Ernest Bertin (1833-1901), historien, homme de lettres, proffesseur à la Sorbonne L.A.S., Paris, 21 mars, 4p & C.A., R°V° Longue lettre de remerciements au comte de Chambrun à laquelle est jointe une carte de visite adressée à mademoiselle Bader demandant de transmettre la lettre au comte. [188]
Reference : 005959
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Lot de 1 L.A.S. et 1 C.D.V. autographe signée, 1er janvier 1897 et sd, 4p In-12 et CDV R°V°. Il écrit à un ami, Charles Fuster, à propos d'un cliché perdu, lui présente ses voux, lui demande des nouvelles de son voyage en Hollande et lui parle d'un ami hollandais, poète mort jeune Wertheim puis donne des nouvelles familiales. La carte de visite est des voux pour un nouveau journal (de Fuster ?) auquel Manuel s'abonne.
POINCARE Raymond - [Bar-le-Duc 1860 - Paris 1934] - Hommes d'Etat français -
Reference : GF20796
1 page in12 + adresse au dos -
Il rectifie un renseignement donné confidentiellement par téléphone - "Il parait qu'il n'y a pas eu simplement grève et arrêt des machines, mais délabrement des accumulateurs et par conséquent, sabotage... Un acte légal ne saurait être assimilé à une violence. Il en est autrement d'une illégalité accompagnée de contrainte"..-
Valvins 23 juin 1898, 8,9x11,5cm, une carte recto verso - enveloppe jointe.
Carte-lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant rédigée à l'encre noire des deux côtés. Enveloppe jointe. On joint à cette lettre un quatrain de la main de Stéphane Mallarmé : "Tout en les éternisant / Bracquemond ici fait vivre / Les traits d'Alidor Delzant / A nous ouvert comme un livre." ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Charmante carte dans laquelle le "poëte ordinaire" évoque la réalisation de son portrait par son ami le peintre Whistler :"j'ai honte d'avoir fui dans ma verdure au moment même où Whistler parlait de mon portrait à faire". "Le 1erjuin, comme il l'avait promis à Whistler qui, dans sa dernière lettre d'une affection allant jusqu'à la tendresse, l'appelait "mon Mallarmé", il se rend à l'atelier du peintre, rue Notre-Dame-des-Champs. "Vous verrez quelqu'un des forêts, entre le sanglier et le rossignol", avait-il prévenu plaisamment pour annoncer sa visite. Peintre et poète finissent cette journée en dînant rue du Bacoù manque désormais la trop éphémère Trixie. Dans la pénombre de l'après-dîner, Whistler, près d'une lampe, semble ressusciter par son aspect Poe l'extraordinaire. Sans doute redit-il alors à Mallarmé le projet qu'il a de le peindre. Le lendemain, sans attendre l'exposition Monet qui doit avoir lieu chez Georges Petit, les Mallarmé rejoignent Valvins." (Jean-Luc Steinmetz,Stéphane Mallarmé) Il s'agit probablement là de la réalisation d'un autre portrait de Mallarmé, dont nous n'avons trouvé aucune trace, Whistler en ayant déjà réalisé un premier qui servit de frontispice àVers et Proseen 1893. Il évoque également la réalisation du portrait à l'eau-forte de Delzant par Bracquemond : "Je comprends, du reste, l'eau-forte valant cet exil de Paraÿs [...]Redites mon affectueuse admiration toujours à Monsieur Bracquemond." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lettre autographe signée de 2 pages, datée de Gisors le 9 août 1930 : "Ami, Reçois l'accolade de tout coeur et puisque nous voilà Chevaliers de la Croix d'Honneur il ne nous manque plus que le cheval et la Croix. Celle-ci va me porter en Amérique du Sud vers nos frères latins. Nous partons le 5 7bre et nous débuterons à Rio avec "La Passion" puis "L'Arlésienne", "Oedipe-Roi", "Le Cid", "Shylock", magnifiques oeuvres que je suis heureux d'aller faire applaudir là-bas pour la première fois ! Si tu es libre demain lundi soir, viens dîner avec nous chez Jacquet le restaurant qui se trouve au 206 Bd. Raspail. Nous y prenons nos repas depuis que Riella nous a quitté. Ou même viens déjeuner à midi 30 nous y serons en ce moment nous faisons la navette Paris Gisors ma belle-maman étant toujours couchée. Riella rentrera vers le 17 après 6 mois !!! [ ... ] Cagyre t'envoie un layrou de plaisir en attendant d'aller garder les vaches à Jegun". [ On joint : ] Une carte de visite avec mention autographe signée : Mon cher Ami Voici deux places pour la 1ère de Franz Hals demain Dimanche [... ] Pour t'éclairer sache que Sacha m'a offert un fromage rouge de Hollande! deux flacons d'anisette verte, un de Scherry-Brandy un autre de [ ... ] quand voudras-tu me dire si tout cela est buvable ?"
Belle L.A.S. de l'acteur de la Comédie Française Romuald Joubé (1876-1949), adressée à l'écrivain, maire de Jegun (Gers), Pierre Louit. Romuald Joubé surnommait sa fille Gabrielle "Riella".
Paris juillet 1887, 11,2x14,2cm, une carte-lettre.
Carte-lettre autographe signée de Pierre Louÿs adresséeà son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Petit mot à son frère à l'arrivée à Epernay : "Rien de nouveau. Personne à la gare. J'ai fait très bon voyage. Mon bouquin était mourant d'ennui, et mes trois voisins aussi. Je t'embrasse. Pierre" - Photos sur www.Edition-originale.com -