auteur au 1er feuillet , 2 rue Jacob Paris et dédicace manuscrite à l’auteur savoisien Constant Berlioz, en vue de la publication de son texte (déchirures avec petits manques de apier en bordure des feuillets).On Joint une Note manuscrite signée: " Gentilly . 1er mai 1904 ". Compte-rendu d’une visite à Gentilly de l’auteur , venant d’Arcueil chez Marcel Le Coultre, il visite l’église pendant la Messe, et décrit l’assistance et l’atmosphère “ dehors c’est la grande bataille électorale pour le renouvellement des conseils municipaux.. “ et conclut“ le populo de Gentilly est foncièrement libre-penseur “. 1 page in-8°.
Emile Maison, ancien officier de Garibaldi lors de l’expédition des Mille, fut l’un des premiers volontaires étrangers à avoir combattu en Pologne ( cf. Aleksander Gieystoz. Echanges entre la Pologne et la Suisse du XIVe au XIXe siècle… Genève, Droz,p. 224). Il est l’auteur notamment de: - Expédition de Chine. Lettres d'un volontaire au 102ème , recueillies et mises en ordre par Emile Maison. Paris : B. Duprat, 1861./ - Journal d'un volontaire de Garibaldi. Paris : A. de Vresse, 1861. Bibliothèque Arnauld de Vresse . / - Une page d'histoire : Inès de Castro, par Émile Maison . Annecy : impr. de J. Dépollier, 1885. / - Caprera : les Loisirs de Garibaldi, par Émile Maison . Paris : E. Dentu, 1861. / - Le Parti hispano-prussien .Paris : A. Sagnier, 1876... ( Cl Gr)
1935 Manuscrit autographe signé , vers 1935, de 7 feuillets in folio, sur papier quadrillé, écrits au recto seulement. Plusieurs ratures et corrections. Long article de jean Valmy-Baisse consacré à Abel Faivre (1867-1945), la carrière de l'artiste, ses collaborations, ses spécificités, son art. On a joint des coupures de presse consacré au peintre illustrateur.
Quelques déchirures en marge supérieure des feuillets avec manque de 3 mots à la première ligne du dernier feuillet.(Reu-CO2)
FRIEDMAN Milton (SMITH Adam & WALRAS Léon & MARSHALL Alfred & ALLAIS Maurice & SAMUELSON Paul)
Reference : 82270
(1983)
s.d. (septembre 1983), 21,5x28cm, une page sur un feuillet.
| There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it. | (Une légende tenace veut que, si une discussion sur un sujet quelconque s'engage entre deux économistes, il en sortira au moins trois opinions différentes.) * Manuscrit autographe signé d'une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier ligné jaune et portant en exergue de la main de l'auteur : "Draft 8 - Preface for French edition 8 - Price Theory" ; nombreuses ratures et corrections. En haut à gauche du feuillet, au stylo bille, envoi autographe signé : "For Bernadette Platte, Milton Friedman". Rarissime manuscrit autographe signé du prix Nobel 1976, un des économistes les plus influents du XXe siècle, dont l'ensemble des archives est aujourd'hui conservé à la Hoover Institution Library & Archives, Stanford University. Les quelques manuscrits de Friedman encore en mains privées sont particulièrement désirables et recherchés. Important texte théorique des deux premiers paragraphes de la préface dePrix et théorie économique,première traduction française, parue en 1983 aux éditionsEconomica, de Price Theory.Achevée le 7 septembre 1983 à l'université de Stanford, cette version originale en anglais est totalement inédite. Price Theory,uvre majeure de Friedman (Chicago, Aldine Press, 1962) dont la version définitive fut publiée en 1976, année où Friedman obtint le Nobel, est un essai fondamental directement inspiré par ses cours à la Chicago University. Pour sa première publication en France, sept ans plus tard, Friedman entreprend donc de composer une toute nouvelle préface à l'intention de ce public moins naturellement acquis aux idées monétaristes que les Américains. Notre manuscrit, ultime version d'un texte qui nécessita huit réécritures comme en témoigne l'exergue, porte encore de multiples repentirs soulignant l'attention portée par Friedman à la réception de son travail par le lectorat français. Fer de lance de la politique économique de Ronald Reagan, la théorie des prix de Friedman est issue d'une longue tradition de penseurs français et anglo-saxons que l'économiste prend soin de citer dans ce manuscrit: «From the French physiocrats and Adam Smith to Léon Walras and Alfred Marshall to Maurice Allais and Paul Samuelson, a body of theory has been elaborated and refined that essentially all economists accept and use in their analysis of the problems for which it is relevant». En fin connaisseur de l'esprit français, Friedman insiste ainsi sur la filiation entre le libéralisme économique de sa célèbre «école de Chicago», et la philosophie des Lumières, chère à l'intelligentsia du vieux continent. C'est d'ailleurs en hommage à cet esprit critique français qu'il ouvre sa préface par une anecdote ironique sur la relativité des théories économiques «: There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it». On note cependant qu'il remplace le véritable auteur de ce trait, qui n'est autre que Churchill, par un anonyme «long-standing myth». Les reprises et biffures sur notre manuscrit montrent la tentation de Friedman d'analyser l'origine de ce mythe : «This myth rests like most myths» est biffé et remplacé par un irrévocable «Whatever small element of validity this myth may have with respect to some topics, it has none whatsoever with respect to the core of economics... price theory. ». Le second paragraphe de notre manuscrit est une apologie des théories monétaristes défendues par Friedman qui, en ce début des années 1980,viennent alors de porter leurs fruits : leur mise en application par la réserve fédérale américaine entraîne un net recul de l'inflation et une hausse historique du dollar. Au sommet de son influence, Friedman voit alors ses ouvrages, dont Price Theory, réédités, enseignés dans le monde entier et traduits en plusieurs langues. Il souligne ici l'importance capitale de sa théorie pour la compréhension du marché mondial :«For price theory seeks to understand how the actions of hundreds of millions of people spread around the surface of the globe interact through a market to determine the price of one good or service relate to another, the wages of one hour of labor relate to another, the cost of one unit of capital relate to another.» La suite de la préface française, de composition plus classique, est absente de notre manuscrit, qui comprend pourtant un verso vierge. Cette entrée en matière très élaborée pourrait ainsi s'avérer être un ajout tardif au texte initialement prévu, marquant l'effort de Friedman pour conquérir la citadelle française, qui vient, en 1981, d'élire son premier gouvernement socialiste depuis 1936. Très important et rarissime manuscrit économique, inédit dans sa langue originale, du théoricien qui a bouleversé la politique financière des Etats-Unis et façonné l'économie du monde moderne. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Augusta Holmès (1847-1903), compositrice, Hymne à Séléné - manuscrit autographe signé et partition imprimée dédicacée. Manuscrit autographe signée daté 26 février 1899, in-4, 4p. Impression : Paris, G Ricordi, 1900. In-4, couverture-3p. Belle réunion du manuscrit autographe signé remis au propre, avec deux petites notes au crayon, et de la partition dédicacée à son amie Marie Huet (1859-1939), peintre et couturière, amie proche qui fit son portrait : « au Peintre qui peindra les étoiles, à M. Huet, cet Hymne à leur reine. Augusta Holmès. Mars 1900 ». Cartonnage moderne, plein papier marbré. Rare manuscrit autographe, la plupart ayant été légués par Holmès au conservatoire national de musique par testament.
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